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VANVES AU QUOTIDIEN
PREND SES QUARTIERS D’ETE
ENTRE LA FETE NATIONALE
ET L’ANNIVERSAIRE
DE LA LIBERATION
ET VOUS DONNE
RENDEZ-VOUS
LE 25 AOUT
POUR LA RENTREE
Bien évidemment si l’actualité le nécessite
Vanves au Quotidien s’en fera l’écho
Bonnes vacances
Tout comme aux Invalides, ce matin, où se déroulera une cérémonie en hommage à Charles Pasqua, en présence de nombreux élus du département des Hauts de Seine, à Saint Remy se dérouleront, cet aprés midi, les obséques de Guy Henrion, en présence du monde combattants et des élus vanvéens. Tous les deux ont été des résistants de la première heure lorsque la France a capitulé, à 15 ans pour le ministre de la République, à 17 ans pour ce serviteur de l’Etat qui a fait toute sa carrière au Sénat. Comme tous ces français nés dans les années 20, la guerre les avait rattrapé en pleine jeunesse. Mais ils n’avaient pas hésité dans leur choix, le père de Charles Pasqua, gendarme, ayant refusé de prêter serment au maréchal Pétain. Point n’est besoin de rappeler toute l’action et la carrière de Charles Pasqua puisque les médias en ont abondamment parler ses dernières jours. Par contre, l’action de Guy Henrion vaut d’être conté, tout au moins la partie de sa vie qui l’a amené à être ce résistant auquel Vanves rend hommage
Il était alors un jeune dessinateur industriel à l’école Violet. Il habitait alors Fontenay aux Roses, pas loin de Vanves avec ses parents et ses deux sœurs, originaire de la Marne (Vitry les Reims) où « tout le monde parlait allemand » racontait il à l’auteur de ce blog. Trop jeune pour être mobilisé, il a fui l’avancée allemande en vélo en s’accrochant à la voiture familiale, durant l’exode pour se réfugier à Joué les Tours, chez son oncle où il a travaillé pendant plus d’un an dans une fabrique de masque à gaz. Revenu en région parisienne, il a été convoqué pour participer à la relève des prisonniers en Allemagne. Il a tenté d’y échapper par deux fois, en fuyant juste avant le départ du train, mais il a dû le prendre, sur le conseil de gendarmes bienveillants – « la prochaine fois ce n’est pas nous qui viendront te chercher, mais la milice » - la troisième fois pour se retrouver à l’usine « Flugmotor Renweck » prés de Vienne où il a dû rejoindre le système des déportés du travail. Ce qui ne l’empêchera de participer à ses premiers actes de résistance : « Je correspondais avec des familles de déportés de Mauthousen qui travaillaient avec nous dans l’usine, en prenant le risque d’être moi-même déporté là bas si j’avais été pris ». Cette insoumission lui vaut d’être arrêté en 1943 par la Gestapo qui le méne à la prison centrale de Vienne où il a été retenu et enfermé pendant un mois : « Je me suis retrouvé dans une cellule où croupissaient une quarantaine de type, me rejetant car il n’y avait plus de place jusqu’à ce qu’un grand gaillard me fit signe de me rapprocher car il y avait de la place à côté de lui. C’est là que j’ai fait la connaissance d’un jeune officier russe de 23 ans qui m’a aidé, protégé. Il était pianiste et violoniste, aimait Bizet… J‘ai longtemps gardé le bouton de l’armée rouge qu’il avait déchirée de sa capote pour que j’emporte un souvenir de lui lorsqu’il a dû partir. Il a dû sûrement être fusillé comme tous les officiers russes » raconte t-il furieux contre celui qui, un jour, lui piqua ce bouton : « J’en ai pleuré ! ».
