Comme prévu, cette élection n’a réservée aucune surprise, sauf cette brusque montée tension d’entre deux tours qui a provoqué quelques incidents devant un triste constat, même si cela ne plait pas en haut lieu vanvéen de le dire : Non seulement la majorité municipale a gagnée démocratiquement tant aux régionales que départementales, mais au profit d’un seul élu : Bernard Gauducheau qui truste les trois niveaux de collectivités locales depuis Juin 2020 : Municipale, Départementale grâce à sa belle fille maire adjointe chargée de la solidarité et régional où il est reconduit, pour la troisiéme fois.
Ainsi Sandrine Bourg fait partie, avec Yves Coscas des 20 nouveaux élus qui rejoignent le Conseil Départemental des Hauts de Seine, soit près de la moitié de l’assemblée. Parmi eux, quatre maires : Jean-Yves Senant (Antony), Agnès Pottier-Dumas (Levallois-Perret), Jean-Christophe Fromantin (Neuilly-sur-Seine) qui revient siéger, et Guillaume Boudy (Suresnes). La quasi-totalité des conseillers sortants qui se représentaient, a été réélue au sein de l’assemblée, généralement dans un fauteuil, avec quelquefois des scores de maréchal : 68,68% pour G.Siffredi, président du CD 92 à Châtenay, 64,35% pour PC Baguet à Boulogne… Alors que la majorité LR/UDI comptait 38 sièges (sur 46) lors de la précédente mandature, ils seront désormais un peu moins, 34, à composer la majorité départementale, puisque l’opposition compte désormais six cantons après avoir raflé Châtillon et Colombes-1 à la droite. «Quelque part, ça rééquilibre un peu. Il y avait trois cantons communistes et un socialistes, maintenant, il y a trois communistes et trois socialistes/verts… ça va être plus embêtant chez eux que chez nous puisque nous sommes rassemblés et unis» a commenté Georges Siffredi, président sortant, devant quelques journalises en ajoutant «On perd Colombes et Chatillon dans le droit fil des municipales, ce qui démontre bien que les élections départementales sont bien des élections locales». Enfin, il a posé les jalons de la mandature à venir : «Nous aurons un beau projet qui sera basé sur trois piliers : la solidarité, l’attractivité et le développement durable. Nous allons démontrer aux pseudos écolos que la vraie écologie, ce n’est pas simplement trois petits vélos. Ça va plus loin que ça !».
A la région Bernard Gauducheau fera partie des 120 conseillers régionaux de la majorité Libre/LR/UDI sur 209 qui siégeront puisque Valérie Pécresse (Libres !, ex-LR) a été largement réélue à la tête de la région IDF avec 45,5 % des suffrages, contre l’union de la Gauche (34 %) le FN (11%) et LREM (9,4 %) avec une abstention de 67% (69% au 1er tour). L’alliance des trois candidats de gauche n’y aura rien fait, une partie d’entre elle ne se reconnaissait pas dans cete alliance EELV-LFI : «Les verts et les insoumis ont un problème avec la République, et une partie de l’électorat socialiste ne se déplacera pas pour eux pour ces raisons» avait prévu un ponte du PS. Un vrai recul pour la gauche, puisque en 2015, le candidat PS Claude Bartolone raflait 42 % des suffrages, soit huit points de plus. Durant l'entre-deux tours, Pécresse s'était posée comme «le seul rempart face à la gauche extrême», stigmatisant une alliance formée par les Verts, la France insoumise et le Parti socialiste qui a « perdu sa boussole républicaine». En tous les cas, la mobilisation a été totale à droite, en ne laissant rien au hasard. Son équipe a regardé sur les listes électorales qui s’étaient abstenus dans les villes de droite et plus particulièrement de l’ouest Francilien. Puis ils les ont appelés, et des tractages ciblés ont été organisés avec à la manœuvre Geoffroy Didier, conseiller régional et député europén LR…
Ses prochains jours, après l’installation de la nouvelle assemblée émue le 27 Juin, Valérie Pécresse devrait «se concentrer sur la relance de l'économie et le retour à l'emploi» dans une région Ile-de-France très marquée par la crise. Parmi les premières mesures qu'elle prendra dès juillet, elle procédera ainsi à «l'annulation de la part régionale de la dette Covid des PME-TPE» comme elle l’ annoncé vendredi «La mesure qui concerne les 7.000 entreprises aidées via le fonds Résilience coûtera 37,5 M€».E lle va également mettre en route rapidement «le doublement des brigades de sécurité dans les lycées». Sans hausse d'impôts. Elle mettra en place la prime de 6.000 euros pour aider les Franciliens qui habitent ou travaillent à l'intérieur de la zone à faible émission (ZFE) de la MGP à acheter un véhicule propre.