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  • VANVES ET LE PERIPH : UN DEVENIR TOUT AUTRE QU'ETRE COUVERT, DE BD URBAIN

    Il a été beaucoup question du devenir du Périph hier matin a Conseil de Paris en session budgétaire cette semaine. Il a dressé un premier bilan de l’atelier du Périph créé à la suite du rapport de la Mission d’Information et d’Evaluation et de l’étude sur «les routes du futur» du Forum Métropolitain du Grand Paris (FMGP) et auquel participe le maire de Vanves depuis sa première réunion à Malakoff en Juillet dernier. Il a permis de constater qu’un consensus politique se dégageait entre Paris et les territoires de la Métropole, autour de l’objectif d’une évolution  du Périph avec plus de végétation, création de voies dédiés aux transports collectifs et au covoiturage, franchissement piétons et cyclables facilités…Il a permis de jeter les bases d’un protocole de coopération pour étudier collectivement l’évolution des mobilités et qui se concrétisera à court terme par le lancement d’études techniques permettant d’améliorer leur connaissance du périphérique (composition du trafic, niveau de pollution des diozydesd’azote et particules…).

    Malgré qu’il soit l’axe le plus circulé d’Europe, la rocade autoroutière la plus proche d’un cœur d’agglomération de notre continent, c’est aussi un lieu de densité d’habitat, d’implantation d’équipements avec des populations sensibles. Nécessaire au fonctionnement du réseau autoroutier, il est aussi source de nuisances sonores et atmosphériques (37% des émissions d’oxyde d’azote et 35 des particules du secteur du transport routier à Paris). Propriété de la ville de Paris qui en assure l’entretien, il s’agit d’une infrastructure métropolitaine aux yeux de l’exécutif parisien qui constate que seulement 5% des trajets qui y sont effectués, vont de «Paris à Paris», et surtout il constitue une coupure majeur entre Paris et ses voisins, une barrière franchissable par des ouvrages d’art qui sont peu, voire pas adaptés aux piétions et aux cyclistes. «En transformant le Périphérique, nous résorberons cette coupure, nous renouerons avec les territoires de la petite couronne, et nous favorisons les mobilités actives. Faire des portes de Paris des places publiques ouvertes et accueillantes, des lieux de centralité et de continuité urbaine, sont des objectifs largement partagés de chaque coté du périphérique» constate il en rappelant avoir initié la démarche «Portes en place» qui s’est traduit  par une étude pré-opérationnelle sur le secteur de la porte Bagnolet confiée à l’EPT Est Ensemble, mais aussi la transformation, le temps d’une nuit Blanche, le 5 Octobre dernier  de la section comprise entre les portes de Pantin et de la Villette, en vélodrome lumineux qui a montré de façon spectaculaire, les effets d’une élimination des véhicules thermiques en terme de diminution de la pollution sonore et atmosphérique. Et de monter le projet Woodeum dans le Cadre d'Inventer la Métropole du Grand Paris  pour requalifier la porte Brancion entre Vanves et le 15e qui a du plomb dans l’aile depuis le rapport de l’Autorité Environnementale .

    Cet Atelier du Boulevard  Périphérique a donc permis d’établir une vision commune du devenir de cette voie rapide et à fixer un cadre partagé pour engager des évolutions  qui amélioreront la qualité de vie des riverains et les déplacements en particulier collectifs et partagés : apaiser le trafic (baisse de la vitesse de 70 à 50 km/h, détournement du transit vers l’A 86 et la Francilienne), inciter au changement de comportement (véhicules propres, covoiturage ) d’ici 2024 pour les JO et jusqu’en 2030 des mesures visant à protéger les riverains contre les pollutions et à amorcer sa mutation. en un véritable boulevard urbain comprenant des voies dédiées aux mobilités douces et propres, sur une partie des voies actuelles, des traversées piétonnes, un projet paysager et urbain qui participe au rétablissement des continuités entre Paris et la petite couronne, et renforce les corridors écologiques avec une trame qui relie le périphérique à la petite ceinture ainsi qu’à la trame bleue et aux parcs de part et d’autre du périph, une réduction globale du trafic motorisé sur les axes qui lui sont reliés, une réduction massive de la pollution environnemental et sonore. C’est pourquoi les projets de couverture du Périph ne sont plus d’actualité, au demeurant très coûteux  défendu encore par quelques rares élus en réunion publique. «Pour toutes ces actions, les JO de Paris 2024 constituent une opportunité d’accélérer la mutation du périphérique» indique l’exécutif parisien  qui souhaite y associer les parisiens et grands parisiens, en proposant à  ses partenaires d’organiser une Conférence des citoyens à l’échelle métropolitaine sous l’égide de l’atelier du boulevard périphérique