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elections municipales mars 2020 - Page 5

  • LES MAIRES DE VANVES DE LA Ve REPUBLIQUE ET DE L’ALTERNANCE

    Le Blog de Vanves au Quotidien termine de passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de l’alternance

    DIDIER MORIN (1991-95) :Didier Morin (RPR)  restera dans l’histoire de Vanves comme un maire de transition, qui a réussit à faire perde la majorité municipale d’une voix, ce qui est très rare en France. Il faut reconnaitre qu’il a tout fait pour arriver à ce résultat en ne suivant pas les recettes de ces aînés. Néanmoins, il  a assurée le service après vente d’une ZAC Saint Remy lancée par son prédécesseur et abandonnée sous la pression de l’opposition et d’associations de défense de l’environnement et du Centre Ancien.Il a lancé durant son mandat quelques actions qui ont laissé quelques traces dans son temps comme la nouvelle restauration scolaire (basée sur la liaison froide) avec le concours de son premier adjoint, Bernard Gauducheau, énormément contesté par la gauche municipale (le marché avait été passé à la veille de l’application d’une nouvelle loi réglementant les marchés publics),  l’inauguration du square Charles de Gaulle (ex-Marceau),  l’extension du square Jarrousse. Il n’avait pas hésité à donner des moyens autant humains que logistiques à la Police Municipale qui assurait 24H sur 24 la sécurité sur toute la ville, alors que justement commençaient d’apparaitre cette délinquance dont se plaignent encore aujourd’hui les vanvéens, avec des résultats tangents et conséquents.  Il a lancé avec le Logement Français, une opération pilote de Maintien à Domicile qui  a valu à Vanves un prix « Territoria ». Il a marqué Vanves sur le plan culturel en lançant le Printemps Musical de Vanves, en baptisant l’école de Musique du nom de ce compositeur français quasiment inconnu chez lui, Jean Francaix avec l’organisation d’un concours renommée aujourd’hui… Ainsi, pendant cinq ans, il s’est attaché, selon ses dires, « à mettre en place, les fondements de la modernisation de notre ville »..

    GUY JANVIER (1995-2001) : Guy Janvier  (PS) s’est ainsi retrouvé élu Maire de Vanves à une voix de différence, un certain 18 Juin 1995 (sur la photo à l’hôtel de ville après son élection)  Son objectif a toujours été d’impulser « une cohésion sociale afin de ne laisser personne au bord du chemin » dans notre commune avec des ratées et des réussites qui sont à inscrites dans son bilan : La petite enfance avec le relais Assistantes Maternelles, la créche familiale, mais aussi les Petit’s Canailles, Elfi le jardin d’enfants,  les jeunes avec l’espace Solidarité, le Point Info Jeunesse, et un autre espace Jeunes Santé, mais aussi l’informatisation des écoles et une charte de la Restauration  Scolaire dont le contrat a été totalement révisé,  les familles avec l’antenne « Famille et Solidarité »,  les personnes âgées avec Label Senior pour les personnes aérées où il a continué l’action engagée par son prédécesseur, les handicapés en signant une charte Ville-Handicap etc…. en dehors de l’aménagement contestée de l’entrée de ville, rue Jean Bleuzen  avec Le MacDo, le Centre culturel Albert Gazier, la place Kennedy, et de la rue de la République au débouché de la place du  Val (Maréchal de Lattre de Tassigny). Il a été vicime de l’incendie du marché et d’une polémique sur l’insécurité entretenue par son oposition de droite, sans parler de la dissidence de Raymond Deniau qui lui a pourrit son mandat

    BERNARD GADUCHEAU (2001-20): Vanves a élu en Mars 2001 un « Santini’s Boy, puisque Bernard Gauducheau a été le Directeur de Cabinet, puis l’assistant parlementaire d’André Santini, au même titre que Hervé Marseille, maire de Meudon, Pierre-Christophe Baguet député de Boulogne…  Il a commencé à transformer douvement la ville avec les îlot du Métro, de Cabourg, le réaménagement du marhé après l’incendie, de la place de la République, du PMS A Roche avec une nouvelle tribune et de nouveaux bâtiments, puis à densifier avec les constructions de la rue A.Briand, du Clos Montholon, ce qui lui est fortement reproché actuellement …suivant en cela un illustre prédécesseur en la personne de Frédéric Pic dont il devrait battre le record du mandat le plus long de Vanves si les vanvéens le reconduisent à la mairie en mars prochain

