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Associations - Page 32

  • LA TROUPE SCOUTS D’EUROPE DE VANVES : 26 LOUVETEAUX APPRENNENT PAR LE JEU A DEVENIR DES HOMMES

    Le scoutisme est présent à Vanves grâce à une troupe de 24 louveteaux des Scouts d’Europe animée par une maîtrise composée de Frédéric Néouze, Alexis et Jean Bernier qui cherche à recruter un quatrième pour encadrer ses jeunes de 8 à 12 ans  afin de constituer 4 sizaines

    Auprès de ses 8/12 ans, ils développent une pédagogie dérivée, basée sur l’imaginaire du livre de la jungle, de Rudyart Kliping,  de manière à ce que les enfants puissent se référer à un modèle, un exemple à suivre. « Tout tourne autour de cet imaginaire. On les appelle les louveteaux, avec un chef, Akela, vieux loup, Bagheera la panthère noire, et Balou l’ours. A chaque fois, nous racontons une histoire avec des jeux. Tout est tourné autour de la pédagogie, le but est de faire grandir ses enfants. Ce n’est pas uniquement un centre aéré. On est là pour qu’ils deviennent des hommes » explique Frédéric Neouze,chef de l’Unité, c'est-à-dire  responsable de la Maîtrise et de la troupe en rappelant que « Les Scouts d’Europe est un mouvement qui a été fondé au milieu des années 1950 après guerre, par des hommes  qui étaient persuadés que la paix en Europe passeraient par l’union des peuples. Ce mouvement qui se réclame de la pédagogie de Badin Powell  est présent dans 15 pays et a été lancé en France par le pére Sevin, Jésuite dont Badin Powell disait que « c’est celui qui a le mieux compris ce que je voulais faire ! ». Nous sommes toujours dans cette filiation là ».

    Les cinq buts du scoutisme sont le sens concret, le sens des autres, le sens de Dieu, la santé et le développement du caractère. « Nous travaillons là-dessus, avec bien sûr la vie et la nature. Nous sommes très souvent dehors et le but est que les louveteaux puissent se dépenser grâce à des choses qui sont adapté sà leur âge, avec une pédagogie qui est d’apprendre par le jeu » explique t-il lors d’une sortie dans le parc F.Pic voilà plus d’un mois. Ce jour là, ils ont commencé par une histoire pris dans le livre de la jungle – « ceux qui ne font pas de bruit, les yeux qui voient dans l’ombre, ceux qui portent ses signes  sont mes fréres » - sur lesquels la Maitrise a fait réfléchir  les louveteaux lors d’un « Conseil Rocher » en  demandant comment ils peuvent l’appliquer. Après un échange pour savoir comment ils ont compris l’histoire, pour qu’ils donnent leurs idées sur comment le mettre en place. Et ils pris une résolution pour l’activité en disant « pendant l’activité, à tel moment, on va mettre en place « faire silence » pendant la chasse (le jeux), qui a toujours un rapport avec l’histoire,  c'est-à-dire ne pas faire de bruit plus que nécessaire » a-t-il expliqué. Le jeu consistait à retrouver Mowgli à travers différentes épreuves : Des petits ateliers pour lerur rappeler deux techniques dont le sémaphore, puis une chasse…avec  un jeu d’approche sans faire de bruit, délivrer mogwli dans un endroit sombre à partir du principe du jeu du sous marin, avec la danse de kaa  au final

    Ainsi,  chaque sortie, donne lieu à une nouvelle histoire, mais aussi un travail sur une valeur de jungle – sur le silence lors de cette sortie,  sachant que durant tout ce trimestre, ils ont travaillé sur la fraternité, en ayant commencé sur l‘accueil, puis l’unité, l’appartenance au groupe, et là le silence. « A chaque fois nous définissons un thème par activité avec une sagesse de jungle que ce soit  au parc F.Pic, au bois de Clamart…sur un rythme de quinze jours, sauf pendant les vacances scolaires, un camp étant organisé pour les grandes vacances, durant 5 jours consécutifs. C’est pour beaucoup, la première fois que les louveteaux quittent le domicile familial, et c’est parfois difficile. C’est apprendre l’autonomie qui n’est pas toujours évident, surtout pour ceux qui n’ont pas fait de colonies de vacances ou de classes de neige. 5 jours sans les parents, à dormir sous tente à faire la cuisine au feu de bois, c’est complètement dépaysant. Pour la Maîtrise, c’est très exigeant et fatiguant.   Moins d’activité, on perdrait le bénéfice du travail éducatif, et cela deviendrait du centre aéré, parce qu’il faut de la continuité »

    A suivre...

