Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L’EAU DU ROBINET A VANVES : LE SYNDICAT DES EAUX VEILLE AU GRAIN FACE AUX POLLUANTS ETERNELS

    Il est beaucoup question des polluants éternels dans l’eau  du robinet depuis ses dernières semaines à la suite d’une enquête l’UFC-Que-Choisir et de l’ONG Générations Futures qui avaient révélé la présence de polluants éternels non réglementé, dans l’eau potable, mais aussi la proposition de loi examiné par l'assemblée Nationale  visant à protéger la population es risques liées aux PFAS. Dans leur viseur, les substances per-et polyfluoroalkylées (PFAS), des substances chimiques baptisées polluants éternels

    Ce qui a fait réagir bien sûr le Syndicat des Eaux Ile de France (SEDIF) dont dépend Vanves, ou Eau de Paris, la régie de la ville de Paris  qui assurent avoir renforcer les contrôles : Ils combinent à la fois des traitements très performants pour traiter l'eau, et arrivent à ce stade à abattre notamment les polluants éternels qui sont présents dans l'eau et aussi les métabolites de pesticides. Mais évidemment ils combinent ça à une prévention à la source des pollutions.  Du côté d’Eau de Paris dont le laboratoire de recherche et développement analyse 400 000 paramétres chaque année, la Régie indique que «l’eau potable présente dans les robinets reste en deçà des seuils fixés par les autorités sanitaires, mais ils feront l’objet de contrôle permanent dès le 1er janvier 2026. Dans le détail, 14 polluants éternels n’ont pas été révélés dans les échantillons récoltés par Eau de Paris. Les six autres sont bien présents, mais à des niveaux inférieurs à 0,1 microgramme par litre. En revanche, les TFA s’avèrent bien présents dans la grande majorité des paramètres étudiés »

    Du côté du SEDIF (photo d'A.Santini son président en visite sur le chantier d'une conduite d'eau potable) qui distribue l’eau potable à Vanves, il explique  «affronter cette problématique de plein fouet. Notre ressource, l’eau que nous traitons pour la rendre potable avant de l'acheminer vers le robinet de 4 millions de Franciliens, provient presque exclusivement des cours d'eau tels que la Seine, l'Oise et la Marne» indique-t-il.  Afin d’améliorer de la qualité de l’eau du robinet et répondre à la détection croissante de micropolluants (dont les PFAS - polluants éternels, TFA…) dans les ressources en eau, le SEDIF prépare la mise en œuvre d’une étape de filtration complémentaire sur ses usines de production - la filière membranaire haute performance – et va investir un milliard d’euros pour l’ installer dans ses trois principales usines franciliennes, afin «d’assurer à nos usagers une eau de grande qualité sanitaire, débarrassée d'un maximum de polluants dont les PFAS» souligne le SEDIF en faisant remarquer que  «malgré sa taille respectable et ses technologies d'avant-garde, le SEDIF ne peut résorber à lui seul un tel fléau. Pour en venir à bout, seule l'union fera la force, en alliant actions préventives et curatives».