  • LES MAIRES DE LA IVe ET LA Ve REPUBLIQUE GAULLISTE ET MITTERANDIENNE

    Le Blog de Vanves au Quotidien continue  passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de la IVe et Ve République

    RENE PLAZANET (1947 – 1965) : René Plazanet(sur la photo), maire de Vanves entre 1947 et 1965,  a été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.  Puis il a été élu député en novembre 1958 jusqu'en 1962. Elu  le 25 Octobre 1947 maire de Vanves, à la suite de 3 scrutins, il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Il a lancé des constructions : l’immeuble HLM de la rue JB Potin (127 logements) avec sa terrasse couronnée d’ateliers d’artistes et ses colonnades en soubassements qui apparaissaient comme un écho aux réalisations corbusiennes, mais aussi les logements sociaux des rues Murillo, Jacques Cabourg… et surtout l’aménagement de l’îlot des Chariots. Il a lancé des projets qui perdurent encore aujourd’hui : La première classe de neige envoyée à la Féclaz s’est réalisée sous son mandat, ainsi que l’expérience du Mi-temps pédagogique,  dont une suite fut donné avec l’achat du chalet du Croc décidé le 12 Octobre 1962, l’extension du groupe scolaire du Parc, le lancement de la construction du collége Saint Exupery, les premières études sur la construction d’une piscine municipale inaugurée par A.Roche en 1971

    ANDRE ROCHE (1965 – 1980 ) : Il a été le second maire bâtisseur du XXéme siécle après Frédéric Pic, car il a commencé à transformer et à refaçonner le visage de Vanves que terminera son successeur Gérard Orillard. Il a pris en main la construction du nouveau quartier du Plateau  (lancé par son prédécesseur) à l’emplacement d’habitations vétustes, disparates, menaçant ruines et de rues mal pavés et défoncées,   fait construire le centre administratif avec son nouveau marché, sa tour d’habitation accueillant au rez de chaussée les services de la Mairie et de la Trésorerie principale (jusqu’en 2006), sa bibliothéque avec son bibliobus,  et son théâtre, les groupes scolaires Larmeroux et Marceau, le collége Saint Exupery, le  Foyer Logement Danton, la piscine municipale… « Il s’est dépensé sans compter pour doter sa ville d’équipements publics » constatait son successeur. « Ce n’était pas une raison pour qu’il accepte n’importe quoi » ajoutait il en rappelant qu’il s’était élevé contre la « saignée de la rue Antoine Fratacci (voie départementale )»  car « il s’est attaché à conserver à certains quartiers leurs caractères de village ».

    GERARD ORILLARD (1980-1991) : Elu conseiller municipal en 1958, 1er Adjoint au maire entre 1970 et 1980, Gérard Orillard  (UDR/RPR) était tout désigné pour succéder à André Roche, et prendre en main une équipe qu’il a rajeuni  (en faisant entrer des jeunes à l’époque,  comme Bernard Gauducheau et Didier Morin) et conduit deux fois à la victoire en 1983 et 1989. Et notamment dés le 1er tour en Mars 1983 avec 54,37% des voix, alors que beaucoup le donnait perdant face aux socialistes conduit alors par Jacques Thibault et surtout Raymond Deniau. Il a terminé les grands travaux lancés par André Roche, avec la ZAC du Plateau, en ouvrant le groupe scolaire Max Fourestier, une créche rue J.Jaurés et une halte Garderie, le lotissement Larmeroux (300 logements) sur les terrains militaires de l’Intendance (Magasins Généraux) avec son école maternelle Lemel qui porte le nom de son 1er maire adjoint trop tôt disparu, les nouveaux ateliers et garage municipaux. Il a été à l’initiative de la création d’une police municipale, de la première structure visant à rassembler les associations, VAL (Vanves Animation Loisirs), qui est à l’origine du Forum des associations de la Rentrée, du syndicat d’initiative (première formule) qui a lancé le carnaval de Vanves, de l’ouverture du Théâtre de Vanves dénommée alors Salle Polyvalente François Clouet. Il expliquait d’ailleurs à propos de l’administration de sa ville « qu’elle n’a que faire des clivages politiques. Il s’agit de gestion donc de la confrontation avec des impératifs du réel. La position des censeurs est plus facile. La morale de tous les jeunes dans une société s’accompagne mal du refus de toute autorité et de la négligence de tout devoir. Il faut aller au charbon et ne pas hésiter à payer de sa personne ».

