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resx (retour d’expérience)

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS: DES TRAVAUX RENDUS ACCEPTABLES AUX RIVERAINS

    L’acceptabilité des chantiers du Grand Paris Express comme c’est le cas à la limite de Vanves-Malakoff-Clamart pour la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart repose sur plusieurs éléments comme l’explique le rapport 2017 du Comité Stratégique de la Société du Grand que préside le maire de Vanves et sur lequel a planché spécifiquement un groupe de travail

    Tout d’abord, une équipe de 15 agents de proximité ont été déployés sur les lignes 15 Sud et Ouest pour assurer un travail de médiation avec les riverains et les commerçants en les informant sur les travaux du GPE comme le planning. «Nous leur apportons également des éléments de réponse sur leurs nombreux sujets d’inquiétudes. Parallèlement, nous proposons des permanences, ouvertes à tous, sur des lieux dédiés. Nous assurons également un tour de chaque site pour s’assurer de la sécurité et de la propreté des chantiers. Nous assistons aux réunions de chantiers de façon à connaître précisément l’état d’avancement des travaux» explique Elodie Lambert, agent de proximité pour les secteurs du Fort/Vanves/Clamart, Châtillon et Montrouge. Un compte rendu est transmis, chaque semaine sur la base de ses échanges, aux différentes directions de la SGP (directions de la communication, de projet, des relations territoriales). «Les demandes touchent à des questions sur le quotidien comme par exemple sur la desserte d’une ligne de bus ou des questions techniques, voire juridiques»

    Ensuite, des observatoires ont été mis en place sous différentes formes. A Clamart, un groupe de travail «Chantier»  a été mis en place par la municipalité qui a dû adapter les arrêts de bus pour que les usagers puissent circuler dans de bonnes conditions et redessiné un plan de circulation du quartier. «Conscients que ces travaux constituent des nuisances importantes pour les habitants du quartier, nous avons engagé avec la SGP plusieurs réunions de concertation et d’information ouvertes à tous. Sur ce type de chantier, il est fondamental de jouer la transparence» explique Serge Kenyayan, maire adjoint de Clamart. Ce groupe chantier a permis par exemple de baisser de 30% les nuisances sonores notamment par l’installation de bâches ceinturant le chantier et les machines industrielles. Il a mis en place un RESX (Retour d’expérience) afin de recenser et partager les bonnes pratiques qui doivent être intégrées par tous les acteurs. «Nous pourrions imaginer renforcer le rôle du groupe de travail «chantiers» en lui conférant un rôle de conseil à la maîtrise d’ouvrage sur le terrain. Nous pourrions également renforcer le «faire savoir» en accompagnement des aspects techniques. L’important est de proposer aux usagers et aux riverains toute l’information nécessaire à la bonne compréhension des enjeux sociaux, économiques et techniques mais également de mettre en place des actions concrètes en vue d’atténuer les nuisances».