Les militants d’En Marche et les supporters d’Emmanuel Macron se sont fait interpellés Samedi dernier par quelques pieds noirs et anciens combattants d’Afrique du Nord lorsqu’ils distribuaient des tracts devant le marché et place du Val (de Lattre de Tassigny). Le terme dé décolonisation est mal passé comme l’a exprimé Jean Claude Abecassis, président de l’Amicale des Pieds Noirs de Vanves lors de son assemblée générale annuelle dimanche matin à l’hôtel de ville en présence d’Isabelle Debré vice présidente du Sénat, Bernard Gauducheau, maire de Vanves, quelques élus et représentants d’associations d’anciens combattants (UNC, FNACA)
« 35 ans, c’est l’âge de la maturité pour une association qui rassemble plus d’une trentaine de membres » a constaté JC Abecassis, son président, en évitant de revenir sur la polémique de la commémoration du 19 Mars et en souhaitant que les massacres d’Oran en Juillet 1962 soir reconnu. « Un candidat à la présidentielle en vite à Alger, a osé tenir des propos maladroitsen condamnant la décolonisation. L’ignorance est la cause de ses propos inappropriés en parlant decrime comme l’humanité. Comment tenir de tels propos. On n’a pas eu la volonté d’éliminer une ethnie. On a plutôt permis à sa population de se développer (grâce au gaz et au pétrole découvert dans ce pays) » a-t-il expliqué en laissant entendre qu’ils seraient bien resté là bas s’il n’y avait pas eu cette guerre de 8 ans qui les a renvoyé en métropole, l’indépendance de ce pays étant inéluctable. « Ce n’est pas comme cela qu’on rassemble » a-t-il conclu. « Il faut continuer à faire vivre l’âme des pieds noirs et rappeler la réalité des choses » s'est borné à dire Bernard Gauducheau
Emmanuel Macron lors de son audition par l’Assemblée des Départements de France suscité une vive réaction de l’association « Grande Couronne Capitale » qui considère qu’il a fait « des propositions inacceptables symbolisant sa méconnaissance totale du fonctionnement des collectivités territoriales et des enjeux de la région capitale ». Dans son programme pour réduire le millefeuille administratif, il propose « de supprimer au moins un quart des départements, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles ». Pour François Durovray président LR de l’Essonne qui la préside, « sa proposition qui consiste à supprimer les départements d’ÎDF relève d’une vision de la région capitale calée sur les années 60, avant les lois de décentralisation. Le candidat socialiste( ?) d’En Marche devrait mettre à jour ses fiches sur l’IDF qui ne compte plus 8 départements mais 7, depuis la fusion de la ville et du département de Paris » a-t-il réagit dans un communiqué : « La mise en oeuvre d’un tel programme constituerait un recul dramatique de la démocratie et de l’efficacité des services publics, et obérerait les chances de Paris de demeurer une ville-monde dans la compétition internationale.». Malgré cette vive réaction d’un départementaliste, la question qui a été déjà soulevé vaut d’être posé lorsqu’on voit la complexité engendré par la création de la métropole du grand Paris.