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : Et si un maire écologiste était élu !

    Vanves a bien eu un maire communiste à la libération (voir plus bas dans l’historique des maires), pourquoi ne serait elle pas dirigé par un maire écologiste? Marc Lipinski et Lucile Schmid ex-conseillers municipaux EELV de Vanves l'ont imaginé dans un chapitre consacré à «Paris Vanves en transformation écologique » dans le  livre « Paris Climat 2015, 20 ans après » (Collection Essais de prospective climatique – optimiste) : «Un maire écologiste a été élu à la tête de Vanves, à la surprise générale, grâce à la modification de la sociologie de la population vanvéenne qu’avait entrainée l’impossibilité pour les plus jeunes foyers de trouver à se loger dans Paris Cœur (anciennement Paris-Muros) »

    La nouvelle équipe municipale avait révolutionnée « les modes de fonctionnement à l’intérieur même du conseil municipal et de la mairie, mais aussi avec tous les habitants, entre autre, grâce à un usage généralisé et novateur des technologies numériques maitrisés par tous les habitants », « un dialogue quotidien entre élus et citoyens »… « Finis les sempiternels affrontements entre majorité automatique et opposition systématique, les propositions innovantes sont prises en considérations, sans préjuger de leur origine ». « L’une de ses première préoccupation a été la réintroduction de la nature et de l’agriculture dans la ville grâce à plusieurs initiatives : jardins auto-administrés accessibles à tous et surtout aux écoliers, jumelage avec de jeunes agriculteurs chez qui sont organisés des visites via  les AMAP qui se sont multipliées, cuisine centrale mutualisée avec d’autres quartiers voisins de Paris Métropoles  tant pour les établissements scolaires que les entreprises locales, installations de restaurants éphéméres, de stands de restauration biologique où se côtoient goût du terroir et traditions venues d’ailleurs… »… La seconde concernait les liens sociaux  qui « ont retrouvés l’importance qu’ils avaient perdus dans la période d’individualisme exacerbé caractéristique des années 1980-2020 » avec « l’implication de nouvelles générations dans la ville favorisée autour de projets qui leur tiennent à cœur »,  avec le retour du service civique, de l’accés de tous à la santé, en mettant l’accent sur les familles et les personnes les plus fragiles, en développant des actions de prévention et de suivi particulier de certains publics par un réseau associant professionnels de santé, services municipaux et associations, la prise en charge des personnes âgées à domicile ou en fin de vie, mais aussi un respect des principes de laïcité en développant le dialogue oecuménique. « Une maison des familles, lieu de rencontres pour tous les âges de la vie, de la prime enfance aux seniors, fonctionne en réseau, avec les professionnels du secteur et les services municipaux. Il s’agit de repérer les inégalités sociales plus en amont dés leur création » indiquent ils
    Enfin, cette équipe municipale a mise en place un plan climat plus ambitieux que les précédents, avec lutte contre la précarité énergétique, « l’accompagnement de propriétaires de pavillons et d’immeubles vétustes prêt à s’engager dans la production de logements supplémentaires dans de petits bâtiments écologiquement performant et offrant une part croissant de locaux d’intérêt collectif (local séche linge, locaux ateliers,  vélo) », avec encadrement des loyers, une concertation suivie avec les bailleurs et les promoteurs immobiliers professionnels… « permetant à l’habitat partagé de se développer après l’exemple donné par la Fonderie  à la fin des années 80.  Ce plan climat s’est  traduit par « le tri multi-critére obligatoire permettant à tout un circuit d’économie circulaire de se mettre en place au niveau local ».

    Vanves est désormais classée « territoire de rencontres et de déplacements tranquillisés » depuis une longue et large concertation menée en 2020/21 avec l’ensemble des acteurs : Les rues Jean Bleuzen et Raymond Marcheron ont été mise en sens unique et en sens opposés, et  ont ainsi permis de restructurer l’espace, avec des trottoirs élargis et une bande cyclable à contre sens, de limiter les flux de véhicules venus de plusieurs communes du Sud des Hauts de Seine, qui traversaient Vanves pour se rendre à Paris en voiture. La réhabilitation et la mutualisation des espaces sportifs du parc Michelet a permis d’aménager une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. L’Axe Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd du Lycée est devenu une zone à circulation apaisée. De nouvelles pistes cyclables et cheminements piétons ont fait leur apparition. Une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) a été mise en place le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançon et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés… Peut être avec Vanves Demain ?