  • JOURNEE DES DROITS DE L’ENFANT : 10 ANS POUR LA CHARTE VANVES « VILLE AMIE DES ENFANTS »

    C’est l’occasion de rappeler que la ville de Vanves l’a signée le 11 Octobre 2006, renouvelée en 2008 et en 2015 à chaque fois  pour une durée de 6 ans. C’est le cas pour  plus de 250 villes en France dont plus de 8 dans les Hauts de Seine (Courbevoie, Issy, Le plessis, Levallois, Malakoff Puteaux et Boulogne). La ville de Vanves privilégie comme valeur fondamental le bien être de l’enfant et l’adolescent dans la cité et le respect de leurs droits dans l’élaboration des projets municipaux. Elle a donc réaffirmé voilà un an,  ses objectifs définis dans une convention : Mettre en oeuvre la convention des droits de l’enfant dans les actions publiques locales vers les enfants, les jeunes et leurs familles. Développer des actions innovantes pour apporter les réponses les mieux adaptées aux situations que connaissent les enfants et les  jeunes en particulier les plus fragiles. Encourager les enfants et les jeunes à être acteurs de la vie sociale. Faire connaître les droits de l’enfant et à en évaluer l’application sur le territoire.

    Elle a pris plusieurs engagements : Ainsi elle devrait proposer au moins une fois dans le cours du mandat, une consultation des 16/18 ans. Elle relaie les opérations proposées par l’UNICEF comme la Nuit de l’eau (22 Mars) dont le but est de collecter des fonds pour aider des pays à améliorer l’accés à l’eau potable dans des structures telles que des hôpitaux ou des écoles (600 € avaient été récoltés pour le programme Wash à destination des enfants du Togo) ;  la journée internationale des droits de l’enfant qui s’est traduit le 25 Novembre 2015 avec une sensibilisation au handicap en visant les enfants des centres de loisirs, avec des ateliers animés par l’APF, la police muncpale, l’association Action Passerelle, notamment basket fauteuil, sensibilisation aux dangers de la route. La ville  associe le comité UNCICEF 92 aux manifestations de la ville (forum des associations, CMJ, fêtes de quartiers, village des terroirs, stand au marché lors de la semaine des droits de l’enfant…).

    Chaque année, la ville a fêté l’anniversaire des droits de l’enfant : Inauguration du square des droits de l’enfant prés de la rue A.Comte, village des droits de l’efnant à l’accueil de loisirs élémentaires Cabourg, exposition Janus Korczak pére fondateur des droits de l’enfant, médecin-pédiatre et écrivain polonais considéré comme l’un des précurseurs de la pédagogie institutionnelle et la mise en pratique des droits de l’enfant, réalisée par des bénévoles de l’UNICEF à la Palestre… « C’était encore un monde idéal lorsque vous avez fait le dossier de candidature, c’était l’époque où la mise en place des nouvelles activités périscolaires s’appuyait sur la volonté de ne laisser aucun enfant livré à lui-même L’accroissement des effectifs d’enfants pouvant bénéficier d’heures éducatives était fondamental pour la ville » constatait alors l’oppositon municipale par la voix de Jean Cyril Le Goff (PS) qui regrettait qu’à la Rentrée 2015,  toutes ces bonnes mesures soient remis encause  avec l’abandon de la gratuité. « On avait déjà un haut niveau d’intervention. Je crois que nous restons très compétitif dans ce domaine » avait répondu B.Gauducheau (UDI) qui affirmait alors avec Xavière Martin, Sandrine Bourg et Erwan Martin « être attentif à  toutes les idées qui permettront de valoriser et renforcer la promotion des droits de l'enfant. Nous encouragerons la créativité et l'émergence des projets privilégiant notamment le civisme et la citoyenneté. Nous sommes également très attachés au maintien de relations proches et constructives avec les bénévoles de l'antenne locale de l'Unicef qui font preuve d’un engagement sans faille ».

  • LA LICRA TOUJOURS VIGILANTE A VANVES S’INQUIETE DES EFFETS « TRUMP »

    La section Licra de Vanves a tenu sa 32éme assemblée général « au lendemain du triste anniversaire des odieux attentats du 13 novembre 2015 » comme l’a noté Monique Abecassis sa présidente qui a eu une pensée pour ses 130 morts et aux 413 blessés dont 27 seraient encore hospitalisés. Et au lendemain de l’élection de Donald Trump : « L’inimaginable s’est produit aux Etats Unis. Le plus terrible c’est que de nos jours on peut trouver des « Trump » dans l’Europe entière… »).

