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centenaire de la guerre 1914-18 - Page 5

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 34 –SCOUMOUNE AU DEBUT 1918

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis prés de quatre ans maintenant. Cette dernière année  de la « der des der » sera particulièrement éprouvante et dramatique, avec une nouvelle vague de bombardements par avion sur la capitale et  par ce canon dénommé « la grosse Bertha » qui durera jusqu’en septembre en faisant beaucoup de dégâts notamment à Vanves, les troupes prussiennes se rapprochant de Paris une nouvelle fois, en étant revenue jusqu’à la Marne.

    En ce début d’année, la scoumoune s’abat sur Vanves : Tout d’abord, la commune doit faire face à la brusque cessation de la collecte des ordures ménagères et le refus de l’usine de « broyage » d’Issy les Moulineaux  de continuer à les traiter. Du coup la ville a dû trouver un dépôt banlieue, organiser un service régulier de ramassage mobilisant quelques uns de ses agents volontaires et faire voter un vœu par son conseil municipal pour que le Conseil Général de la Seine mette à l’étude l’établissement d’usines départementales de broyage et d’incinération. Ensuite, la municipalité découvrait que la comptabilité de son comité municipal d’approvissionnement créé en 1916 à l’initiative d’élus socialistes, faisait apparaiîre un déficit de 5673 frs de l’époque  dû à des erreurs de comptabilité, un expert comptable découvrant qu’aucune comptabilité régulière d’entrée et de sortie des marchandises n’était tenue. Enfin, l’intendance militaire ne donnait plus que très peu de travaux à l’ouvroir municipal, obligeant la municipalité à étudier l’exécution de travaux pour l’industrie privée, avec l’obtention d’un marché de confections de peignoirs

    Malgré ses vicissitudes, la municipalité continue à oeuvrer pour aider ses administrés avec l’achat de chaussures pour hommes, la création d’une boucherie municipale, l’organisation d’un enseignement professionnel pour retenir à l’école les jeunes garçons ayant obtenu le certificat d’études avant qu’ils n’entrent en atelier. Le ministre des Travaux Publics lui donne même une bonne nouvelle en ordonnant au préfet de police de prescrire la réalisation de la nouvelle ligne de tramway Vanves-Chatelet, mais qui malheureusement butera sur les difficultés de la compagnie à la réaliser matériellement à cause du défaut de matériel  (rails, poteaux files de trolley..),  d ’ouvriers  qualifiés pour la pose des voies ferrées, et même de voitures pour rouler dessus.

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 33 – LES HEROS VANVEENS D’UNE GUERRE FRATICIDE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant. Chaque 11 Novembre, depuis maintenant 3 ans, au carré militaire du cimetière, sont lu le nom des morts pour la France de Vanves voilà 100 ans, 53 en 1917. Le service des Archives a réalisé  avec un nouveau panneau de « Vanves endeuillé » qui évoque le souvenir de certains d’entre eux : Henri Isaac, René Audigier, Raoul Chenu, Jean Vigouroux  

    Jean Vigouroux, maréchal des Logis, artilleur devenu pilote aviateur a trouvé la mort au mont Mesnil Amelot (77) lorsque son avion s’est écrasé le 8 Janvier 1917. Le sous-lieutenant Henri Emmanuel Isaac, promis à un bel avenir de magistrat colonial, meurt le 20 Juin 1917 des suites de ses blessures après la chute de son avion lors d’un vol d’exercice. Il était un engagé volontaire comme simple soldat dans l’infanterie, après avoir été réformé. Il avait été blessé une première fois en Champagne en 1915, décoré de la Croix de Guerre, et promu sous-lieutenant. De nouveau blessé dans la somme, il a dû subir une mutilation partielle du pied. Mais pas question de lâcher, il obtenait d’être affecté dans une école d’aviation.

    Le 27 Juillet, le sous lieutenant à la 17éme Compagnie du 228e RI, René Audigier trouve la mort à Longueval (Aisne) après avoir été présent dans les désastreux combats du Chemin des Dames qui vaudront à sa compagnie d’être cité dans l’ordre de l’armée. Il avait, lui aussi, été affecté dans l’infanterie, à sa demande, en 1915, à l’âge de 21 ans. Enfin Raoul Chenu, a combattu sur le front français comme soldat de 2éme classe dans l’artillerie jusqu’à l’été 1917, après avoir été blessé deux fois, en Lorraine en Août 1914, et en Champagne en 1916, ce qui lui vaudra d’être cité à l’ordre de son régiment en Juillet 1917 après l’offensive du Chemin des dames. Il s’est porté volontaire dans l’armée d’Orient, où il a fait partie du 241éme RA, régiment d’artillerie qui a débarqué en Gréce en 1916. Il trouva la mort à cause de bombardements ennemi à Kupa village grec situé au nord de Salonique 

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 32 – LA VIE SE DEGRADE AVEC LA PENURIE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant. Novembre 1917 est marqué par l’arrivée de Clemenceau à la tête du gouvernement, le début de la bataille de Cambrai...

    « Dans ce grand naufrage de tant de projets d’avenir, partout élaboré avec tant de soins, du moins nous reste t-il ici la consolation que les nôtres n’ont pas sombrés. Ils sont retardés, sans doute, mais ils se réaliseront » déclarait le maire Aristide Duru avec le rapporteur du budget, lors du vote du budget municipal 1918 qui s’élevait à 910 965 frs, équilibré grâce à une émission de 340 000 € de bons communaux. « La commission des finances a envisagé de dédommager les employés communaux pour surcroît de travail, dans la mesure où ils n’ont pas eu de repos pour ainsi dire depuis longtemps, tout en étant conscient de ne pouvoir faire plus »annoncait-il. D’un autre côté, le conseil municipal décidait de l’acquisition de coton pour la confection de chaussettes pour les soldats qui ont été  confectionnés par les petites filles des écoles communales, et l’ouvroir municipal, le magasin de l’habillement militaire installé à Vanves, ayant réduit la quantité d’étoffes attribué pour cette confection

    Mais les vanvéens, comme les parisiens, voient leur vie se dégrader. Les produits de première nécessité, comme nous l’avons vu avec le charbon hier, mais aussi l’essence, le sucre, la viande…commencent à manquer, contraignant les autorités à mettre peu à peu en place des cartes de rationnement, à interdire aux restaurant de servir de la viande. Sous l’impulsion d’Aristide Duru, la municipalité a organisé l'approvisionnement alimentaire, avec un comité pour enrayer la hausse constante des denrées de premières nécessité, créé un comité des actions agricoles qui a favorisé la culture de petits potagers, jusqu’aux pelouses et jardins de la mairie,  a distribué des légumes aux familles nécessiteuses, et fit ouvrir une boucherie «réfrigérée» par l'Union des coopératives en 1916 etc…