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3e CONFINEMENT A VANVES : DES COMMERCES SOUS LE CHOC

Le cri d’alarme d’une petite commerçante de Vanves comme Vanv’en Poupe, paru hier sur le blog, est tout à fait typique des dégâts occasionnés par cette crise sanitaire depuis plus d’un an. Combien de cafés-restaurants vont se relever notamment à Vanves, même si beaucoup s’en sortent tant que mal, mais avec des pertes mensuelles, par les plats à emporter.., mais aussi les aides de l’Eat, de la Région, du Département, de GPSO

Les commerces concernés par cette nouvelle fermeture sont en état de sidération,  tous ces commerces jugés non essentiels sont sous le choc, des grands magasins aux  boutiques de vêtements, les parfumeries, les esthéticiennes  : «Dès lors qu’il n’y a pas de danger pour la santé, dès lors qu’on respecte les protocoles, il faut qu’on puisse ouvrir normalement ces commerces» explique Didier Kling, président de la Chambre de Commerce et d’industrie d’Ile de France, pour lequel  d'autres scénarios auraient pu être choisis. «On aurait pu imaginer des solutions différentes. J'aurais préféré qu’on dise «vous pouvez vous promener pendant deux heures»,  et pendant deux heures fréquenter les commerçants, dès lors qu’ils respectent certaines conditions strictes d’hygiène». Il dénonce une situation «un peu absurde, car si j’ai bien compris, je peux aller faire réparer mon vélo, mon ordinateur… mais pas mes chaussures, alors qu’on m’incite à marcher beaucoup !». Par ailleurs, le gouvernement a annoncé un renforcement des aides aux entreprises, avec 1,2 milliard supplémentaires. «Cela me rassure sur le plan matériel» a réagit Didier Kling, qui estime que «les aides sont massives. Mais il faut aussi garder à l’esprit (…) qu’il y a aussi l’aspect convivial, l’aspect social et l’aspect psychologique. On voit de plus en plus de commerçants en situation de détresse».

Occasion de rappeler l’activité économique avait chuté de12% lors du confinement de Novembre, la région étant par ailleurs particulièrement fragilisée, car plusieurs de ses secteurs-clefs sont à l'arrêt, comme le tourisme, l'aéronautique ou l'évènementiel. L'enjeu est aussi national car l'Ile-de-France représente 30% du PIB français. «Ce n'est pas une région comme les autres (…). C'est 1,2 million d'entreprises, c'est 6,5 millions d'emplois salariés et non-salariés (…), c'est 250.000 artisans et 250.000 professions libérales. Lorsque l'on ferme Paris, c'est 43.000 boutiques qui sont fermées» confirmait Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris IDF,  en ajoutant «le couvre-feu a déjà montré qu'il y avait des dégâts, 20 à 30% du chiffre d'affaires perdu par jour pour les commerces». A leurs yeux, tous les acteurs économiques sont soucieux de «la réalité sanitaire, mais on voit bien aussi que nos entreprises ont fait le maximum avec le gel, avec le télétravail, avec les écrans de protection »

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