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créches - Page 4

  • PETITE ENFANCE A VANVES : LE DIAGNOSTIC DE LA CAF 92

    Il a été beaucoup question de la petite enfance ses derniers jours, avec la réunion d’information trimestrielle organisée à la Palestre samedi dernier  par le service Petite Enfance pour les futurs parents qui cherchent le futur mode de garde pour leur enfant, et le conseil municipal de Mercredi dernier qui a renouvelé le contrat d’objectif « Enfance et Jeunesse » avec la CAF 92 (Caisse d’Allocation familiale des Hauts de Seine). Il s’agit là « d’optimiser la politique de développement et d’amélioration en matière d’accueil afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins des familles et de leurs enfants ». 

    Des chiffres intéressants ont été communiqués à cette occasion même s’ils datent de 2011, car ils donnent une image à un moment donné : Sur 26 505 vanvéens (recensement 2011), Vanves comptait 938 enfants de 0 à 2 ans, 865 de 3 à 5 ans, 1 491 de 6-10 ans et 2 053 de 11-17 ans, avec 324 naissances enregistrés en 2011 (343 en 2012). 864 étaient scolarisés en maternelle, 12 81 en primaires et 2 223 en secondaires en 2011. La CAF comptait en 2011,  4 084 allocataires vanvéens sur 10 960 couvertes (33,9%) dont 2 463 avec enfants (520 familles nombreuses de 3 enfants et plus), 972 familles monoparentales  (14,5%), 38 bénéficiaires du RSA majoré (29,6%).  16 familles touchaient un quotient familial inférieur de 150 €, 52 entre 150 et 229 €, 152 entre 300 et 449 €, 203 entre 450 et 599 €, 204 entre 600 et 749 €, 1334 plus de 750 €, 1035 étant indéterminé.

    Ce document faisait un focus sur la petite enfance en recensant 566 places de créches à Vanves qui se répartissaient ainsi (en 2011) :  233 dans les créches gérées par la mairie, 27 par l’association Elphy, 30 en accueil familial, 13 en accueil parental avec l’association Les P‘tites Canailles soit 303 au total. Avec 77 assistantes maternelles offrant 203 places, des auxiliaires parentales du RAP offrant 48 places et 12 autres en accueil petite section maternelle. Sur les 324 naissances recensés en 2011, 286 parents qui souhaitaient inscrire leurs enfants à la créche, ont participé à des réunions d’informations, 267 ont déposés un dossier, 252 propositions ont été faites, 24 places ont été refusées, 228 enfants ont été admis et 24 places ont été refusées. La liste d’attente était de 333.

    Selon, la CAF, le nombre d’établissements de petite enfance semble toujours insuffisant du point de vue des familles qui plébiscitent l’accueil collectif. Pour des raisons de sécurité (physique et affective), d’éveil et de socialisation, ainsi que de coût. La commune a initié depuis 2 ans un parcours petite enfance ou matinée ouvertes dans les établissements pour permettre aux familles de découvrir des modes de garde individuelle, particulièrement le RAM,  le RAL et l’accueil familial. L’amplitude des horaires est souvent critiqué par les familles qui souhaiteraient des horaires plus étendus en soirée, cependant la mairie a fait le choix de les maintenir (fermeture à 18H30) pour préserver l’attractivité que représente Vanves pour le personnel petite enfance et maintenir ainsi ouvertes les places  créées. Mais il est fort possible que la mairie  revienne là-dessus, puisque le candidat Gauducheau (UDI) a inscrit dans son projet d’élargir les plages horaires des créches. Le candidat socialiste Dos Santos (PS) a prévu « d’ouvrir une structure multi-accueil de 6H à 22H » proposant ainsi « un point d’entrée unique offrant aux familles une solution diversifiée et personnalisée »

    Les établissements ne sont pas répartis harmonieusement sur le territoire. La raison en est historique : Caramerl crée en 2005 a pallié à cet inconvénient ainsi que les projets de Pain d’Epice (en 2011) rue de Châtillon (11 places) ouvert début Septembre 2013 et du Rosier Rouge  (30 places ) qui le sera avec la construction par Toit et Logement de logements sociaux derrière les bâtiments de ce foyer d’accueil du Secours Catholique. La CAF 92  constate qu’ils seront les bienvenues avec le quartier Aristide Briand  qui évolue énormément avec 4 ou 5 programmes immobiliers (150 Logements), sans parler de l’aménagement prévu sur le terrain Coche/Briand (100 Logements) ainsi que du côté de la rue d’Issy avec une résidence sociale de 116 logements et un immeuble de 41 logements. Sans compter 3 immeubles d’habitations réservés au personnel du ministère de la Défense situés au sud de la ville qui génère un flux de population, dont les enfants ne peuvent pas être tous accueillis à la crèche du ministère à Malakoff. Du coup, le besoin d’accueil en petite enfance devrait augmenter à Vanves.

