A MARCEAU, 3H45 D’ECHANGES (1er partie)
DES COMMERCES AUX ANTENNES RELAIS
Jamais, on n’avait aussi longtemps échangé entre vanvéens, le maire et son équipe municipale, d’un côté, les habitants de l’autre depuis que ces réunions publiques de quartier semestrielles débutent à 19H. 2H30 à Larmeroux le 29 Mai dernier, 3H45 à Marceau hier soir, avec deux parties : la présentation du diagnostic en cours et les questions qu’il a provoqué sur le PLU sur lesquels nous reviendrons, et les questions directement liées au quartier du Plateau avec quelques points chaud.
Tout d’abord la disparition des commerces et la création de marchés de rues dans les quartiers « car il y a un besoin de commerce de proximité pour les personnes âgées et les marchés de rue développent le lien social ». Evidemment la réponse d’Alain Toubiana, conseil municipal chargé des entreprises, des commerces, du marché a suscité quelques réactions houleuses : « Nous sommes confrontés à l’éternel problème de la grande distribution. Combien de vanvéens vont faire leurs courses dans les petits commerces ? » expliquant que « la mairie essaie de se battre pour les préserver » et rechercher des solutions, en parlant des franchisés. « Nous avons sollicité Picard. Il lui faut 200 m2. Et il proposait un prix inférieur pour la reprise du Café le Mail et la Bijouterie par rapport à la banque (Crédit Mutuel) ».
Du coup, le maire a repris la main en expliquant « qu’il faut s’y consacrer longuement » comme ce fut le cas pour la boucherie Chevy, « qu’il y a beaucoup d’à priori », « qu’il faut rechercher de bonnes solutions face aux nouvelles habitudes de consommations : Ouvrir un commerce aujourd’hui, ce n’est pas comme voilà un siécle. A l’époque le commerçant était un notable, aujourd’hui un smicard ! ». Quant aux marchés, il a expliqué qu’ils ont subit les effets de la crise. « Nous avons fait des tentatives pour des marchés l’après-midi. Encore faut il que les gens viennent. Or ils sont au travail en semaine. Mais il y a des lieux stratégiques où cela marche comme à Issy les Moulineraux, installé à un nœud de transports ». Il a expliqué que la loi sur la préemption commerciale est inapplicable en l’Etat : « Les banques sont les seules à pouvoir investir. Si nous avions preempté que ce serait il passé alors qu’aucun brasseur n’était intéressé. Et bien au bout d’un an, la banques serait revenu avec une proposition de rachat plus faible. Et nous aurions porté tort au propriétaire du « Mail ».
Ensuite les tours et la densification à l’occasion d’une question sur la tour Triangle et le devenir du Parc des Expositions : « Elle reste à l’ordre du jour, mais rien n’est décidé sur le plan financier. Elle aura des incidences sur son environnement (jusqu’à Vanves), et il faudra être attentif et vigilant à ce qui passera autour de nous » a-t-il expliqué en élargissant son propos sur le Grand Paris qui aura des conséquences importante sur le devenir de la commune de Vanves, et la future communauté d’agglomération constituée par la fusion d’Arc de Seine dont fait partie Vanves et Val de seine (Boulogne, Sévres) : « Vanves fera partie du 3éme pôle d’emploi d’Ile de France, en étant parti de rien. Et il faudra se positionner par rapport à cela » a-t-il indiqué mais sans parler du nom proposé pour cette nouvelle Interco : « Grand Paris-Seine ouest ».
Pierre Toulouse (Verts) en a profité pour se faire le défenseur d’une certaine densification de l’agglomération parisienne préconisé par le Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) : « On n’est pas obligé de faire des tours. Il ne faut pas la repousser comme un épouvantail. Il y a des alternatives avec de petits collectifs. Si nous ne construisons pas de logements dans cette communauté d’agglomération, les gens iront habiter plus loin et généreront des déplacements en voitures en plus » a-t-il expliqué en demandant à tous de « rogner son confort »
Enfin, la question des antennes relais a été posé par un habitant de la résidence Périgord sur le Plateau qui a indiqué qu’un questionnaire avait été envoyé à ses 101 résidents : « 37% ont répondu, et 30% ont indiqué avoir des maux de tête, des migraines, des insommies » a-t-il indiqué. « Le Grenelle de l’Environnement n’a rien décidé parce que rien n’a été prouvé. On est terès vigilant par rapport à ces questions. Et nous faisons des campagnes de testes chaque année » a répondu David Mahé, conseiller municipal chargé du développement économique. « Nous pouvons interdire ces antennes relais, mais nous devons respecter l’accés libre aux portables. Des vanvéns se posent des questions. A partir du moment où des dispositions seront prises, nous les ferons respecter » a ajouté Bernard Gauducheau en faisant remarquer que « beaucoup de copropriétés récoltent beaucoup de royalties en autorisant l’implantation de ses antenes relais sur leurs toits »
A SUIVRE….