    Occasion pour sa présidente de rappeler certains faits : appel contre l’Islamisme radical de 41 français musulmans malgré quelques omissions, reconnaissance de la responsabilité de la France  dans l’abandon des harkis et les massacres de ceux restés en Algérie. Mais développement sur les réseaux sociaux, des discours racistes antisémitismes, homophobes, des incitations à la haine, à la violence, l’apologie du terrorisme et  parfois même appel au meurtre face auxquels les géants du web ne réagissent pas. «Il faut savoir que chaque citoyen peut signaler des commentaires racistes, antisémites ou malveillants en saisissant l’Unité de lutte de la plate-forme PHAROS , il suffit de taper sur internet : internet-signalement.gouv.fr et que  la LICRA s’est investie dans la production de contre-discours. Une formation de militants est en préparation » a-t-elle indiquée en rappelant que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme a été érigée en grande cause Nationale, avec la création d’une DILCRA (délégation ministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme) sous la direction de Gilles Clavreul,  en charge de la lutte contre la haine et les discriminations. Elle a mis en place un plan qui a mobilisé 250 associations et institutions pour lutter contre la haine  à partir d’idées simples:  Sévir contre les racistes, et  sur internet et les réseaux sociaux. Eduquer et mobiliser. Avec des résultats, puiqu’après 4 années de baisse, les actes racistes et antisémites sont maintenant stabilisés, corroborés par  les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur : Baisse de 35% sur les 12 derniers mois et baisse de 80% au premier trimestre 2016 par rapport au premier trimestre 2015.

    Pour la section de Vanves  l’année 2015  fut une année de rencontres, riche en chaleur humaine et en enseignements avec tout d’abord  les jeunes scolaires grâce à «des enseignants du collège St Exupéry qui, dans un contexte parfois difficile, s’acharnent depuis près de 20 ans, à libérer deux heures dans des programmes déjà chargés, pour éclairer  les jeunes consciences avant que cette mémoire vivante ne s’éteigne à jamais », grâce aux témoignages de Robert Wajcman rescapé d’Auschwitz 3, arrêté à l’âge de 14 ans et de Charles Baron, rescapé des camps d’Auschwitz et de Dachau après 30 mois de détention. Occasion de rendre hommage à ce dernier décédé le 4 octobre à Paris  : «  Il fut notre témoin auprès des jeunes des établissements scolaires depuis 1997.  Notre passeur de mémoire, s’en est allé mais son souvenir restera gravé dans la tête et dans le coeur de ceux qui l’ont écouté ». Ensuite, tous ceux qui ont rejoints cette section de la LICRA  au cours de ses actions au travers des hommages - journée mondiale de prévention des crimes contre l’humanité dédiée aux victimes de la shoah, centenaire  du génocide arménien organisé par la ville – ces projections de film comme « les Héritiers », ces débats comme lors de cette AG avec Mohamed Sifaoui, journaliste, écrivain et réalisateur, spécialiste des mouvements islamistes et des groupe terroristes  sur « République et radicalisation »…

    « C’est une richesse pour une commune d’avoir une section de la LICRA aussi active avec des gens qui portent haut son message » a constaté Bernard Gauducheau  maire de Vanves.  « On n’est jamais assez nombreux pour faire face aux errements du passé… alors qu’il faut être là, vigilant…Les personnes humaines, sincéres, honnêtes vont devoir se mobiliser pour faire face aux tentatives de déstabilisations…Il faut se préparer à agir et à réagir à tout ce qui se prépare » a-t-il expliqué en reconnaissant qu’il n’a jamais eu un sentiment aussi fort de retour du racisme, et en ayant pour objectif de travailler sur le « vivre ensemble ». D’ailleurs une des anciennes collègues qui a été adjointe au maire de Bertrand Delanoë et qui est en charge des sections de la LICRA en Ile de France, a expliqué que « les élus locaux qui connaissent le mieux la population, savent qu’il faut agir, car nous sommes menacés par l’extrêmisme identitaire de l’extrême droite qui utilise la laïcité comme machine de guerre contre les musulmans, et de l’autre côté par l’extrêmisme identitaire de ceux qui veulent rejeter tous ceux qui ne sont pas musulmans. Et nous, nous essayons de trouver un chemin dde crête pour défendre le « vivre ensemble », car il y a des gens quui veulent vivre ensemble » a déclaré Mireille Flam en ajoutant : « Il y a un signe politique très fort à envoyer  avec les présidentielles, grâce des élus qui veulent faire vivre cette idée de tolérance, qui veulent faire évoluer le modèle de laïcité »