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col du sire

  • LA FECLAZ QUASI JUMELLE DE VANVES ENTRE MOROSITE ET POLEMIQUE ET RECOURS

    Pendant ses vacances de février, généralement certains enfants de vanves font généralement un séjour dans le chalet de la ville au col de Sire, à la Féclaz. Mais là, vu les circonstances inédites provoqués par cette pandémie depuis presqu’un an maintenant, cela n’a pas été possible, comme pour les classes de neige ou de printemps. Occasion de pendre des nouvelles de cette station de moyenne montage au dessus d’Aix Les Bains sur le Mont Revard et Chambery. L’animation de ce dimanche 21 février, est de prendre son envol dans une mongolfière pour admirer les merveilleux paysages de Savoie Grand Revard dans cette station réputé pour ses courses de chiens de traineaux, et ses pistes de ski fond, seul possibilité d’activité qui est proposé puisque les télésiges et tirs-fesses sont en arrêt-covid-19… avec bien évidemment les para-pentes

    Mais dans cette station paisible, les polémiques et pétitions ne manquent pas comme à Vanves : Là bas, c’est un canon à neige qui fait débat là bas, pour s'assurer un manteau neigeux tout l'hiver, mais ce choix ne fait pas l'unanimité. Car le problème de ces stations moyennes montagne chaque année, est qu’elles sont confrontés à une raréfaction de la neige. Certaines stations se posent ainsi la question d'installer des canons à neige, coûteux en eau et en énergie, mais qui assurent un tapis blanc tout l'hiver. Un projet de ce type est bien avancé à la Féclaz

    Pour les commerçants de la station, la saison s'annonce morose. Paradoxalement, la neige est présente en abondance cette saison. Les parkings débordent mais la fermeture des remontées mécaniques rend impossible le ski alpin et prive donc les commerçants de la clientèle la plus lucrative. Ses élus ont donc pensé à cette solution : « Ça permettrait de nous sécuriser pendant une quinzaine d’années, investir sur l'été et lisser nos saisons» assurait Nicolas Guettaz, le patron des commerçants de La Féclaz, sur France Infos ses derniers jours qui représentent tout de même 250 emplois directs et 10 à 15 M€ de chiffre d'affaires, selon les saisons. 

    Les futurs canons à neige seraient alimentés par une retenue collinaire, un petit lac grand comme deux terrains de football, qui puisera l’eau d’une rivière souterraine. Mais plusieurs associations considèrent que cette opération n'est pas adaptée. Elles ont déposé plusieurs recours devant le tribunal administratif mais ont, jusqu'à présent, été déboutées. «Le canon à neige est une solution très coûteuse en fonds publics et pas pérenne. La montagne est particulièrement impactée par les effets du changement climatique. Les scientifiques le disent, le changement climatique est deux fois plus rapide dans les Alpes que sur tout l’hémisphere Nord. Il y a des problèmes d’eau, de température, de quantité de neige qui tombe de moins en moins années après année» explique Daniel Appel, de l'association Les amis de la Terre. En définitive, l'association juge déraisonnable de vouloir à tout prix faire du ski à 1 500 m d'altitude.


    Malgré tout, la station continue de communiquer sur ses belles conditions de ski avec 138 km de pistes ouvertes en ce moment malgré les annonces maintenant la fermeture des remontées mécaniques avec ses vacances de Février : « Rassurez-vous vos chiens de traineaux courent toujours, nos moniteurs ESF donnent toujours des cours de ski alpin débutants, nos restaurants sont toujours aux fourneaux pour la vente à emporter, nos pistes de luge sont de plus en plus rapides, nos sentiers raquettes sont de plus en plus féériques, nos accompagnateurs sont prêts à vous faire découvrir les merveilles de la nature, nos spas (privatisés) sont chauds et les conditions nordiques sont au top du top, nos professionnels ont hâte de vous faire découvrir de nombreuses activités de pleine nature : ludiques, insolites, roulantes et autres types de glisses... » communique-t-elle sur les réseaux sociaux. Sachant qu’elle dispose maintenant d’un Tipi Ludik Park, parc d’activités & location ouvert sur la nature, proposant des activités à la carte encadrées par des professionnels : location de matériel original pour découvrir le plateau de Savoie Grand Revard autour des tracés balisés,  vol captif en Montgolfière, rando airboard, vtt électrique sur neige, Fat bike, snooc, rando luge, trotti-luge (kicksled), zipfy, parcours nature & ludiques Evvo snowshoes, evvo marche nordique…

  • LES JOLIES COLONIES DE VACANCES DE VANVES A LA FECLAZ AU COL DU SIRE

    Pour prolonger le dossier de V.I. sur les 60 ans des Classes de Neige à la Féclaz, et les articles du Blog sur cet anniversaire, voilà sur un ton plus léger, un petit souvenir tiré d’un petit journal « Le col du Sire » réalisé lors d’une colonie de vacances de Juillet 1990, par l’équipe des moniteurs, Stéphane, Miloud, Alessandra, Sandrine, Jean Luc  dirigé par Fredéric  Dussart. Ils avaient transformé les paroles de la célébre chanson de Pierre Perret « les Jolies colonies de Vacances » en « la chanson de la Féclaz », à une époque où la CB se développait, où les moniteurs entretenaient quelques liens avec les colonies accueillies dans d’autres chalets apparenant à des villes de la région parisienne, et organisaient de multiples activités dont quelques jours en camping, une nuit dans un refuge, et des parties de football sur la prairie en face du chalet, à côté du tire-fesse

      

    « Les jolies colonies de vacances

    à la Féclaz, à la Féclaz

    Tous les ans, je voudrauis qu’on r’recommence

    Au col de Sire, au co de Sire

     

