Pierre Christophe Baguet, maire de Boulogne et président de GPSO, a eu l’occasion lors des vœux du Préfet, Mercredi dernier comme ce sera le cas ce soir à Issy les Moulineaux aux Vœux d’André Santini, de recevoir des témoignages de soutien de la part de collégues, d’élus, d’électeurs qui n’ont pas compris cette offensive d’André Santini et des élus UDI contre lui, un santini's boys, à l’occasion de l’installation du conseil du territoire T3 GPSO pour éviter qu’il ne retrouve son siège de président de cette intercommunalité. Heureusement, ils ont échoué car « les tontons flingueurs ont perdu la main ». Comme l’a dit un élu au maire de Boulogne : « Généralement c’est le fils qui tue le pére. Là c’est le pére qui a tenté de flinguer le fils ! ».
Le président de GPSO a d’ailleurs eu l’occasion de le dire en face à face au maire de Vanves qui n’est pourtant pas en situation de jouer les bons officiers de son mentor, comme il l’a fait en téléphonant à chaque conseiller territorial vanvéen pour l’inviter à voter Jean Jacques Guillet (LR) et non Pierre Christophe Baguet (LR). C’est oublier un peu vite, que Vanves a pu réaliser grâce aux subsides de GPSO présidé par son collègue, le réaménagement de l’îlot Cabourg et du square Jarrousse (500 000 €), des travaux d'assainissement de l'avenue V.Hugo cet été couplé avec un réaménagement de la voirie et des trottoirs ainsi que l'éclairage qui débutent début Janvier, la requalification du mail Sadi Carnot (1,28 M€) et bientôt du passage du métro…pour ne parler que des dernières grosses opérations. Vanves n’aurait jamais pu réaliser tout seul, ces opérations, comme l’a rappelé souvent son maire… et qui lui ont permis d’être élu à 61% au 1er tour ( ?) en Mars 2014.
Mais il y a plus grave aux yeux du président de GPSO car le coût de construction du nouveau conservatoire ODE, avait explosé en passant de 11 à 17 M€, ce qui parait il, avait fait hurler de colère, André Santini lorsqu’il l’avait appris. Un coût supporté par GPSO puisque les conservatoires sont de la compétence de cet établissement public territorial comme il l’était de la communauté d’agglomération, même si la ville de Vanves a contribué à hauteur de 1 M€. A un moment où les collectivités territoriales ont du mal à boucler leur budget à cause d’un gel des dotations de l’Etat et d’une augmentation de la péréquation. Une preuve que le maire de Vanves aura encore bien besoin de GPSO et de la compréhension de son président qu’il a essayé de renverser, pour mener à bien ses projets pour Vanves.