  • AVEC VANVES MIEUX, DES JEUNES ONT VOULU SE FAIRE ENTENDRE VOILA 6 ANS AUX MUNICIPALES 2008

    A Vanves, il y a énormément de personnes qui aimeraient que Vanves bouge – et c’était le théme de la liste « Vanves en Mieux » en 2008,  et ce que l’on veut faire,  correspond à ce que cette liste voulait faire »expliquait récemment Lucile Schmid qui conduit la liste EELV. Occasion de revenir sur cette liste conduite par Florence Kossof avec quelques jeunes qui avait reccueilie  3,79% en Mars 2008 et créé l’événement durant cette campagne municipale : « Nous avons voulu créer une dynamique entre tous ces citoyens mal-entendus » indiquait elle en expliquant « Notre action est née de cette écoute, des insatisfactions qui ne trouvent pas d’écoute et d’issus face aux autorités »

    Ces jeunes qui ont pris six ans maintenant, faisaient un constat qui n’a guére évolué :  Akim, 33 ans regrettait « qu’aucune structure n’existe pour orienter un jeune dans un cursus stable après un échec scolaire ». Kais, 21 ans  insistait sur le manque d’activités pour un jeune lorsqu’il a 18 ans : « c’est plutôt l’âge où on a besoin d’être accompagné car c’est peut être à cet âge que l’on a besoin le plus de soutien ». Zaer, 33 ans et Ahmed, 24 ans insistait sur le « Vivre ensemble » en expliquant « que notre projet repose sur l’humain, aller les uns avec les autres, se sentir bien dans sa ville » refusant de la  de voir « se transformer en cité dortoir, où chacun voit l’autre d’un mauvais œil, ne se saluant plus, n’échangeant plus. Nous voulons aider chacun lorsque cela va mal mais  aussi lorsque cela va bien… ». 

    Ils proposaient de multiples choses, quelquefois assez croustillants, dont certains ont été piquées par le maire sortant : constitution d’une commission de contrôle de l’attribution des places des créches. Inciter les enfants à pratiquer des activités sportives après la classe (qui devrait se réaliser avec les nouveaux rythmes scolaires). Cotisation unique pour participer aux activités sportives et culturelles (c’est pas déjà fait). Un manège sur la place de la République (c’est le cas depuis 2 ans),  des équipements sportifs équipés de défibrillateurs (c’est fait). La gratuité de la piscine pour les mineurs durant les vacances scolaires, et surtout ouvrir les installations sportives de Michelet aux vanvéens, avec le retour d’une course cycliste. La mise en place d’un taxi municipal sous forme de « cyclo-pousse ». Un carré supplémentaire pour les confessions non représentées au cimetière. Une cellule d’écoute et d’épanouissement personnel. Un canarval, une Nuit Blanche et du ciné en plein air, une toile d’expression géante, des animations tous les week-ends au parc F.Pic. Et le développement d’activités nocturnes, encadrées « favorisant les échanges humains, les intérêts et les plaisirs partagés ».

    Evidemment, les deux principaux candidats de l’époque, Bernard Gauducheau (UDI) et Guy Janvier (PS) se demandaient comment ils avaient fait pour réunir autant de monde à leurs réunions. « C’est parce que nous sommes allés chercher les gens, nous avons fait du terrain, en leur disant « cessez de vous plaindre, agissez aussi, venez nous écouter et travailler avec nous » expliquait Florence Kossof qui reconnaissait, après coup, que cela été dur, et qu’elle ne recommencerait pas. Mais elle ne regrettait rien car cette campagne leur a donné à tous,  l’occasion de rencontrer beaucoup de gens, d’aborder beaucoup  de problématiques avec les vanvéens. « Il y a un véritable problème d’écoute par rapport aux municipalités, car on a beau leur écrire, leur envoyer des mail, leur parler… il ne se passe rien et cela n’est jamais suivi d’effets. Tout cela fait que des gens en ont un petit peu ras le bol et ont eu vraiment envie de se faire entendre,  être écouté, et expliquer pourquoi on prend telle ou telle décision ». Mais c’était aussi une réponse des jeunes à Bernard Gauducheau qui a l’habitude de dire aux vanvéens qui râlent ou qui maugraient : « Eh bien si vous n’êtes pas content de ce que l’on fait à Vanves vous n’avez qu’à vous présenter aux municipales ! ». Et bien c’est ce qu’on voulu faire des jeunes vanvéens en le prenant au mot voilà 6 ans. Aujourd’hui, ils manquent dans cette campagne

