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thomas guillarde

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 15 – UN VERITABLE VIVIER POUR LA JEUNE CREATION

    Octobre 2012 a été un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui a donné une très grande place à la jeune création

     

    L’accueil de ses jeunes compagnies en résidence a commencé grâce à l’ouverture de la salle Panopée voilà 5 à 6 ans. « Nous avions essayé avant, mais c’était difficile, parce que pour avoir une compagnie en résidence, il faut des lieux de travail. Or un des problèmes de Vanves est de manquer de places. Dés le moment que l’on a eu Panopée, partagée avec les associations et autres activités de la ville, nous avons eu des espaces de travail, permettant aux compagnies de travailler, chercher,…Car ce sont des laboratoires quelque part » reconnait José Alfarroba, son directeur. Auparavant,  il profitait des périodes de fermeture du Théâtre-Cinéma – surtout en Juillet – pour faire un espace de travail qui profitait aux comédiens comme aux techniciens. Maintenant cette salle modulable permet un travail de création et de répétition suivis.   

     

    Ainsi  de nombreuses compagnies ont commencé à Vanves, « chez nous, et c’est une fierté ! Mes collègues viennent piocher dans ce véritable vivier, car nous sommes réputé pour avoir du nez ». Durant ses dernières années, en musique,  Emily Loiseau qui a été en résidence et obtenu le prix de la SACEM  du Tremplin de la Chanson 2005, a fait ses premiers concerts sur la terrasse du théâtre. Pour le théâtre  la compagnie « d’Ores et déjà » collectif créé autour de Sylvain Creuzevault  considéré comme le nouveau « Chéreau », qui a travaillé sur « le pére tralalére » programmé dans le cadre du festival d’Automne, et au théâtre de la Colline, et qui a fait une tournée mondiale. 

     

    Jeanne Candel jeune comédienne et metteur en scéne, avec sa compagnie « La Vie Bréve » qui a beaucoup travaillé avec un grand metteur en scéne hongrois et a montée à Vanves sa première création « Robert Plankett » dans la salle Panopée, « acheté par le théâtre de la Cité pendant un mois, ce qui est une prouesse pour une première création, et maintenant par le théâtre de la Ville. Une autre en coproduction avec le théâtre du Nord installé à Lille, avec Julien Gosselin qui est une personnalité assez extraordinaire ». Ou Thomas Guillardet, metteur en scéne de 6 pièces  (Compagnie Mudiscué) qui reconnaissait que « le théâtre de Vanves est, pour moi, un véritable point d’ancrage dans nos vies  déracinées. Je m’y sens plus serein, plus tranquille…Et puis la force d’une résidence se trouve dans le partage entre une famillle de comédiens, avec le public, avec l’équipe du théâtre ».  

     

    Toute cette émergence autour du Théâtre, a permis au théâtre le Vanves,  d’avoir une visibilité au niveau du public francilien, des institutions qui aident et soutiennent le théâtre en France « Si nous bénéficions de subventions, c’est parce que nous prenons des risques, en montant des choses innovantes, l’Etat ne subventionnant pas du tout,  ce qui est évident, ce que tout le monde programme, de droite comme de gauche. Nous avons ainsi des aides au niveau de la danse, au niveau de la permanence artistique, c'est-à-dire à la permanence des artistes sur le lieu, grâce à la Région ( 32 000 € par an),  pour la création grâce au Conseil général (20 000 €), ce qui nous permet de leur donner quelques moyens techniques. Nous bénéficions de la subvention de la DRAC Danse pour la danse contemporaine » indique t-il. 

     

    « Toutes ces créations et leurs succès sont liés au fait qu’il y a une véritable exigence de José Alfarrroba avec lui-même, avec l’équipe, une vraie responsabilité par rapport au projet, ce qui n’est pas toujours facile de faire valoir ses passions et d’y amener le public », indique Tristan Baroni, son assistant. Du coup,  les grandes salles parisiennes viennent à Vanves pour faire leur marché : « Beaucoup de professsinonels viennent au théâtre de Vanves pour regarder ce qui se fait, et prendre éventuellement un spectacle pour leur prochaine saison, ou proposer à un jeune artiste de monter chez eux leur prochaine création, avec des  moyens de productions que nous n’avons pas à Vanves où on ne peut pas réellement produire de spectacles »

    A SUIVRE…