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militaires français

  • AG DE LA SECTION UNC (UNION NATIONALE DES COMBATTANTS) DE VANVES : LENDEMAINS AMERS POUR LES COMBATTANTS D’AUJOURD’HUI APRES LES ATTENTATS

    Avec les cérémonies patriotiques, l’assemblée générale de l’UNC Vanves-Malakoff est un des temps forts du monde combattant vanvéen, d’autant plus lorsque l’ensemble des associations sœurs sont présentes, comme la FNACA notamment, comme l’ont constaté Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargée des anciens combattants et Michel Judde président du CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques). C’était le cas dimanche pour la 91éme assemblée générale cette 71éme section UNC sous la présidence de Paul Guillaud, avec Bernard Gaucheau (UDI), maire, Isabelle Debré (UMP) Vice Présidente du sénat, Guy Janvier (UDI) conseiller général.

    En dehors de l’aspect formel d’une telle assemblée générale, elle a été marquée par une quasi conférence  historique du président Guillaud racontant la première année de la guerre 1914-18 sur le front et à l’arrière, à Vanves, grâce aux recherches du secrétaire de la section dont le fruit parait régulièrement sur ce blog à l’occasion du centenaire de ce conflit. Mais c’étaient surtout les événements de ce début d’année qui étaient dans tous les esprits : « Aucun mot ne peut décrire les horreurs dont des « humains » peuvent être capables, plutôt « inhumains »… »Les attentats qui ont frappé le journal « Charlie Hebdo », la commune de Montrouge et l’épicerie Casher nous laissent sans voix. Ces massacres préparés et perpétués de sang froid nous horrifient. La France a toujours permis à chacun d’entre nous de croire à toute philosophie, ou de pratiquer toute religion qui semble le mieux correspondre à la pensée de chacun. Rien ne peut justifier de tuer pour des pensées…Durant quelques jours, nous avons tous été « Charlie » a expliqué Paul Guillaud  en s’inclinant devant la douleur de familles durement touchées, détruites avec des enfants orphelins. Mais il s’est interrogé : « certains avancent qu’ils se sont sentis plus « fier d‘être français «  après les défilés et marches du 11 Janvier »… »Mais cela signifie que beaucoup ont été auparavant « moins fier d’être français » Quelle tristesse ! Personnellement j’ai toujours été fier d’être français ! » a-t-il confié.

    « Hommages et actes de reconnaissances étaient nécessaire » a-t-il reconnu mais en rappelant que plus de 555 soldats sont morts dans différentes théâtres d’opérations extérieurs (Mali, Irak, Côte d’Ivoire, Afghanistan, Yougoslavie, Tchad, Liban). « Il n’y a aura jamais 3 millions de Français qui défilent pour eux dans les rues,  et certains de ceux qui  défilaient le 11 Janvier, demandaient même la suppression du défilé du 14 Juillet. Et qu’on ne nous réponde pas qu’eux, ces militaires, c’est normal, c’est leur métier, ils ont signé pour…. Les journalistes de Charlie Hebdo sont morts parce qu’ils défendaient des valeurs qu’ils pensaient justes. Les militaires français qui tombent dans l’anonymat le plus complet, voire dans le mépris de ceux qui sont inconsolables pour Charlie Hebdo, le font aussi et depuis longtemps. Le mardi 3 Février à 8H du matin, on pouvait compter sur les doigts de la main, le « civils »présents qui s’étaient déplacés pour un hommage aux 9 aviateurs décédés en Espagne » a-t-il constaté alors qu’il est présent à chaque hommage de la nation aux soldats tombés en opération extérieur sur le pont des Invalides avec d’autres anciens combattants et civils

    Nos soldats sont, avec les Policiers, et les gendarmes, les vrais garants de notre liberté d’expression ». « Le soldat  n'est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie  pour des fautes qui ne sont pas les siennes ! Respectons les........surtout en ces moments ou des conflits importants sont en cours dans l’ensemble du monde et que, pour de nombreux d’entre eux, des soldats français, d’active et de réserve, sont engagés et se battent pour la sécurité internationale, le maintien de la paix ou la sauvegarde de nos ressortissants » a-t-il conclu.. Michel Judde a insisté sur le mot «vigiiance » en ces moments! « La situation actuelle montre que notre pays ne l’est pas assez. D’autant que nous avons les moyens de prévoir et de riposter » a t-il expliqué en expert en parlant des risques technologiques et électroniques avec des engins qui paraissent ainsi anodins comme les drones ou les canons lasers. Isabelle Debré a insisté sur le mot « résistance » face à ses attentats, » en se serrant les coudes », mais aussi  « en éduquant les jeunes qui n’ont plus de repères, mais aussi les parents » a-t-elle ajoutée. « Il faut vivre avec son temps ! Un certain nombre de nos faiblesses sont dues à notre difficulté de nous adapter » a indiqué le maire en étant conscient « qu’on ne peut pas agir au-delà de  nos limites vanvéennes, mais on peut agir au sein de notre communauté vanvéenne, en étant vigilant ».