  • INAUGURATION D’UNE NOUVELLE (MINI) CRECHE A VANVES GRACE AU LEGS MAURICE MAGNE

     

    « La crèche Pain d’épices n’aurait sans doute jamais vu le jour sans le généreux don de Maurice Magne. L’ancien Président du Stade de Vanves, décédé en juin 2010, a en effet légué à la Ville ce local, situé au rez-de-chaussée du 1 rue de Châtillon, afin qu’y soit crée un service dédié aux Vanvéens. C’est donc dans le respect de cette volonté que l’équipe municipale a choisi de le transformer en espace d’accueil pour les tout-petits » a déclaré Bernard Gauducheau en inaugurant cette mini-créche hier en fin de matinée avec André Santini (UDI) député, Isabelle Debré (UMP), sénateur et 1ére Maire Adjoint, Guy Janvier (PS), conseiller général et de très nombreux élus de la  majorité et de l’opposition.

     

    Tous ces élus avec les familles des 16 enfants accueillis, et le fils de Maurice Magne avec son épouse, ont découvert cette mini-créche aménagé dans les anciens bureaux de l’entreprise Magne. Il est composé  de nombreux espaces fonctionnels (jeux et activités, sommeil, change, buanderie, vestiaires…) aux couleurs très vives. Il est doté d’un plafond chauffant et d’une cuve de récupération des eaux pluviales. Il a été construit et aménagée dans un réel souci d’éco-responsabilité avec isolation des sols, double-vitrage, systéme d’éclairage régulé en fonction de la lumière naturelle par l’entreprise Rossi sous la direction de l’architecte Seden, et sous le contrôle de Gérard Laubier, maire Adjoint et Michel Dingreville, conseiller municipal. Une aire de jeux a pu même être récupéré sur le jardin de cette copropriété qui était laissé à l’abandon. Mais il a fallu décaissé une grande quantité de terre qui n’a pas été perdue et même récupérée, « dans un geste de développement durable », pour le terrain de pétanque de la section du Stade de Vanves grâce à la dilligence de Michel Dingreville qui a fait les frais de la gazette politique de Vanves. « Rien ne se perd » a même commenté le maire hier matin.

     

    Bernard Gauducheau a rendu hommage à ce bienfaiteur de Vanves que fut Maurice Magne qui habitait au dernier de cet immeuble du 1er rue de Chatillon. « C’était un grand monsieur qui a contribué au développement de sa ville, en tant que président du Stade de Vanves (pendant plus de 20 ans) et qu’entrepreneur : Il a construit cet immeuble, les écoles Larmeroux et Marceau, l’immeuble à l’angle A.Frattaci et V.Hugo avec l’agence BNP au rez-de-chaussée,  et le gymnase du Plateau qui porte son nom. Il a ainsi inscrit son nom dans le patrimoine de notre ville. « La ville m’a beaucoup donné et je voulais lui donner quelque chose » m’a-t-il confié lors de l’une de nos conversations en faisant ce legs généreux, pour qu’un service dédié aux vanvéens soit ouvert dans ce local. Grâce  au don de ses deux enfants héritiers, Christian et Annick,  la ville a permis à la ville de concrétiser ce projet » a  t-il raconté. Il en a coûté 700 000 € à la ville qui a été aidé grâce à la CAF, le Conseil Général des Hauits de Seine, la réserve parlementaire d’André Santini, mais pas par la Région qui a mis en avant le non-respect de quotas (technocratiques) pour cet équipement correspondant pourtant à sa volonté de transition écologique et énergétique.

     

    Le maire a oublié de dire qu’il est, aujourd’hui, extrêmement rare, qu’une commune, comme Vanves, ouvre une telle créche, tout simplement parce que les collectivités locales n’ont plus aucun moyen de le faire, à cause du gel des dotations de l’Etat, des subventions qui s’amoindrissent lorsqu’elles ne sont pas carrément supprimées. Pour y arriver, il faut un tel legs ou une initiative privée. De surcroit, Vanves a la chance d’avoir des professionnels qui se plaisent à travailler à Vanves, comme il l’a expliqué, car « ils se rendent compte que nous faisons tout pour améliorer ces équipements de la Petite Enfance ». 5 personnes s’occupent de cette créche dont un homme. « Avec Pain d’Epice, Vanves peut compter sur 590 places pour la petite enfance dans des structures publics et privés, ce qui correspond à peu prés à la demande (600). Nous avons à un équilibre. Ainsi les parents ont toujours un mode de garde, même si ce n’est pas celui qui était souhaité au départ ».