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thierry dallart président du directoire de la sgp

  • RETOUR SUR UN ETE CORONA A VANVES : L’ARRIVEE DU TUNNEL ELLEN A LA GARE DU FORT D’ISSY-VANVES-CLAMART

    Le chantier du Grand Paris Express à la gare du Fort d’Issy-Vanves-Clamart a vécu un événement important 3 ans après le ripage du toit de la gare sous les voies SNCF Transilienà la mi-Août 2017. L’arrivée du premier tunnelier à être mis en service dans les Hauts-de-Seine, Ellen le 28 Juillet dernier. Il a creusé un tunnel de 4 km à 23 m de profondeur, depuis le 14 février 2019 entre les gares de Bagneux, Châtillon-Montrouge, Fort d’Issy-Vanves-Clamart sur la future ligne 15 sud du métro.

    Une impressionnante machine fabriqué par une société allemand qui a avancé au rythme moyen de 12 m par jour en fonctionnant 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 grâce à une vingtaine de personnes en trois fois huit, sauf au début du confinement: «La tête de coupe, qui fait en elle-même plusieurs tonnes, c'est l'extrême bout d'un train avec plusieurs wagons .Juste derrière la roue se fait l'approvisionnement des voussoirs (NDLR : éléments préfabriqués en béton armé qui s'imbriquent les uns aux autres comme un puzzle) et la pose. Les wagons derrière permettent d'acheminer différentes choses, comme l'énergie ou l'équipement de sécurité» expliquait Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP) présent à son arrivée où élus comme responsables du chantier ont assisté au percement des derniers 50 cm du tunnel à 42 m de profondeur (sur la photo)

    « Ça fait quatre ans qu'il creuse et aujourd'hui il arrive ici, parfaitement là où c'était prévu » constatait alors Gualtiero Zamuner, l'un des chefs du projet, en expliquant « Le creusement du tunnel est un vrai travail de précision. À l'avant, la roue de coupe, de 10 m de diamètre et de 135 tonnes, creuse entre 10 et 15 m par jour, broyant la roche en tournant sur son axe. L'engin assemble en même temps le tunnel derrière lui en posant le revêtement à l'aide d'une machine à ventouses. Les déblais, aspirés au fur et à mesure, sont évacués à l'arrière du tunnel. Une centaine d'opérateurs se sont relayés pendant plusieurs années aux commandes de ce titan de 1 600 tonnes»

    Une partie du tunnelier doit à présent être démontée et sera ensuite réacheminée par convois exceptionnels jusqu’à son point de départ à Bagneux. Pour ce faire, une grue permettant le levage de la roue de coupe, du bouclier et de la jupe du tunnelier est arrivé par convois exceptionnels fin Juillet. Le train suiveur, quant à lui, a emprunté de nouveau le tunnel. La machine, une fois ré-assemblée, repartira à l’automne pour un second creusement d'environ 900m entre le puits Robespierre et la gare Arcueil-Cachan.. A Fort d'Issy-Vanves-Clamart, « on va pouvoir finir les planchers, avant de commencer à construire les locaux techniques. On aura ensuite besoin de trois ans pour aménager la gare. » indiquait il

    Cette future gare, à quelques mètres seulement de la gare de Clamart, est la première du Grand Paris à avoir entamé sa construction. Un ouvrage particulièrement technique car situé sous les voies ferrées et à proximité des habitations. La mise en service est prévue à l'horizon 2025, un délai que le président du directoire de la Société du Grand Paris espère pouvoir tenir malgré l'impact de la pandémie. Sur l'ensemble du projet, « l'impact du Covid se traduit par un rallongement des procédures de trois à huit mois », estime Thierry Dallard. « Un retard qui ne retardera pas forcément la mise en service », a-t-il nuancé, mais qui « peut se traduire par une augmentation des cadences ».