L’ESCAL aura coûté 838 879 € en 2014 dont 162 449 € en régie, selon les derniers chiffres connus. Ses recettes auraient rapportées 311 751 € (202 654 € liés à la vente de prestations et 109 097 € de subventions). Ainsi la ville n’aura dépensée que 527 127 € pour faire fonctionner l’ESCAL grâce à une équipe de direction et d’animation motivée
Son équipe est composé d’un directeur, d’un directeur adjoint, d’une directrice adjointe administrative, un responsable de la communication et du multimédia, d’un animateur multimédia, de 2 agents d’accueil et administration, d’une coordinatrice Forum Familles, 3 coordinateurs ateliers/animations, 2 animateurs. Une équipe structurée, formée et stabilisée, reconnue, disponible et compétent pour les adhérents. Mais aucun membre de l’équipe n’est en charge du volet social du centre, ce qui devait être corrigée dés cette Rentrée 2016 avec l’arrivée d’une responsable du nouveau Pôle « Social et Parentalité ». Les services rendus par l’animatrice en service civique doivent être pérennisées.
Le diagnostic a montré que les relations qu’entretient l’ESCAL avec les autres services municipaux (26) et les 300 associations sont limitées, ce qui génére une déperdition d’informations, des doublons dans les services proposés à la population, - comme c’est le cas avec l’association omnisport Stade de Vanves pour la danse - une orientation des publics parfois peu efficace, le partenariat avec les associations se limitant à des prêts de locaux. C’est pourquoi, le développement de l’ESCAL et la mise en place de son nouveau projet passent, non pas par la mise en place de nouveaux services (l’ensemble des services à la population est déjà assuré), mais par une nouvelle politique partenarial pour une meilleure efficacité de ce qui est proposé, pour limiter les doublons, mieux faire circuler l’information entre les partenaires potentiels et vers la population. Pour cela, « il y a nécessité à renouveler les habitudes de travail dans le respect des attributions et des spécificités de chacun » indique t-il
Selon le diagnostic, l’équipe de direction et d’animation n’est pas satisfaite par les liens qu’elle considère insuffisants avec les publics fragilisés, et ceux qui viennent aux permanences dites sociales, car trop peu de temps est consacré pour échanger sur leur quotidien, mieux les orienter vers des spécialistes. Elle souhaite vraiment mieux intégrer les personnes isolées dans des actions tous publics. Une réunion annuelle a lieu avec les adhérents, mais cette année, il y a eu un travail spécifique qui a permis d’aborder des thèmes comme la parentalité, la place des adhérents dans le centre, les missions « sociales » du centre et les liens ESCAL/Partenaires. L’équipe d’animation souhaite faire participer plus et mieux les adhérents à la vie du centre (bénévolat, aide ponctuelle, prise de responsabilité) à travers le conseil des adhérents, la mise en place d’activités/animations…. Mais voilà si certains adhérents ont la volonté de s’impliquer dans la vie du centre ils ne s’y sentent pas autorisé. Des adhérents déplorent même le comportement consumériste d’une majorité d’entre eux
A SUIVRE….