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  • DES XAVIERES CENTENAIRES A VANVES : LE CONFINEMENT A RENFORCE LEUR COMMUNAUTE

    Deux communautés religieuses différentes mais qui partagent un ensemble de bâtiments constituant l’ensemble du prieuré Saint Bathilde, célèbrent en cette année, le centenaire de leur création. Si ce sera en Novembre pour les sœurs bénédictines, c’est en ce moment, entre Février et Juin pour les xaviéres.  « Aller à la rencontre de ceux qui ne connaissent pas l’église » est la mission des xavières qui se sont adaptés à la vie du monde.  Elles sont 110 en France dont une douzaine à Vanves.

    Les xaviére se sont arrivées à Vanves en Septembre 2002, venant de Meudon où elles vivaient dans un pavillon, appartenant aux Jésuites. Elles se sont installées dans ce bâtiment qui appartient aux sœurs bénédictines qui accueillait auparavant leur hôtellerie, et qui donne sur leur magnifique parc intérieur dont elles profitent. Agées de 25 à 90 ans, elles rassemblent à côté des 7 à 8 Xavières dites engagées, 4 noviciats en cours de formation, 2 en première année et 2 en seconde année, dont une étudiante en théologie, une autre en formation médicale. Ainsi cette formation se référant à Saint Ignace, dure deux ans, gérée par l’une des Xavière engagée, responsable du Noviciat. Parmi ses douze xavières,  une tchadienne, une canadienne (de Toronto) et une ivoirienne

    Les xavières engagés se partage en deux groupes : les retraités, comme sœur Mireille bien connue qui visite chaque jour une personne isolée, ou une autre qui est professeur de bible au séminaire, animant chacune un groupe de réflexion spirituel avec des laics… Les sœurs en activités interviennent dans des domaines très variés :  Une d’entre elle est médecin à la Maison Médicale Jean Garnier, spécialise dans les soins palliatifs, dans le XVe arrondissement, une autre est professeur d’école et musicienne, sœur Agnés qui anime certaines messes à Saint Remy etc… «Par la vie que nous menons, nous allons au devant des gens, en exerçant un métier, en rencontrant les gens qui habitent autour de nous. On n’habite pas dans un couvent, mais dans une demeure ou un appartement » explique sœur Joêlle qui est responsable de cette communauté.

    Cette diversité d’activité ne les empêche pas de vivre en communauté d’échanges et de prières : Ainsi elles se retrouvent tous les matins à 7H45 et tous les soirs à 19H45 pour les offices dans une pièce du 1er étage où a été aménagée une chapelle. «Dans un rythme trépidant, elle nous permet de nous retrouver ensemble autour de ce qui nous rassemble :la louange. Elle nous met en communion avec l’ensemble de l’Eglise » explique Sœur Mireille (sur la photo).  «Comme nous sommes dispersées, un week-end communautaire pour échanger, prier et jouer a lieu réguliérement » dans la grande salle communautaire à côté de la salle à manger et de la cuisine au rez-de-chaussée.

    Mais voilà depuis un an, la crise sanitaire a tout perturbée, avec ses confinements successifs, ses couvre-feu : «On l’a accueilli. Il a fallu nous adapter, mettre en place des règles pour respecter les gestes barrières, le protocole sanitaire, avec gel et masques. Alors que nous prenions les repas tous ensemble, on s’est séparé en deux groupe  l’un dans la salle communautaire, l’autre dans la salle à manger, et nous avons organisé un déjeuner self-services ur plateau.. Comme il fallait trouver un peu de souplesse, les bénédictines nous ont permis de profiter de leur jardin pour nous y promener et prendre l’air » témoigne soeur Joelle. Trois d’entre elles ont se confinés dans leur chambre, contaminées mais pas malade, par sécurité pour la communauté.  «Nous avons retrouvé une vie communautaire plus forte, le confinement facilitant une prière plus intense. Nous avons beaucoup aidé celles qui avaient des difficultés à vivre ce confinement. Nous avons beaucoup utilisé le téléphone, Internet, avec Zoom etc…n’étant pas coupé du monde extérieur»

    A suivre...