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A VANVES, ILS ONT EU LA PEAU DU BANC SUR LA PLACE DU VAL

La vie du banc de la place du VAL (De Lattre de Tassigny) ne tenait qu’à un fil depuis la transformation de la boulangerie à la Rentrée de Septembre 2017. Il gênait manifestement la nouvelle terrasse extérieure des Toqués du Pain. Il avait déjà résisté à un premier enlévement, mais les habitués de cette petite place avait protesté, dont l’ex-libraire, un certain monsieur Dayan, qui venait profiter du beau temps. Et personne n’osait y toucher tant que M.Bettane était vivant, car il en profitait bien venant souvent s’installer (comme sur la photo) quotidiennement avec son épouse, ses amis. Malheureusement la mort l’a emporté en Décembre. Mais Ils n’ont pas osé y toucher jusqu’au départ à la retraite de Luc Atias, le patron du Relais de Vanvres.

Et la semaine derniére, ils l’ont enlevé. Il parait que madame Bettane est outrée et que des riverains n’en pensent pas moins. D’ailleurs ses détracteurs ont un argument imparable : "ce banc attirait les clochards, gênant pour nos commerces". A part ou deux clochards ou individus alccolisés, ce sont surtout les jeunes qui en profitaient les beaux jours, du lycée Michelet ou les jeunes habitués de Vanv’En Poupe. Les services de la ville aurait pu le déplacer s’il gênait la terrasse des Toqués du Pain. Non, ils ont préféré l’enlever car comme cela, plus personne ne pourra profiter de cette charmante petite place, sauf à devoir s’installer sur la terrasse de la boulangerie. Et s’ils n’en ont pas envie. Circulez ! Y a rien à s’asseoir !  
Il est intéressant de noter, alors que beaucoup d’études et de colloques réfléchissent  à « comment adapter la ville aux seniors » dont le nombre va augmenter dans les années à venir, que Vanves fait tout le contraire de ce qui est préconisé en matière de mobilier urbain : Ainsi au lieu de multiplier les bancs pour les seniors qui ont du mal à marcher et leur permettre de souffler sur le trajet emprunté entre leur domicile et les commerces de proximité et même dans le marché de Vanves, on les supprime pour des raisons bassement commerciale ou sécuritaire. Et on voit des seniors qui vont chercher leur pain, faire leurs courses à Franprix ou à la charcuterie, marcher difficilement entre les places du VAL, de la République ou du président Kennedy, sans pouvoir s’asseoir pour respirer un peu, sauf sur les petits murets en face de l'église.

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