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yvon morane

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 6 – ENTRE THEATRE ET CAFE-THEATRE

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et ses créations

     

    Molière, Obaldia, Camus, Ibsen, Racine, Labiche… mais aussi des créations et des spectacles extérieurs à mi chemin entre le théâtre et le café-théâtre, jusqu’au mine . « L’ambition dans cette discipline toujours été de proposer une des valeurs sûres chaque saison, mais aussi de consacrer à la création de spectacles » explique Daniel Miguel Maréchal qui a dû mettre en scéne et remonter sur les planches, alors qu’il n’était pas très chaud pour le faire, pour l’une des toutes premières piéces présentée au Théâtre. « L’esprit qui imprégnait notre unité de travail était celui de l’artisanat. Pas  de grands effets, pas de moyens techniques (et donc financiers) mirobolants. Un effort constant dans le sens d’une culture, ni prétentieuse, ni rébarbative pourtout dire à dimension humaine où l’humour n’est pas oublié » ajoute t-il en citant quelques exemples : « sous les taupes, découvrez l’obus » qui fut inventé au festival international de Zagreb et repris à Paris, «La véritable histoire d’Isaac J.Gagman »…en encore «  le diable » à partir  d’un texte de Maria Tsvetaieva, qui est un des grands poétesses du XXéme siécl qui a vécu à Vanves. « Cela a été un régal parce que c’était la première fois qu’on mettait sur scéne un de ces textes. On l’a joué à Beaubourg, à Saint Pétersbourg » 

     

    Il parle bien sûr de sa rencontré avec Yvon Morane dont il connaissais le pére, Jean Serge « qui était un bonhomme extraordinaire, et qui montait des spectacle, comme François Rancillac qui a fait son chemin et son premier spectacle ici – « Britannicus » en Oct.1985 et repris en Mars 1986 – qui cherchait des lieux. « Il faut venir »  ai-je dit à Yvon Morane « car  j’accueille » Et on l’a officialisé au niveau des affaires culturelles, pour sa compagnie. Je me disais en moi-même que si je devais partir, peut être pourrait-il continuer. Nous avons monté le premier Marivaux, « La fausse suivante » qui a eu un succès énorme comme  « Monsieur de Pourceaugnac ». A chaque fois, on  rajoutait des chaises, on asseyait les gens par terre, en essayant de sauvegarder les circulations » raconte t-il en se souvenant du spectacle inaugural où « Gérard Orillard (alors maire de Vanves) avait été très étonné, parce qu’elle était comble, avec des personnalités du métier. Ce qui m’a aidé bien sûr par la suite,  parce que je me suis mis dans un contexte qui correspondait au travail que j’avais fait dans la profession ». A SUIVRE