    Cette année, on a été gâté. Ils nous ont fait découvrir la CB

    On a pu se tremper dsans une piscine et se coucher sous la tente

    Des veillées, on en a eu des tas, des lus classiques au plus louffoques

    Et même un soir, on a rempkacé au pied levé les monos

     

    De 6 à 14 ans dans notre colonie du Col du Sire

    Nous avons pu découvrir la vie en collectivité

    C’est vrai que ce ne fut pas une sinécure pour nos monos

    Mais une chose est sûre : On repart avec eux à la Féclaz cet été

     

    Je vous done un p’tit grelot, cela nous change de Vanves

    Ici, on est assez cool, entre Fred, Miloud et les autres monos

    Je m’étrangle à cause des choux à la créme de dam ‘Tournache

    Mais on s’explose quand même au foot sur la prairie d’en face

     

    POuir nous amuser, on est servi entre les campings et les randos

    Le dirlo se prend pour Bébel avec sa spéléo, son VTT et ses poneys

    Les monos sont plutôt drîoles surtout lorsqu’ils sont anciens colons

    Ils nous secouent un petit peu. Même si on râle, on est content

     

    Quant aux potes,il y a deux bandes : les bourges et lesbeaufs

    Les uns au look fluo, les autres au loook populo

    Le terrain  de foot et la piste de danse sont leur terrain neutre

    Quand il s’agit de mettre la pâtée aux enfants de Puteaux

  • VANVES ET LES 60 ANS DE LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE (suite et fin) - 2 : LE CHALET

    Enfin, la ville de Vanves a célébré les 60 ans de la première classe de neige  avec ce dossier spécial de 4 pages dans Vanves Infos et ses documents à découvrir sur son site Internet. Pour sa part, Vanves au Quotidien revient sur ce ou plutôt ces chalets, car la première classe de neige se déroula au chalet de  l’Aurore avant que la ville de Vanves n’achéte, en 1965, le Chalet du Croc au col du Sire, où se succédent depuis maintenant presque 50 ans,  classes de découvertes et colonies de vacances et qui fut dirigé par un couple qui a marqué des générations de vanvéens : Denise et Georges Tournache.

     

    LES CHALETS : AURORE ET LE CROC

     

    La première classe de neige de Vanves s’est déroulé au chalet de l’Aurore qui appartient toujours à la Fédération des Œuvres Laïques de savoie qui perpétue ce souvenir, grâce à une plaque comémorative : « Cette première classe de neige est notre vitrine publicitaire. On s’en vante énormément pour vendre à l’extérieur notre chalet » expliquait son directeur. Il avait même reçu la visite d’Alain Savary en 1983, pour le 30éme anniversaire, en pleine guerre scolaire. « Ce chalet avait été choisi en 1953, parce qu’il était le plus grand et le plus ancien de la Féclaz ». Il est toujours au pied des pistes de ski (pour débutants) avec son tire-fesse, et au départ d’une des nombreuses pistes de ski de fonds de cette station. Seule la salle de restaurant est restée en l’état, avec le célébre escalier en métal, sur la façade sud où furent prises les photos sans cesse publiées. Les dortoirs aux étages, ont été remplacées par des salles polyvalentes, les jeunes accueilis étant hébergés dans deux bâtiments extérieurs.

     

    La Ville de Vanves a acquit en 1965 le chalet du Croc qui a été homoogué et inauguré en 1968. Il se trouve au lieu dit, le col du Sire à 2 km de la Féclaz, au sommet d’une falaise qui surplombe le lac du Bourget entre Chambery et Aix les Bains. Il est au pied d’une piste de ski avec tire-fesse. Il accueillait au début 2 classes de 36 à 39 éléves dont beaucoup se souviennent des chambres  aux lits superposés qui ont été remplacées à l’occasion de travaux effectués en 1986 et 1987 par des chambres plus confortables, conviviales de 3 à 4 et même 5 lits pour respecter les nouvelles normes de sécurité et de confort d’un tel  équipement public. Depuis cette époque, il n’accueille plus qu’une seule classe de découverte à chaque fois, qui se déroule dans l’une des pièces du rez-de-chaussée jouxtant la salle à manger et la bibliothéque. Il a vu de hautes figures vanvéennes séjourner dans ses murs lorsqu’ils étaient en culottes courtes, beaucoup se souvenant d’un certain Monsieur Martin, instituteur à l'école du Parc qui profite d'une retraite en Bretagne,  ou plus proche de nous, Frédéric Dussart, qui ont pendant de longues années, dirigés les colonies de vacances. 

     

    Mais la grande figure emblématique de ce chalet pour les génératons passées, sera toujours Denise Tournache, derrière ses fourneaux pour cuisiner des plats consistants et surtout des patisseries alléchantes comme les champignons glacés qui étaient très appréciés. Les Tournarche ont  été le premier couple à être recruté pour gérer ce chalet entre Décembre 1967 et 2000, Georges (qui a disparu avant que son épouse prenne sa retraite)  s’occupant des tâches matérielles, des petits travaux à la remise en état des paires de ski,  Denise de la cuisine et des repas avec sa petite brigade, tous originaire de Savoie. « Ils ont sacrifié leur vie à ce chalet où ils étaient 9 mois sur 12. Ah ! la cuisine de Mme Tournache. Et si les enfants savaient ce qu’elle aurait pu leur faire s’ils avaient été moins difficiles. Et M.Tournache, massif, qui leur faisait quelquefois peur. Les enfants ne les voyaient pas souvent, mais ils les connaissaient bien » se souvenait M.Martin interviewé par V.I. lorsqu’il avait pris sa retraite.