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  • VANVES EN CAMPAGNE ET A LA CAMPAGNE : PLEIN DE TETES DE LISTES A VANVES

    Les têtes de listes franciliennes devraient défiler cette semaine au salon de l’agriculture alors que l’atmosphére est plutôt tendue « lourde comme jamais » selon les responsables syndicaux. Jean Paul Huchon (PS) devrait ouvrir le bal des visites dominicale en passant une bonne partie de l’après midi dans les allées, précédée d’une heure par Valérie Pécresse (UMP) qui devrait revenir avec Nicolas Sarkozy le 5 Mars. Alain Dolium (Modem) devrait suivre les pas de François Bayrou dans sa visite dominicale. Mardi ce sera au tour de Cécile Duflot (Verts), puis Jeudi d’Anne Hidalgo tête de liste PS à Paris avec Bertrand Delanoë…. en dehors d’autres dont l’objectif sera de battre le record de la durée… de Jacques Chirac attendu Vendredi. Et tout cela sur le territoire de vanves, car les têtes de listes franciliennes ne manqueront pas de passer par le stand francilien installé dans le Hall 7 (dit Palais Sud), c'est-à-dire à Vanves… qui va devenir le centre de l’Ile de France pour une semaine.   

     

    LORSQUE VANVES ACCUEILLAIT UNE FOIRE AGRICOLE

     

    Le salon de l’agriculture qui se déroule à nos portes où nos vedettes politiques, surtout franciliennes,  vont venir caresser le cuir des vaches tout au long de cette semaine devrait nous rappeler que Vanves a accueilli aussi sa foire agricole dont parlait « Le petit journal Agricole » entre les deux guerres mondiales, avec des photos notamment d’un lot de vaches flamandes attendant le passage du jury ou d’un cheval examiné par ledit jury ou encore d’un lot de bêtes vendues attendant leur départ à l’abattoir. Vanves a accueillit une foire agricole qui se tenait pendant plusieurs jours dans toute la ville, où les produits agricoles et de l’élevage dominaient. Il est  vrai, qu’hormis quelques pépiniéristes et fleuristes, « son territoire n’a jamais permis de faire de la culture intensive. Ce ne sont pas ses 500 ha de territoire qui pouvaient la ranger parmi les grosses productrices de céréales. Il y a pourtant des traditions rurales à Vanves » reconnaissait le journaliste de l’époque en rappelant le souvenir des vignes remontant à 998, l’élevage développé par les moines de l’abbaye de Sainte Geneviève à qui appartenaient les terres de Vanves, la fabrication du beurre… « Ce sont ses raisons qui l’ont aménée à accueillir une foire agricole qui rassemblait de nombreux cultivateurs des environs venus admirer et trouver tout ce qui leur était nécessaire comme outillage, matériel, graines, semences, chevaux, volailles, bœufs, vaches laitières, moutons, et porcs ».

     

    Ainsi en 1922, cette foire s’est étalé du 18 Juin au 16 Juillet avec nombreux concours, animations, expositions qui se déroulaient sur tout le territoire de la commune : Une exposition d’horticulture place de la République, de vaches laitières et autres animaux place Etienne Jarrousse, avec concours de chiens de beauté  de beurres et fromages. De nombreux prix étaient remis dont celui de la ville de Vanves, avec des médailles de M.Pic, maire de Vanves etc…. Plusieurs animations étaient programmées tout au long de ce mois : courses à pied, à bicyclette de Saint Remy à la Vallée de Chevreuse (aller-retour) qui attiraient 120 participants, fêtes enfantines, défilé costumé des enfants et goûters, bals organisés par la Caisse des Ecoles, le Patronage Laïque, la Jeunesse Républicaine, les colonies scolaires, la Société Scolaire du Secours Mutuel, l’association philomatique… Cette foire de Vanves qui s’est renouvelé en 1923 avec un défilé musical, puis en 1924  avec une exposition industrielle et commerciale n’avait d’agricole que le nom, puisque de nombreuses animations s’y étaient ajoutées. Mais c’était bien avant qu’un salon de l’agriculture et une Foire de Paris ne soient organisé tout à côté.