Il est alors envoyé dans un camp de travail au régime concentrationnaire « Arbeit Lager » à Lenezndorf où il a perdu 17 kg en 52 jours. Le Fonds de Réconciliation lui a d’ailleurs reconnu en 2003 le statut d’interné en camp disciplinaire. En Mars 1944, une mutation par mesure disciplinaire l’envoi prés de Baden-baden dans une fabrique de blindé, où une complicité lui donne l’occasion de se procurer une fausse permission pour rentrer chez lui. Il n’en doit pas moins bien respecter des instructions précises : Prendre le train à Luneville, repérer le gars qui doit le mettre dans un camion pour Trappes et terminer le reste du trajet à pied. Il rejoint alors les Francs Tireurs et les Partisans Français affecté au Bataillon de la Jeunesse du Colonel Fabien : Attaque de convoi, libération de prisonniers, chasse aux miliciens, occupation des journaux comme Le Matin, repérages… a été son lot quotidien jusqu’à la Libération de Paris avec quelques sueurs froides, notamment lorsqu’il se rendit dans le pavillon habité par le père de sa fiancée, responsable des serres du Sénat, dans le jardin du Luxembourg, occupé par les allemands, avec une grenade et un pistolet dans les poches, pour contacter un résistant conservateur du jardin. Et des pertes lourdes parmi ses compagnons, l’un d’entre eux a même été fait prisonnier et fusillé au mont Valérien. Il ne n’a rien vu de la libération de Paris puisqu’il a été blessé à la porte d’Orléans : 6 jours de coma, 22 points de suture à la tête, perte d’une oreille et d’un œil
38 ANS AU SENAT
En revenant sur Paris, il avait retrouvé Renée qu’il avait rencontré pour la première fois à l’église Saint Stanilas des Blagis lors de leur première communion, où il avait porté la mitre du cardinal Verdier lors de son inauguration lorsqu’il était enfant de coeur. Mais la guerre a bouleversée leur idylle qui reprend bien sûr à la fin de la guerre. Ils s’installent à Vanves en 1945, se marient en 1946 mais à Paris, époque à laquelle, il entre au sénat où il fera toute sa carrière, grâce au père de son épouse qui était chef jardinier du Sénat : « Il cherche des hommes de corvée m’a-t-il dit ». Ce qu’il a fait au début en déplaçant, en installant, tapis, meubles, chaises….avec quelques apéros en fin de journée chez le président du Sénat, Vincent Auriol alors qu’il venait d’être élu président de la République. Il a ainsi cotoyé de nombreux présidents de cette haute assemblée, comme Gaston Monnerville et surtout Alain Poher qui l’avait marqué, « homme affable qui est resté très longtemps à la tête de cette assemblée » jusqu’à René Monory.
Il a surtout travaillé durant ses 38 ans au bureau des transports et des liaisons extérieurs, gérant ainsi tous les déplacements des sénateurs en France et à l’étranger par n’importe quel moyen de transport, ainsi que la flotte des véhicules du sénat avec chauffeurs. Son bureau était au 1er étage de ce bâtiment historique, à côté de l’escalier d’honneur, prenant plaisir à admirer beaux salons qui entourent l’hémicycle. Il avait mille anecdotes à raconter quelquefois très osées comme les ébats de ce sénateur dans la chambre du Livre d’Or surpris par les huissiers et les gardiens qui n’avaient rien perdu du spectacle à travers la porte fissurée. Plus sérieux avec les visites de la Reine d’Angleterre – « j’étais à 5 m d’elle, sans pouvoir prendre une photo » racontait ce passionné de photo, ou d’un président chinois qui l’avait impressionné. Il présidait même aux destinées de l’association des pécheurs du Sénat qui organisait un concours tous les ans.
WEEK END PASCAL
6 Paroissiens vanvéens devraient être baptisés lors de la veillée Pascale ce soir à 21h à l’église Saint Remy. Ils recevront les trois sacrements d’initiation chrétienne à cette occasion, après avoir participé à l’ensemble des cérémonies qui ont débutée Jeudi avec la « mémoire de la Céne du Seigneur », le chemin de croix et l’office de la croix Vendredi. « Ces trois sacrements sont unis. Ils nous initient à la vue de Dieu et nous font être chrétien. Nous sommes faits « chrétien » par deux sacrements (Baptême et Confirmation), mais l’Eucharistie nous introduit dans une durée, nous invite chaque jour, chaque dimanche à retrouver nos frères à la Table de la Parole et de l’Eucharistie, et nous faire comprendre à chaque fois, l’incroyable échange qui s’est passé quand Dieu a posé son regard sur nous » explique t-on dans le Sel et Lumière du week-end dernier en annonçant que le 12 Avril prochain, les 44 enfants du cathéchisme recevront pour la première fois le Corps du Christ, ce que l’on dénomme la 1ére communion dans le lanngage populaire. Enfin, le Foyer d’Accueil de Saint François, François-Xavier et Lucie Choutet organise une chasse aux œufs pour les enfants et un apéritif pour les parents après la messe de Pâques à Saint François.
REGRETS ET MEA CULPA DE REMI CARTON
Remi Carton, jeune militant socialiste et candidat remplaçant de Guy Janvier (PS) à ses élections départementales a confié ses regrets au blog de Vanves Au Quotidien : « Mon seul regret ? Le choix d'une frange marginale de l'appareil politique du Front de Gauche de privilégier une lutte de classe absolue à l'union des forces progressistes d'opposition. S'il n'en est pas la seule cause, ce refus ne pouvait qu' aider à la victoire de la droite. A l'avenir, j'ose espérer qu'une vision plus universelle de l'Union de la Gauche prévaudra, et il y a beaucoup à faire pour soit de nouveau réalisable.Heureusement, les électeurs sont libres et ne se sont pas arrêté à la présence où non de tel ou tel logo pour choisir ceux qui préfèrent défendre des personnes plutôt que des politiques municipales ou nationales. Je regrette également qu'une méconnaissance des règles électorales et la prévalence des habitudes sur la loi ait amené lors des opérations de vote à une tension inutile au sein de mon bureau de vote. Il y a sur la question de la consultation des listes d'émargement un vide juridique qu'il faudrait combler, ce qui explique que chacun des camps ait défendu sa vision des textes.Pour moi, ce que la loi n'interdit pas est autorisé.Madame Debré et moi nous en sommes expliqué, elle a accepté mes excuses pour les troubles inutiles provoqués et j'ose espérer qu'en tant que parlementaire elle saisira cette occasion pour faire évoluer les textes » indique t-il en ajoutant : « Je suis fier d'avoir pu participer à cette campagne, dont la fin malheureuse cache malheureusement la force qu'elle a eu. Nous avons fait du bon "travail" et cela a permis aux vanvéens de retrouver confiance en la Gauche.Désormais notre responsabilité désormais c'est de regagner encore davantage de terrain et de ne pas laisser croire que ma gauche est morte sur notre ville. Elle est bien vivante et renouera, j'en ai bon espoir, avec le succès ».
