A LA MAIRIE, 3H10 D’ECHANGES
N’EST-CE PAS TROP LONG ?
Avec 3H10 d’échanges, la réunion publique de quartier du Centre Ancien-Saint Remy mardi soir s’est situé entre les 2H30 à Larmeroux le 28 Mai dernier et les 3H45 à Marceau le 2 Juin. Une durée qui a donnée lieu à un échange vif entre Bernard Gauducheau et Guy Janvier, la veille, lundi soir lors du Conseil Municipal, aprés que ce dernier ait fait une réflexion sur cette durée (exceptionnelle !) : « C’est extraordinaire de faire des réunions publiques pendant 3H30 où les vanvéens s’expriment, où les élus expliquent ce qu’ils font. Quel plus bel exemple de ces réunions qui attirent de plus en plus de monde. Ce n’était pas à la mode au début. Il a fallu recréer ce dialogue. Et c’est par plusieurs dizaines que les vanvéens viennent. Vous n’avez pas mesuré ce que représente cette possiblité d’échange ! ».
C’est la seconde fois que, piqué au vif, il avait expliqué sa démarche. La première avait été provoquée lors de la première réunion publique de quartier à l’école Larmeroux le 28 Mai lorsqu’une participante – dans un style très bobo - lui avait demandé s’il « allait formaliser les attentes des vanvéens concernant le PLU » et en ironisant sur une « pratique de participation locale critiquable ». Cette nouvelle session de 3 réunions publiques de quartier a montré que l’équipe municipale allait dans le bon sens dans ce domaine. Rappelons pour l’histoire vanvéenne, que c’est quand même une équipe municipale de gauche dirigée par Guy Janvier qui a initié entre 1995 et 2001 ses conseils de quartiers et ses réunions publiques d’informations sur des projets ou des initiatives qui ont été amplifiés par son successeur. Avant, ni Gérard Orillard, ni Didier Morin ne l’avaient fait, et plus particulièrement après la désastreuse expérience de la ZAC Saint Remy où la seule réunion publique animée par Didier Morin, avait été un véritable pugilat.
Ces échanges sont maintenant devenus une habitude, même si quelquefois, ils sont vifs lorsqu’il s’agit de réunion sur un projet précis avec les riverains proches concernés comme ce fut le cas sur les résidences hotelière et étudiante dans le quartier Aristide Briand. Avec ces 3 réunions, elles ont atteint peut être leur limite au niveau de la forme, pas du fond, surtout mardi soir : Le long et intéressant exposé sur le diagnostic dans le cadre du PLU avait été précédé de deux interventions importantes sur le projet de l’association Simon de Cyréne sur le terrain des bénédictines et celui d’un immeuble construit par le promoteur EDDI rue Mary Besseyre avec des questions de riverains directement concernés. Résultats des courses : Le représentant du Cabinet qui réalise le diagnostic a dû accélérer une présentation faite de cartes et de chiffres forts intéressants. Et les vanvéens n’ont pu commencer à poser des questions diverses et variés que 2H10 après le début de la réunion alors que des vanvéens commençaient déjà à quitter la salle Henri Darien et que l’assemblée se clairsemait au fil du temps. Les plus patients, même si certains étaient tenaillés par un dîner tardif, sont restés jusqu’à la fin et ont été récompensés par les nombreuses informations données par le maire et son équipe. D’ailleurs, l’une des participants avait pu glissé une question sur le nouvel immeuble qui doit être construit place de la République juste avant de démarrer l’exposé sur le diagnostic. Ne faut il pas faire plus cours dans les exposés et les présentations ou se limiter à un seul pour laisser plus de places aux questions qui pourraient ainsi démarrer plus tôt comme ce fut le cas à Larmeroux et à Marceau (1H30 à 2H30 d’échanges quand même).
DES CONFIRMATIONS :
REAMENAGEMENT FRATACCI : Le maire a confirmé ce qu’ill avait dit le 28 Mai à Larmeroux. Pour l’aménagement en site propre de la rue Antoine Fratacci, la ville a un certain nombre d’exigences sur le traitement de la chaussée, des trottoirs, des arbres qui ne sont pas encore satisfaites. Elle souhaite, par exemple, que soit préserver la possibilité pour les commerçants de garer leurs camions le long du marché tout au moins pour décharger ou charger, que soit redonner de la place aux piétons sur les trottoirs, et que soit compenser au niveau des arbres. « On n’est pas prêt à céder. Ce que l’on aura après doit être mieux que ce que l’on a aujourd’hui ! » a martelé Bernard Gauducheau
POLLUTION PARC F.PIC : Il a confirmé que le TGI de Nanterre avait condammé la société Poplain à verser 700/750 000 € à la ville de Vanves pour avoir polluer ses bassins d’eau. Malheureusement, elle a fait appel de cette décision. Mais c’est dèjà un premier pas vers une indemnisation de la ville qui a dépensé prés de 800 000 € pour réparer les dégats et prévenir. Une affaire qui aura duré beaucoup plus longtemps que l’indemnisatio des victimes de l’Erika et qui est peut être dûe au fait que la ville ait changé d’avocat entretemps lorsque le maire a eu un coup sang voyant que cette affaire trainaît trop.
A SUIVRE ….