Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • UNE CARTOGRAPHIE CROISEE POLLUTION SONORE ET ATMOSPHERIQUE FORT INTERESSANTE POUR VANVES

    Vanves fait partie des 487 communes (38 % des communes franciliennes) qui ont sur leur territoire plus de la moitié de leur population exposée simultanément à une qualité de l'air dégradée et à des niveaux importants de bruit, pour la plupart  dans le cœur dense de l’agglomération parisienne. La coexposition air-bruit y est particulièrement forte à proximité (100 à 200 m) des grands axes routiers comme le boulevard périphérique qui longe tout le quartier du Plateau, mais aussi des grands axes qui traversent la ville comme le RD 50 (rues Laval-Antoine Fratacci-Bd du Lycée) ou Jean Bleuzen-Raymond Marcheron-Larmeroux, ou encore Malcel Martinie-Pasteur. Ainsi les vanvéens feraient partie des  9,7 millions de Franciliens (soit 80 % de la population franciliennes) qui seraient concernés par une exposition simultanée aux pollutions sonores et atmosphériques à des niveaux qui excèdent fortement les recommandations de l’OMS.

    Une carte publié, pour la première fois, par les collectifs Airparif et Bruiparif  met en évidence la pollution de l'air et la pollution sonore en Île-de-France, et recense les villes les plus exposées. Cette cartographie, mises à disposition des collectivités et des citoyens, identifient les zones préservées de ces pollutions et qu'il convient de protéger, et celles fortement exposées où des mesures d'atténuation seraient les plus efficaces.  Certaines zones sont concernées par la pollution sonore, mais peu par la pollution de l’air, notamment celles situées à proximité des voies ferrées dans la moitié sud de la région comme c’est le cas des quartiers vanvéens le long de la voie SNCF Paris-Montparnasse, où des murs antibruit ont été aménagés après de longues années de négociations et de tractations entre la Région, la ville de Vanves, la SNCF. A contrario, dans les grands parcs parisiens et dans certains îlots du centre-ville, les niveaux de pollution de l’air restent élevés, mais la pollution sonore liée aux transports est peu présente, comme c’est le cas autour du parc Frédéric et du PMS André Roche..

    La coexposition air-bruit est un enjeu important pour les autorités locales qui cherchent à améliorer la santé et la qualité de vie de leurs résidents : «Cette carte croisée permettra d’étudier leur impact sanitaire . Or souvent en santé environnementale, les pollutions ne s’additionnent pas, elles se multiplient» soulignent ses deux organismes qui insistent sur les effets sanitaires.

    « Elle sera  utile dans le cadre de l’élaboration des nouveaux plans d’urbanisme des collectivités, en facilitant l’identification des zones de calme et de moindre pollution de l’air à préserver, et des zones qui présentent des niveaux de pollution de l’air et de bruit les plus dangereux pour la santé, où des mesures de prévention et d'atténuation devraient être mises en place » ajoutent ils à un moment où les villes de GPSO comme Vanves sont en train de finaliser leur PLUi avec l’enquête publique en cours