DEBRE A PARTAGE SA SEMAINE ENTRE LA TUNISIE ET NANTERRE
A peine les élections gagnées et la première réunion de la majorité départementale UMP/UDI/DVD, lundi dernier, suivi d’un déjeuner convivial pour faire connaissance, Isabelle Debré s’est envolé Mardi pour la Tunisie avec une délégation d’élus parmi lesquels se trouvaient Valérie Pécresse, Eric Woerth et des personnalités comme Christophe Girard, Frédéric Mitterrand. Il s’agissait d’apporter leurs soutiens à ce pays qui a retrouvé la démocratie, avec l’arrivée au pouvoir de Béji Caïd Essebsi qui les a reçu dans son palais de Carthage. Occasion pour ses élus d’insister sur « le rôle majeur joué par la Tunisie dans la culture d’un islam modéré » et de souligner « les liens précieux et étroits entre la France et la Tunisie, car ce qui se passe ici nous concerne, nos destins sont liés ». Allusion bien sûr à cette attaque terroriste au musée du Bardo qu’ils ont visité en voyant encore les impacts des coups de fusils, Isabelle Debré ayant pris en photo l’impact d’une balle dans un bloc de verre protégeant une statuette antique. Ils se sont d’ailleurs recueillis devant la plaque commémorative des victimes. Jeudi, elle était présente à la séance d’installation du conseil départementale où Patrick Devedjian a été réélu président et où elle a éé élu Vice Président. Les délégations devraient être attribuées d’ici le 17 Avril prochain. Elle ne sait pas encore laquelle.
VACANCES RESTREINTES
Il n’y a pas que les économies budgétaires qui réduisent les prestataires extérieurs et les séjours de vacances tant du service Enfance/Education que de l’ESCAL qui a supprimé le séjour de Juillet pour une autre formule de type mini-séjour. Mais aussi le plan Vigipirate Attentats » mis en place depuis les événements de Janvier : « Cela empêche notamment à nos ados et enfants de sortir des limites de Vanves pendant les vacances. Un bien pour un mal ? Malgré nos craintes, jamais les Clubs 6/11 ans et 11/17 ans n’avaient accueilli autant de participants que lors des dernières vacances d’hiver » indiquait un courriel de l’ESCAL aux parents ses derniers jours en lançant les inscriptions pour les vacances de printemps.
POISSONS D’AVRIL A VANVES TRES BIEN FICELES
Deux blogs de Vanves ont très bien ficelé leur poisson d’Avril le 1er Avril dernier. Le blog de « Suisse Magazine » expliquait « les raisons cachées de la visite officielle de Hollande en Suisse » les 16 et 17 Avril prochains. « Bizarrement très peu d'informations ont fuité sur le sujet, et sur les vraies raisons de ce voyage. Mais la Suisse est un pays de montagne et il fallait donc lire entre les lignes .. de Sapin » écrivait son auteur en invitant à cliquer sur : http://news360x.fr/la-connerie-du-jour-michel-sapin-invite-la-suisse-a-entrer-dans-la-zone-euro/ « En effet, cette proposition n'était pas une c..ie comme le prétend Mickael. Confrontée à une hausse vertigineuse de sa monnaie et à l'impossibilité pour sa banque centrale de maintenir le taux CHF/Euro à un niveau raisonnable, il ne restait plus qu'une solution pour la Suisse, rentrer dans la zone Euro. Et c'est cette décision qui sera la principale annonce du voyage officiel de mi Avril, pendant lequel Hollande sera reçu à Berne et à Fribourg. Il sera également question de quotas d'importation d'abricots et des quotas de pêche, mais ceci est conjoncturel ».
Le blog de Cédric Davy (Vanves 92170) expliquait qu’un élu vanvéen devait participer à une émission de TV réalité de M6 à la fin d’année dont les acteurs sont des responsables politiques. « Il s’agit d’expliquer le fonctionnement d’une collectivité locale aux téléspectateurs de manière pratique.12 élus français sont concernés : députés, maire, conseillers départementaux, députés européens..Chacun va être suivi par une équipe technique pour montrer aux téléspectateurs qu’un élu va aussi acheter son pain, paie son loyer, va chez le docteur… » indiquait il en annonçant que « Suivant nos informations venant de l’équipe technique, le Maire de Vanves serait dans la liste finale avec 3 autres, maires de Capdenac en Aveyron, Mimizan Plage et Bondy »