  • A VANVES CA DECOIFFE : DU CRU, DU NU, DU VENT

    ARTDANTHE CONTI (NU) ET PERSEVERE

    Finalement le seul mérite d’Artdanthé aura été de faire parler de Vanves avec le Nu. L’année dernière, c’était plus ou moins des spectacles sordides, critiqué jusqu’à la page « culture » de Libé. Aujourd’hui, comme l’expliquait Le Monde dans son édition du 26 Février, le festival ArtDanthé de Vanves et le Centre d’Art Contemporain de Bretigny parraine une coproduction « Parterre » qui fait des ravages actuellement dans les théâtres parisiens. « Une petite bombe spectaculaire de 10 mm bien préparé, respectant le spectacle officiellement présenté », qui « se déroule juste avant que le noir ne se fasse et sans qu’aucune confusion soit possible » selon leurs instigateurs, Anne Vigier et Franck Apertet. « Ils surgissent par surprise au milieu du public quelques minutes avant le débit d’un spectacle. Ils grimpent sur le plateau et plongent tranquillement sur les spectateurs façon rock star. Après avoir roulé, portés à bout de bras  par les spectateurs jusqu’en haut des gradins, ils remontent sur scéne, se déshabillent totalement et replongent » raconte le Monde. L’objectif est simple : « contrecarrer joyeusement et avec beaucoup d’esprit les pratiques culturelles et artistiques trop cadrées mettre le bordel en injectant du vivant, du cru, du nu ! ». A quand à Vanves ? Pour au moins que les vanvéens en profitent ou soient édifiés ? Ou sinon ce serait bien dommage de ne pas profiter de savoir où passent l’argent public, c’est à dire nos impôts !

     

    WEEK-END DE TEMPÊTE

    Il ne s’agit pas du tout de la campagne que l’on oublie le temps d’un week-end. Encore que certains partis politiques devraient être présent sur le marché pour distribuer leur programme. Même la tête de liste UMP/NC du 92, André Santini, devrait être sur le marché entre 12H et 12H30, entouré par Isabelle Debré et Bernard Gauducheau, l’un de ses co-listiers. Non, là, il s’agit de la vraie, avec des vents de 120 km/h qui devrait amener la ville à fermer le parc F.Pic. Rappelez-vous, 20 ans plus tôt, une autre tempête, le 2 Février 1990 avait fait des dégâts avec des vents soufflant à 120 km/h entre 12H et 22H qui déchirèrent en deux le grand cèdre du pavillon de la Tourelle, abattirent quelques arbres dans le parc F.Pic….obligeant les responsables de la piscine municipal à évacuer le public pour raison de sécurité. 120 Km/h comme ceux prévus ce week-end dans le bassin parisien.

    Vanves Au Quotidien rappelait, bien évidemment, le 26 Décembre dernier, ce qui s’était passé exactement dix ans plus tôt le 26 Décembre 1999 : « Prés d’une centaine d’arbres ont été arrachés dans le parc F.Pic, dont toute la lignée de peupliers (une quarantaine) entourant le bassin,  provoquant sa fermeture pendant plus d’un mois (jusqu’au 5 Février)  un cèdre d’une dizaine de mètre s’est même écrasé sur le toit du bâtiment principal de l’école du parc alors que la couverture de son préau était entièrement arraché, ainsi qu’un magnifique hêtre tout prés du Pavillon de la Tourelle qui l’a échappé belle, sa propriétaire, Mme Valleise à l’époque, en était malade même si elle avait échappé au pire. Quinze arbres fragilisés ont dû être abattus quelques jours aprés.  D’autres écoles avaient subies des dégâts, Marceau avec la chute d’un mur mitoyen, l’école du centre avec celle d’un plafond, Gambetta avec celle de tuiles faîtiéres.  Au PMS André Roche, Armand Dumas dit Titi qui avait ouvert les portes vers 7H restait calfeutré dans sa loge (des gardiens). Il raconte avoir vu la house stocké pour les sauts en hauteur derrière l’un des buts du terrain d’honneur s’envoler et traverser tout le terrain de foot. Mais pas les baies vitrées de la piscine municipale côté grand Bassin, et petit bassin/pateaugoire-solarium voler en éclat et provoquant sa fermeture pendant plusieurs mois. Le parc Michelet était aussi durement touché avec prés de 80 arbres abattus, 200 m2 de toitures endommagés. Les sapeurs Pompiers de la BSPP ont effectués à Vanves entre 6H30 et 9H plus de 60 interventions (130 au bout de deux jours) uniquement dans la ville… sans compter la police pour 13 toits abîmés, 190 cheminées ou antennes TV arrachées, 6 pour des arbres cassés ou tombés, des palissades effondrées  etc… »

  • VANVES EN CAMPAGNE ET A LA CAMPAGNE AVEC LE SALON

    Dés demain, le salon de l’agriculture ouvre à Vanves (et à la Porte de versailles) puisqu’une partie du parc des Expositions (Palais Sud ) se trouve sur le territoire de notre commune. C’est d’ailleurs au deuxiéme étage de ce bâtiment que se trouvera le stand de la Région Ile de France (Hall 7-2 Allée K) que ne manqueront pas de visiter l’ensemble des candidats aux Régionales à 15 Jours du 1er tour, et d’insister sur leurs propositions sur lesquelles nous reviendrons bien sûr en abordant d’autres questions qui font débat que les transports, le logement etc…en commençant par la vidéosurveillance qui a suscité une réaction citoyenne.

