Une soixantaine de vanvéens avaient été invités pour une réception des nouveaux naturalisés lundi derrnier à L’hôtel de ville que certains découvraient pour la première fois, impressionnés même. C c’est aussi beau qu’à l’hôtel de ville de Paris » confiait l’un d’entre eux. Ils s’étaient mis sur leur 31, ainsi que tous les élus, majorité et opposition présentes, avec les écharpes triclores pour le maire et ses adjoints « pour montrer l’importance de cette cérémonie » a insisté Bernard Gauducheau. Une cérémonie qui ne s’était pas déroulée depuis 2006/07, à cause des années où se déroulent une élection ( ?) durant laquelle tous les élus leur ont remis un exemplaire de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. « C’est un texte fondateur de notre République qui est très bien écrit » a indiqué le maire après un discours, pour marquer cet événement important où il a été question de natuiralisation, de nationalité française…
« On a officialisé le sentiment d’être français et de se reconnaitre dans la République. On fait partie de la communauté française en reconnaissant l’ordre républicain » qui repose sur le tryptique « Liberté, Egalité, Fraternité » a expliqué le maire qui a insisté sur le fait qu’ils jouissent maintenant de tous les droits politique, et de vote maintenant. Il a quelque peu disgressé sur le droit de vote des étrangers, en insistant sur le fait que « le droit de vote vos donne le droit de participer ». Il a ajouté le devoir de responsabilité car « on peut être aussi un acteur en apportant sa contribution » à la vie citoyenne. Il a parlé d’identité nationale : « Les différences ne devraient plus exister. Les droits et les devoirs devraient être les mêmes pour tous. La France ne sera jamais une mosaïque car cela ne peut entraîner que la division. Le comunautarisme ne doit pas avoir sa place. Chacun doit se sentir concerné par l’autre ». Enfin, il a reconnu que la naturalisation prend du temps. « C’est la meilleure solution pour une intégration réussie. J’espére que ce soir, vous êtes heureux. Nous le sommes. Notre pays sagradit. Et de surcroît vous êtes vanvéens. Nous ne pouvons que nous réjouir que les rangs de notre communauté s’agrandissent ».
Si ces propos ont été apprécié par l’ensemble de l’assistance, ce n’était pas le cas de Valérie Mathey (PS) qui a été choqué par les propos du maire sur le droit de vote des étrangers : « Etait-ce vraiment l’endroit et le moment ? ». Elle aurait préféré entendre parler de la France, de cette terre accueillante, avec de belles phrases comme celle-ci lors d’une telle cérémonie dans une autre mairie tenu par un député de la République pour montrer combien il était sensible à tout ce qui touche à l’humanité de l’être, et donc à cette cérémonie symbole d’un combat, d’une lutte d’une histoire et d’une humanité : « Aucune civilisation ne détient l’apanage des ténèbres ou de l’auguste éclat, aucun peuple n’a le monopole de la beauté, du progrès, de la science ou de l’intelligence. Chaque homme porte la forme entière d’une humaine condition » ou encore celle d’un maire qui expliquait que « On porte en soi sa nationalité et sa citoyenneté, grandes valeurs et appartenances républicaines. La République doit d’ailleurs accompagner l’histoire de chacun ! »