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A VANVES, LES ABONNES DU PASS NAVIGO VONT LE PAYER 90 € EN JANVIER

Depuis hier, les médias n’arrêtent pas de parler de l’augmentation du pass navigo à 90 € le 1er Janvier 2023. Une hausse de 20% qui touchera tous les vanvéens en possession de cet abonnement mensuel. Et ils sont nombreux. Pas sûr qu’ils apprécient en ces temps difficiles où ils sont victimes de l’inflation, de la hausse des prix à cause de la crise énergétique. Valérie Pécresse évoque «un contexte inédit d'envolée des coûts de fonctionnement des transports franciliens, liée à la crise énergétique».

«Il s’agirait de la plus forte hausse jamais connue depuis la création de la carte Orange en 1975. Cette hausse proposée de près de 20%, bien au-delà de l’inflation, est le résultat de deux années de déni et d’enfantillages de la part de V. Pécresse et du Gouvernement qui ont oublié les usagers et les conséquences graves de leur passivité pour les Francilien»  ont dénoncé les communistes franciliens à la pointe du combat contre cette hausse en Ile de France.  «Après avoir joué avec le feu, Valérie Pécresse se brûle les doigts et ajoute de l’huile sur une situation déjà brulante pour les finances des transports franciliens, les salariés et les usagers. Prise au piège de son propre jeu, elle se retrouve à la merci d’un Gouvernement revanchard après l’attitude adoptée par la Présidente de Région pendant et depuis la campagne présidentielle» expliquent les élus communistes pour qui, « le Gouvernement et Valérie Pécresse sont coupables de non-assistance à transports en danger. Ils se sont détournés des intérêts des usagers et de l’intérêt général au profit de combines politiciennes. Résultats : les tarifs vont flamber pour la troisième fois depuis l’élection de Valérie Pécresse en 2015 et les transports franciliens sont au bord du chaos. Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’Ile-de-France Mobilités peut se retrouver rapidement en cessation de paiement, situation précipitée par les emprunts nécessaires à la privatisation du réseau (4,9 milliards d’euros avant 2025 pour le seul réseau de bus RATP). Nous en appelons donc à la responsabilité du Gouvernement et à la Première Ministre : il est impossible que l’Etat laisse faire et se retrouve complice d’une hausse considérable du Navigo alors que l’inflation frappe durement les usagers. Il est indispensable que l’Etat annule ou reporte sine die la privatisation et allège ainsi le budget d’IDF, ainsi que le cœur des salariés de la RATP et de la SNCF»

Gabriel Attal, ministre des Comptes publics au Sénat, Clément Beaune ministre des transports dans les médias ont expliqué:  «Il n’y a pas de justifications à cela, c’est la région qui en décide !». Et ce dernier d’enfoncer le clou : « Je regarde ce qui se passe dans les régions, il y en a qui baissent le prix du train, il y en a qui le stabilisent, il y en a qui l’augmenteront un petit peu. Aucune région n’a augmenté de 35% le prix du train. » expliquait le ministre des transports en soulignant que les tarifs et l'offre des transports du quotidien sont la responsabilité des régions, non de l'Etat. «C'est intenable d'avoir un passe Navigo à 100 euros, et quelle est la justification? Il n'y aucune raison de faire cela, d'augmenter de 30% le prix des transports d'IDF» a-t-il ajouté. Occasion d’indiquer qu’il travaillait quotidiennement avec Valérie Pécresse : «Je sais que la situation est difficile (...) Je suis tout à fait d'accord qu'il va falloir trouver un moyen d'aider la région IDF»,. Tout en rappelant que  2 milliards d'euros d'aides ont  précédemment été versés par l'Etat à la région pendant la crise du Covid. «Des discussions sont en cours, nous verrons dans les prochains jours et prochaines semaines comment on peut aider».

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