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  • TOUT LE MONDE A VANVES SE SOUVIENT DE CE QU’IL FAISAIT CE SOIR TERRIBLE DU 13 NOVEMBRE

    Cette journée sera marquée, bien sûr, par plusieurs temps d’hommages et de commémorations qui ont débuté ce week-end, à l’occasion des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 132 victimes, dont une mère de famille vanvéenne de 39 ans, tuée au Bataclan, et des centaines de blessés à Paris et à Saint Denis.

    Tout le monde a le souvenir de ce qu’il faisait ce soir, d’autant plus s’ils étaient dans Paris comme chaque début de week-end, comme beaucoup de jeunes vanvéens dont Sandrine Bourg qui a tout de suite rassuré les siens via les réseaux sociaux.  Comme ceux qui étaient chez eux à regarder le match France-Allemagne, puis à zapper sur les chaînes d’infos qui commençaient tout juste à donner une idée de l’ampleur du drame que vivaient Paris et la France. Les riverains de la rue Larmeroux et Raymond Marcheron ont sursautés en fin de soirée en entendant ou en voyant ses véhicules toute sirène hurlante qui ont traversé Vanves en direction de Paris, sûrement le GIGN ou le RAID venant des Yvelines pour se diriger cers le Bataclan.

    Dés le lendemain à 8H en mairie, Bernard Gauducheau présidait une cellule de crise, avec l’ensemble des chefs de service, afin de mettre en place les mesures appropriées à la situation  « d’état d’urgence » déclarée par le président de la République, et les prévenir qu’ils étaient tous d’astreinte. Les vanvéens ont alors vraiment découvert les effets de cet état d’urgence qui allait durer plusieurs mois, perturbant leurs allées et venues, limitant les réunions et les animations. Dés le samedi matin, le parc F.Pic, les équipements sportifs étaient fermés, l’école de Tennis, les cours de danses, les matchs et rencontres qui devaient se dérouler au PMS A.Roche, étaient arrêtés et annulée, comme toutes les manifestations, les soirées… « On n’avait pas à l’esprit de parler d’écologie et de religion ! Il était de notre responsabilité de ne pas mettre les gens en difficulté. Ce n’est pas la psychose. Mais faire comme si de rien n’ était, était difficile » expliquait l’un des organisateurs du café Théo qui devait se réunir au Tout Va mieux et avait été annulé, ce samedi matin. Même la campagne électorale pour les régionales était en mis sommeil, tractage et boîtage aux lettres ayant été reporté à plus tard. 

    D’ailleurs, comme beaucoup l’avaient remarqué, Samedi matin, les jeunes vanvéens qui ont l’habitude d’aller passer leurs soirées à Paris, avaient pris un air grave et sombre, peu causant. D’autant plus chez ceux qui n’étaient pas loin du Bataclan ou des bars mitraillés, ou qui ont perdu un ami ou une connaissance, ce soir là. Dés le lundi matin, une minute de silence était organisée devant l’hôtel de ville, comme au lycée Michelet, Le LEP Dardenne, le collége St Ex et les écoles vanvéennes, et respectée, peut être plus qu’au lendemain de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher. Tout simplement parce que ce n’étaient pas des journalistes ou une communauté religieuse qui étaient visé, mais « nos jeunes concitoyens ».

    Avec le 8 Janvier 2015, ces événements du 13 Novembre ont marqué profondément les vanvéens, avec le plan Vigipirate qui ont amené de nombreuses modifications dans leur vie quotidienne à Vanves : Plus de stationnement devant les établissements scolaires et bâtiments publics, installation de tourniquets au PMS A.Roche avec maintenant de la vidéosurveillance, création de périmétre de sécurité lors de manifestations publiques festives avec présence d’agents de sécurité pour des contrôles et des fouilles de sacs à l’entrée etc… « Tout le monde doit être vigilant » comme le rappelait le maire dans ces contacts avec les responsables associations lors d’Assemblée Générale, ou auprès des agents communaux, notamment ceux qui veillent à la sécurité des équipements publics communaux.