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  • LE PROJET WOODEUM A VANVES PLOMBE PAR L’ARRET DES PROJETS D’IMMEUBLES PONTS A PARIS

    « Le projet lauréat de la 1re édition d'Inventons la métropole du Grand Paris illustre à nouveau toute la difficulté de porter à leur terme des opérations complexes sur des sites contraints. Chargée de l'équipement sportif, la société 3J a jeté l'éponge et est remplacée par la RIVP. Quant à Woodeum, mandataire, il a dû déposer un 2e permis de construire pour le foyer de jeunes travailleurs (sur la photo), tandis que la résidence étudiante côté Vanves a été revue à la baisse » annonçaient certains médias à la fin de l’année dernière à propos du projet woodeum porte Brancion entre Vanves et Paris. ce qui n’a guére étonné la municipalité de Vanves qui a quelque peu changé son fusil  d’épaule en privilégiant un projet des 3 portes (De la Plaine – Brancion – de Vanves) avec un  hub hôtelier autour de la porte de la Plaine depuis l’arrivée du Mama Shelter et du Novotel avenue de la porte de la plaine, du projet de tour hôtelière face au Mercure, et en cherchant à le relier au projet de Porte Brancion

    Mais là nouveau coup du sort, avec la remise en cause des bâtiments enjambant le périph (Gymnase Pont porte de Vincennes, projet mille arbres porte maillot, projet ville multistrates dans le 17e, et un autre projet porte Aubervilliers)  par la ville de Paris pour de multiples raisons : l’opposition d’une coalition d’écologistes, élus dont l’adjoint au maire David Belliard (EELV) avec le groupe EELV du conseil de Paris, d’associations comme les Amis de la Terre ou France Nature Environnement pour lesquels l’idée même d’installer des immeubles mêlant habitations et activités commerciales ou de loisirs  au dessus du Périph est incongru. Elle  pose problème,  même si les professionnels du BTP maitrisent la construction de tels bâtiments sans fondation classique,  pour le fait de construire dans une zone et au dessus d’une voie émettrice de pollutions, même si un atelier regroupant élus parisiens et des voisines riveraines planche pour en faire un boulevard urbain moins émetteur de pollution et de bruit,  et plus verdoyant d’ici 2024 . «Construire sur le Périph sans savoir ce qu’il va devenir du point de vue de la pollution pose des questions. On ne va pas installer forcément des gens là, où le taux de particules benzéne est la plus forte, même si on filtre les aérations !» s’interrogeait Pierre Mansat ex-adjoint de B.Delanoë chargé des relations Ville de Paris-Banlieue et spécialiste de la Métropole du Grand Paris.   La plupart des opposants à de tels projets s’appuient sur les avis de l’autorité environnementale qui a souligné « le risque sanitaire notamment en matière d’exposition aux  émissions polluantes » qui dépassaient les normes prescrites par l’OMS (organisation Mondiale de la Santé).  Sans parler du bruit.  Même des élus à droite commencent à demander l’abandon de «ces immeubles au dessus des pots d’échappement » et « qu’on ne construise pas d’immeuble sur le Périph, qu’on ne développe pas de logement au prix de la santé des futurs habitants »