     

     

    UNE SEMAINE CONSACREE A L’AGRICULTURE

     

     

    LE LAIT EN VEDETTE

    Les producteurs franciliens proposeront une découverte initiatique des terroirs franciliens, preuves vivantes que la campagne commence aux portes de Paris : 5000 agriculteurs franciliens produisent quotidiennement des denrées alimentaires et sont à l’origine de nombreuses initiatives qui participent au renouveau des territoires ruraux (fermes pédagogiques, cueillettes, foires et fêtes agricoles… Ils devraient organiser et participer à des animations nouvelles sur cet espace francilien du salon, notamment autour de la filière laitiére francilienne afin de valoriser sa production régionale. Ainsi au travers de la Maison de l’Elevahe et avec l’appui du CERVIA (Centre de Valorisation et d’Innovation Agricole et Alimentaire de Paris Ile de France) est étudié depuis quelques mois, le concept de distributeurs de l’air « du producteur au consommateur »  au cœur des villes, notamment da,s les gares, devant le stations de Vélib.... 120 éleveurs laitiers franciliens, 20 millions de litres de lait et 12 millions de consommateurs sont concerné.

    Pour la première fois sur ce stand francilien, un distributeur de lait frais sera présenté, et les visiteurs pourront déguster un verre de lait ou acheter des bouteilles de lait en provenance d’exploitation francilienne. Mais ce n’est pas tout car le 2 Mars, après la fermeture des portes du salon, une « vente privée » nocturne sera organisé sur le théme « faîtes votre marché pour votre dîner 100% francilien », occasion pour des exposants de proposer à la vente leurs produits les plus emblématiques : asperges d’Argenteuil, haricots d’Arpajon, Pomme de terre Belle de Fiontenay, Brie de Meaux, ou de Melun, coquelicots de Nemours, Noyau de Poissy, Menthe poivrée de Milly….

     

    LES MEILLEURES TERRE A BLE

    Une façon de démontrer que notre région capitale recèle de produits rares, savoureux et typiques  dont la production est encore assurée et que l’on peut trouver sur nos marchés de Vanves et de Malakoff très fréquentés par les vanvéens. Occasion de rappeler, puisque nous sommes en campagne électorale et régionale, que sur la superficie de 1 166 000 ha que représente l’Ile de France 583 000 sont occupés par des terres agricoles dont 576 000 ha de surfaces utiles dont 70% produisent des céréales (blé tendre), 13% des oléagineux (colza), 6% des betteraves industrielles, sans compter les protéagineux et les jachères, avec 4% seulement pour les fruits et légumes. Alors qu’il se consomme en Ile de France 4 fois plus de légumes  (470 000 tonnes) qu’il ne s’en produit (120 000 tonnes), la proportion pour les fruits passant de 1 à 20 (20 000 tonnes produit contre 440 000 tonnes consommées).  Championne pour le persil, le cresson, et les radis, notre région produit également 38 000 tonnes de salades par an (pour 23 000 tonnes consommées). Enfin,  moins de 1% du cheptel français broute dans les prairies franciliennes

     

    VIDEOSURVEILLANCE :

    UN RESEAU DE LUTTE FRANCILIEN

     

    Il n’y a pas que les verts à être contre la vidéosurveillance dont la tête de liste en IDF, Cécile Duflot, propose de remplacer les caméras de vidéosurveillance par une plus forte présence humaine. « Alarmé par le mirage sécuritaire conduisant au développement de la vidéosurveillance dans l'espace public, accentué notamment par la loi Loppsi 2 »,  les responsables franciliens de la Ligue des droits de l'Homme  (LDH) ont annoncé  la création d'un « réseau de lutte contre la vidéosurveillance en Ile de france » afin de dénoncer « une technologie au coût exorbitant, emblématique de la mise en place d'une société de surveillance généralisée ». Ce réseau aura notamment pour mission « d'organiser des actions d'information des citoyens et d'opposition à la vidéosurveillance en IDF » indiquent ils dans un communiqué en soulignant que « le gouvernement prévoit de tripler en deux ans le nombre des caméras de vidéosurveillance dans l'espace public en France (de 20.000 à 60.000) et d'investir 20 ME d'argent public ».

    A Paris, « le gouvernement, soutenu par la mairie, s'apprête à mettre en oeuvre un premier plan d'installation de 1.250 caméras dans l'espace public pour un coût estimé de 300 ME. En Ile de France, certaines municipalités ont déjà franchi le pas (Levallois-Perret, Puteaux, Bondy,...) » indique la LDH en déplorant « les campagnes de désinformation orchestrées par un certain nombre de municipalités et d'élus franciliens concernant la vidéosurveillance qui visent à masquer l'absence de preuve d'efficacité de la vidéosurveillance dans la lutte contre la délinquance et le terrorisme, et ignorent sciemment les risques d'atteintes aux libertés publiques. Elles symbolisent une volonté d'imposer une politique de répression au détriment d'une approche préventive de la violence dans notre société ». Ainsi ce nouveau réseau « contribuera à informer et alerter les Franciliens sur un fiasco programmé en s'opposant au développement d'une technologie au coût exorbitant, emblématique de la mise en place graduelle d'une société de surveillance généralisée ».