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ville de paris voie georges pompidou

  • LA CONSEILLERE DEPARTEMENTALE DE VANVES VOTE UN FEU ROUGE A PARIS

    Le Conseil départemental des Hauts de Seine (CD92) a émis, hier matin  un avis défavorable au projet de piétonnisation de la rive droite Seine (voie Georges Pompidou)  dans la mesure où la ville n’a pris en aucun compte des observations formulées par l’assemblée départementale - demande  d’échanges et d’étude complémentaires, approfondissement des analyses de l’impact du projet sur le trafic, aucune réponse aux interrogations soulevées : « A l’évidence la ville de Paris poursuit l’objectif d’éradiquer  la place de la voiture intra muros. Si la question de la soutenabilité sociale et économique d’une telle politique à l’heure de la construction métropolitaine demeure entière, l’actualité récente nous impose aussi et surtout d’anticiper les risques dont la puissance publique a le devoir de protéger les citoyens » indiquait l’assemblée départemental.  « Il n’est pas normal que les collectivités n’aient pas été informée de ce projet directement, sauf par voie de presse » constatait Isabelle Debré vice présidente Transports. « Paris continue comme avant : On apprend que les bateaux mouches vont être garés vers les écluses à Suresnes et plus au centre de la Capitale, après nous avoir envoyé son linge, ses ordures » s’est indigné PC Baguet maire de Boulogne en ajoutant : « La ville de Paris décide de tout, et nous, on subit. Il faut lui donner un feu rouge ». Alors que Patrick Devedjian président du CD 92 constatait : « C’est curieux de voir  Paris nous inviter à « faire Métropole », à penser les politiques en dépassant les frontières administratives qui ne correspondent plus au vécu des territoires,  alors qu’elle fait toute seule dans son coin, que la ville de Paris continue d’afficher une indifférence méprisante à l’égard de ses voisins dés que ses intérêts électoraux directs sont en jeu ! Paris ferme ses berges, alors que nous allons à leur reconquête dans les Hauts de Seine. Paris est dominé par sa fonction touristique et sa politique est totalement inféodé par cette exigence. Je comprends bien que la piétonnisation des berges est en lien avec sa fonction touristique. Le destin de la banlieue se sépare  de plus en plus de celui du cœur de Paris»