Les habitués du marché ont découvert à la Rentrée au mois de Septembre, une affiche annonçant que « la buvette, lieu convivial et d’échanges fait peau neuve» signée par la Direction ( ?) qui explique : «Afin de garantir les régles de sécurité des établissements recevant du public, les services de la ville et EGS (le concessionnaire) accompagnent le gérant de la buvelle dans une série de travaux qui permettront de mettre un terme aux risques potentiels d’incendie provenant de l’utilisation de matériaux non conformes et inflammables. La rénovation de la buvette, mesure indispensable aux respects des normes réglementaires, permettra très rapidement aux vanvéens de se retrouver et d’échanger dans un cadre plaisant , rénové et sécurisé ». Pour en arriver là, le gérant de la buvette a subi un véritable harcélement administratif, la direction, c’est-à-dire la mairie de Vanves avec son bras armé, le concessionnaire, et ses services techniques, croyant à une mauvaise volonté de sa part, alors qu’il a été victime d’une méprise de la part de sa fédération qui n’a pas arrangé sa situation et ses relations avec la « direction », d’un changement de concessionnaires, et surtout d’un changement des normes de sécurité. Ce qui l’a amené à s’interroger lorsqu’il s’est rendu compte qu’il était le seul dans cette situation dans ce marché. N’est-ce pas bizarre !
Ce gérant est là depuis début 2009. Et c’est à la demande de ses clients qu’il a réalisé cette structure en bois inauguré fin 2009 qui a été démontée cet été, bien pratique pour protéger du froid en hiver. Et il ne l’a pas installée, comme cela, sur un coup de tête sans demander les autorisations nécessaires tant à la ville qu’au concessionnaire, Lombard et Guerin à l’époque, avec communication des plans et matériaux utilisés, comme la «direction» l’a laissé entendre, avec mauvaise foi. D’autant que les hautes autorités municipales ne l’auraient pas laisser-faire comme cela sachant qu’elles appliquent «à la lettre» le principe de précaution. Comme c’est le cas actuellement à la suite de l’accident survenu pendant les travaux de la piscine avec la neutralisation d’une partie du terrain de football à cause d’échaffaudage maintenu en place, et comme ce n’est pas le cas au PMS A.Roche, avec ses étonnantes intrusions dans la tribune du PMS A.Roche en pleine zone de travaux à chaque match de football des supporters et des spectateurs. « Et puis je ne l’aurais pas fait si je n’en avais pas eu l’autorisation !» explique t-il. Mais il y a eu une exception ! Souvenez-vous, de l’inauguration du marché après l’incendie qui s’est déroulée malgré l’avis défavorable de la commission de sécurité. Mais c’était en présence de Charles Pasqua, alors président du Conseil Général des Hauts de Seine. Alors le principe de précaution!
En 2011/12, la «Direction» lui demande les plans et la liste des matériaux pour voir s’ils respectaient bien la norme de sécurité M3 (française). Entretemps, le concessionnaire a changé, ainsi que les normes de sécurité qui doivent s’aligner sur les normes européennes. Malheureusement, malgré plusieurs demandes restées sans réponses, il n’a jamais eu, à sa disposition, le cahier des charges correspondant aux nouvelles normes. C’est à ce moment là que la « direction » lui demande déposer un plan et la liste des matériaux pour une commission de sécurité en Avril 2017. Afin que les services techniques étudient le dossier. Ce qu’il fait, sans réponse de leur part. Ils font une seconde demande et le convoque en Mairie en Juin 2017 où il est accusé de ne pas avoir déposé de dossier, pour après, lui expliquer que celui qu’il avait déposé – le premier donc - ne correspondait pas à leurs attentes. Ils lui demandaient de réaliser une structure amovible avec des bâches
Il refait pour la deuxiéme fois son dossier en demandant un délai correspondant à cette demande. Mais cette fois là, il demande l’aide de la fédération nationale des syndicats de marché à qui il envoie un double du dossier. Mais voilà, il est victime d’un quiproquo, car un autre gérant de buvette qui porte, de surcroît, le même nom, a fait la même démarche que lui pour ouvrir une buvette sur un autre marché. Il a pensé que le traitement de son dossier suivait son cours normalement, et que sa fédération traitait directement avec les services techniques. Ce qui n’a pas été le cas. Du coup, il a été convoqué à un conseil de discipline où il a été accusé de n’avoir déposé aucun dossier. Il s’est vu stipulé que s’il n’avait pas déposé de dossier le 15 Janvier 2018 en bonne et du forme, il se verrait suspendu pendant deux semaines.
A Suivre ...