Avec le débat d’orientation budgétaire qui revient chaque année début février 5 à 6/7 semaines avant le vote du budget, le conseil municipal examine depuis 2021 le Rapport Social Unique comme ce fut le cas le 11 Février dernier qui rassemble les éléments et données synthétiques de la direction des ressources humaines de la mairie autour de 11 thématiques dont une nouvelle sur l’environnement, avec des chiffres qui concernent l’année 2023
RSU : Ainsi la ville comptait 739 agents dont 377 fonctionnaires (32,10%), 152 contractuels permanents 210 (32,24%) et Non permanents (32,05%), avec 359 femmes (68%) et 170 hommes (32%). La principale filière qui compte le plus grand nombre d’agents permanents (36%) et contractuel (44%) est la filière technique avec 61% de femmes, la seconde est la filière administrative (25% de titulaires et 22% de contractuels) dont 73% de femmes la troisiéme est l’animation (18% de titulaires et 20% de contractuels). La part des femmes demeure la plus importante dans la filière médico-sociale en raison du taux de féminisation des établissements de la petite enfance, alors que les hommes sont majoritaires dans la filière police et sportive. L’âge moyen st de 47 ans chez les permanents et 37 ans les contractuels.
Le RSU indique que la ville employait de 2023, 30 agents en situation de handicap, que les services qui ont le plus recruté, étaient l’éducation, car cette filière connaît une pénurie significative d’animateurs à l’échelle nationale qui touche toutes les collectivités, les sports qui connaît des difficultés à recruter principalement des maîtres-nageurs sauveteurs. Il a comptabilisé 682 arrêts de travail, soit 12 496 jours d’absence à causede maladies ordinaires et d’accidents du travail : 25 ont été comptabilisés en 2023 (42 en 2022) Enfin, 85 agents ont bénéficié du travail dont 23 Hommes et 62 Femmes
ADICO : La ville a adhéré à l’Association pour le Développement et l’innovation numérique des collectivités (ADICO) ui propose de nombreuses solutions mutualisées telles que l’accompagnement aux réglementations (RGPD), à la communication, à la sécurité (notamment contre les cyberattaques). D’autant plus que Vanves, à l’instar de nombreuses communes traite de nombreuses données personnelles pour assurer la gestion des services publics dont elle a la charge (Etat civil, inscriptions scolaires, liste électorale…), la gestion des ressources humaines, la sécurisation des locaux (contrôle d’accès par badge, vidéosurveillance) ou encore le site internet
Il est intéressant de noter que Vanves fait partie de la Métropole du Grand Paris qui a lancé un programme d’accompagnement « clé en main » gratuit des 130 Communes qu’elle regroupe contre les attaques de plus en plus nombreuses de cybercriminels, en partenariat avec le Campus Cyber, dans le cadre du programme Européen Cybiah (Cybersécurité et Intelligence Artificielle hub). Une collectivité locale sur 10 déclare avoir été victime d'une de plusieurs cyberattaques au cours des 12 derniers mois dont Chaville, Boulogne, ou encore Saint-Cloud dans les Hauts de Seine. Heureusement, cela n’a pas été le cas de Vanves. «La menace cyber se déplace vers les acteurs les moins protégés, et les collectivités sont en première ligne. Une mairie attaquée, c’est un service public paralysé : plus de gestion des passeports ou d’autres missions essentielles du quotidien des administrés. Ce partenariat apporte une réponse concrète pour aider les collectivités à faire face à ces défis»