Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 12

  • LES 70 ANS DE LA DEDICACE DU MONASTERE SAINT BATHILDE DES BENEDICTINES DE VANVES

    Les sœurs bénédictines de vanves ont célébré mercredi dernier les 70 ans de la Dédicace de leur monastère et surtout chapelle Saint Bathilde. Ainsi, un 28 Mai 1949, leur église a été consacrée par le nonce apostolique Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII. Elles étaient à l’époque prés de 75 et disposaient de leur premier véritable monastère construit entre 1934-36 par les fréres Perret  et le moine architecte Don Paul Bellot (1876-1944) qui a véritablement créé un bâtiment d‘avant-garde avec la brique de Vaugirard,   une chapelle à nef unique avec une charpente métallique, une toiture en fibro-ciment, un campanile à 3 cloches, un cloître fermé. Le prieuré avait été inauguré par le cardinal Verdier le 25 Mars 1936 et la chapelle a été consacrée le 28 Mai 1949 par le futur pape dont une plaque apposée à gauche de l’entrée rappelle le souvenir ainsi que les traces des doigts du futur pape sur les croix de consécration apposées dans l’édifice.

    Mgr Angelo Roncalli, avait été appelé en urgence par la supérieure de sa communauté des bénédictines de Vanves, Sœur Martin, 95 ans, au caractère très trempé, pour consacrer l'église du Christ-Rédempteur. Le futur Jean XXIII avait alors accepté de remplacer au pied levé le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris, mourant. « Mon métier préféré, c'est d'être bouche-trous », répondait alors le diplomate, trop content de s'échapper d'une nonciature où il étouffait.

    Il est intéressant de noter qu’en 2019, l’association Les Amis des Monastères à Travers le Monde (AMTM) célébrera à la Rentrée 2019 ses 50 ans. Elle  a été créé en 1969 suite à l’encyclique Fidei Donum de Pie XII appelant tous les croyants à une sorte de mobilisation générale au service de l’expansion de la foi. Cet appel fut entendu par les abbés bénidictins qui créerent le Secrétariat de l’AIM (Aide à l’implantation Monastique) ancêtre de l’AMTM , confié à Dom Marie de Floris qui installe son siége à Vanves

  • RETOUR SUR UNE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER A VANVES (suite et fin) : L’ILOT GREC SEME LE TROUBLE AUTOUR DU SQUARE DE L’INSURRECTION

    Si l’entretien et le développement arboré du parc Frédéric Pic ne pose pas trop de problémes – à condition d’expliquer – il n’en est pas de même pour d’autres espaces verts comme l’ont constaté les participants à la réunion publique de quartier du 21 Mai dernier consacré au Centre Ancien-Saint Remy avec le projet de réaménagement du square de l’insurrection

    Le square de l’Insurrection aménagée en 1977 est un espace sensible. Il avait servi pour accueillir le marché pendant les travaux du Centre Administratif/théâtre/Bibliothéque et de la tour d’habitation, et du coup, il avait été réaménagé en espace vert après par l’équipe d’André Roche, requalifiée une première fois voilà quelques années (sous le mandat de Gérard Orillard),  avec l’implantation d’une stéle (sous le mandat du socialiste Guy Janvier) rendant hommage aux vanvens victimes de la barbarie nazie). Une tentative de rebaptiser ce carrefour et son square du nom de Gérard Orillard (sous le mandat du gaulliste Didier Morin) avait échoué, sous la pression des anciens combattants, surtout communistes, car à leurs yeux, le nom donné à ce carrefour rappelait l’acte héroïque (et un peu fou) de jeunes résistants issus de leur rang, abattus par une patrouille allemande au moment de la libération. On ne touche pas un symbole

    Il n’empêche que le maire de Vanves a présenté ce jour là un projet de requalification de cet espace vert afin de le valoriser, alors qu’il parait délaissé, afin de renforcer son aspect végétal, avec de nouvelles végétations et plantations, tout en confortant le lieu de mémoire, avec cette stéle et ce magnifique Séquoia à côté, et cet arbre de la Paix. «L’objectif est d’en faire un véritable espace vert organisé avec un véritable aspect végétal comme on l’a fait pour le square du 11 Novembre » a-t-il expliqué. Mais là, où l’assistance a commencé à tiquer c’est lorsqu’il a annoncé l’aménagement d’un kiosque pour vendre des journaux et magazines, depuis la fermeture de la boutique en haut de la rue A Fratacci, et surtout d’un espace de restauration/vente à emporter.  Il a alors laissé la parole à l’initiatrice de ce projet – une première pour un projet commercial dans ce genre de réunion – dénomé « L’Ilôt Grec ». Des riverains ont fait part de leurs craintes sur les nuisances engendrés, bruit, odeur, déchets dans des poubelles qui débordent, demandant s’il y aura installation de chaises et de tables, ce qui ne sera pas le cas etc…jusqu’à ce que le maire s’énerve quelque peu en assénant : « Si vous êtes peu gêné par la sanisette, vous ne le serez pas par le Grec ». Arguments peu convaincant aux yeux de ses riverains, des anciens combattants et surtout de ceux qui sont à l’initiative de l’installation de la stéle à la mémoire des déportés vanvéens