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UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES TRES TRES SOFT

Même pas une allusion aux résultats des cantonales au Conseil Municipal hier soir. Pourtant tous les protagonistes étaient présents, le maire, le conseil général et même la candidate verte malheureuse d’Issy, seule représentante d’EELV, ses deux collégues étant absent tout comme la suppléante du candidat du Front de Gauche. Il a duré exactement 3H40 dont 1H30 consacré au budget primitif 2011 selon un scénario immuable qui s’’est terminé par le vote de chaque chapitre, la gauche PS/PC votant contre, les Verts s’abstenant.  

 

C’est l’acte majeur annuel d’une commune comme Vanves en 4 actes : Un exposé liminaire de Bernard Gauducheau qui a fait court car « on a abordé le contenu avec le débat sur les  orientations bugdétaires » mettant en avant une « gestion rigoureuse et dynamique de ses équipement », des « efforts particuliers » sur plusieurs secteurs comme l’îlot Cabourg avec ses 2 écoles, le local Escal, le terrain synthétique du Parc Municipal des Sports (PMS) André Roche, le Pavillon Pic et le centre Sébastien Gîner, le  mail Sadi Carnot… et  le choix de maintenir stable le taux des taxes locales  ( 15,61% pour la taxe d’habitation, 13,20% pour la taxe foncière bâtie et 14,15% pour la taxe foncière non bâtie) afin de prendre en compte les difficultés que rencontrent  les vanvéens dans leur vie quotidienne. Lors du vote du taux de ces taxes, le maire en a profité pour préciser « que  (si) les taux d’imposition sont relativement élevés, c’est structurel et non lié à la gestion de la ville. Vanves est plutôt une commune résidentielle. Et comme les vanvéens sont exigeants au niveau service, il faut compenser au niveau des ménages lorsque le tissu économique n’est pas aussi riche en activités que chez les autres ». Cette intervention est suivie de commentaires  et  d’explications plus financières données par Bertrand Voisine, maire adjoint sur ce budget qui se monte à 32,1 M€ pour le fonctionnement dont 20,9 consacré au personnel communal, et à 19,8 M€ pour l’investissement.

 

La parole est alors donnée aux conseillers municipaux, surtout de l’opposition. Lucile Schmid (EELV) a ouvert le feu en notant « une gestion économe avec une incertitude sur les ressources et dotations de l’Etat, un fort taux d’emprunt justifié par la fin des travaux de l’îlot Cabourg » en demandant de « penser à l’école du Parc » qui a besoin de travaux. Et d’annoncer que les Verts s’abstiennent à cause des difficultés à comprendre les raisons de la diminution des dépenses sociales : « Il y a un problème de répartition entre le pôle Seniors  (3/4 des dépenses) et le pôle Solidarité (1/3 en diminution) alors que des familles vanvéennes vivent des difficultés croissantes » a-t-elle en concluant sur le coût du banquet du Nouvel an (60 000 €) dont les crédits pourraient être consacré à la Solidarité.

Guy Janvier (PS) a abordé 3 point essentiels pour lui : La politique du logement qui est catastrophique. « On est dans l’incapacité totale de répondre aux familles en attente de logement ! » a-t-il expliqué en demandant si la politique de préemption de la ville va permettre de construire du logement. La politique de la Jeunesse dont les crédits baisse de 722 000 € à 190 458 € qui tient à « la baisse des charges de personnel  qui ont disparus alors que des équipements doivent s’ouvrir dans l’îlot Cabourg. Comment allez-vous faire sans personnel d’encadrement ? ». La politique sociale  en proposant que la ville participe au financement du Resto du Cœur qui se trouve à proximité à Malakoff et du Bd Périph (Porte de Vanves), en demandant quel est le résultat du protocole social signé entre la ville et le Conseil Général  et un  bilan de l’Espace Emploi.

Jean Cyril Le Goff a noté « un manque d’ambition » en matière d’animation et de culture,  «  à part la « bobo attitude » d’Art Danthé », en s’étonnant que 136 représentations n’attirent en moyenne que 80 spectateurs à chaque fois, et le cinéma que 36 à chaque séance. Fabian Estallano a noté que le rapport budgétaire a noté que « l’action commerciale est resté en jachère pendant un an » en réaffirmant que « l’action commerciale ne s’arrête pas au FISAC et aux devantures ».

 

Enfin, les réponses de l’exécutif municipal ont été finalement très succintes, tant le maire que ses adjoints ne s’étendant pas trop longuement dans leurs explications quelquefois maladroites pour certains. Marie François Goloubtzoff  a répété ce qu’elle a toujours dit : « faire mieux avec ce que l’on a en dotation pour la Jeunesse. L’enveloppe budgétaire a été mieux réparti en fonction des premiers résultats (accroissement des adhérents et des activités). Nous avons fait un peu de ménage pour ré-équilibrer les charges de personnel, sachant que l’encadrement sera augmenté. Mais le budget Jeunesse est suffisant ». Pour le logement, Marie Anne Sorensen et Nabiha Attia ont répondu que « ce problème est récurrent », que « le taux de logement social vanvéen est honorable ». Gérard Laubier a rappelé que 476 000 € sont consacré à l’équipement en fonctionnement dont 187 000 € pour les écoles avec deux grands efforts : la réfection du préau de l’école du Parc et des travaux d’économies d’énergie dans les bâtiments communaux qui ont permis une économie de 5% sur les fluides.

Valérie Vignaud a expliqué que le festival Art Danthé qui dure 2 mois, a des obligations de spectacles pour bénéficier de la subvention allouée pour 3 ans par le ministére de la culture et qui vient d’être renouvelé. Bernard Gauducheau a  invité à se reporter sur le bilan d’activités annuel des services de la ville pour avoir une idée de la fréquentation. « Le seul frein est la taille de nos équipements. On n’a pas le même niveau de rentabilité avec une salle de 200 places ». Enfin Isabelle Debré a parlé « d’un travail constructif du CCAS qui est en train de revoir la ventilation de son budget. L’objectif n’est pas de dépenser moins mais mieux ! C’est un long travail en profondeur qui a été engagé, et difficile car il faut remettre en cause certains acquis ».

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