Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lucile schmid (eeelv)

  • UN CONSEIL MUNICIPAL A VANVES TRES REPUBLICAIN ET CONSENSUEL

    Les temps changent au lendemain de ses élections. L’atmosphère est à la civilité républicaine comme l’a démontré le dernier conseil municipal avant ces vacances d’été, vendredi soir, qui était très technique, mais aussi très politique. Le maire de Vanves a offert une fresque au nouveau député Gabriel Attal (LREM) qu’il la mettra dans son bureau du Palais Bourbon après un échange très républicain, et il a salué Lucile Schmid (EELV)  qui quitte le conseil municipal après avoir respecté une minute de silence pour cette grande dame de la France que  fut Simone Veil   

    Le Conseil Municipal avait débuté par la désignation des 9 délégués suppléants pour les élections sénatoriales du 24 Septembre 2017, 5 UDI, 4 LR. Le maire a tout d’abord annoncé que Lucile Schmid qui siége au conseil municipal depuis 2008, a décidé de démissionner, en saluant son profond attachement à la vie publique, et les débats constructifs « que nous avons eu ensemble ». Elle-même a reconnu que « ce conseil municipal est un lieu où il y a une capacité de débat. Il m’a appris à connaître des gens différents et ce petit coin de Vanves » a-t-elle déclaré en se réjouissant de l’élection de Gabriel Attal – ce dernier a salué « une parole libre et sans tabou » - et en rendant hommage à Boris Amoroz qui a fait une belle campagne. « C’est toujours une aventure humaine qui nous marque » a constaté Lucile Schmid en connaissance de cause, puisqu’elle s’est présenté 3 fois contre André Santini en 2002, 2007 et 2012.  Des responsabilités européennes l’ont amené à prendre cette décision, mais elle ne quitte pas Vanves, appréciant énormément cette ville   

    Puis Bernard Gauducheau a fait un petit commentaire sur ces législatives : « Cette campagne s’est déroulée dans la sérénité, même si elle a été éclair. Vanves en a été le centre de gravité, les principaux candidats, vanvéens, ayant fait leurs premières armres dans ce conseil municipal. Il y a des vocations qui se créent. Nous avons eu une sénatrice vice présidente du Sénat. Nous avons maintenant un député. Nous travaillerons en bonne intelligence. D’autant plus qu’il y a un certain nombre de projets à venir qui concernent les collectivités locales. Vous pourrez vous faire l‘écho des préoccupations des maires » a déclaré le maire. « Sérénité est le mot qui correspond bien à cette campagne malgré la défiance des électeurs qui s’est traduite dans cette forte abstention. Il est vrai que le centre de gravité a été Vanves. Je serai le premier vanvéen à être député de cette circonscription – mais pas de Vanves puisqu’il y a eu Frédéric Pic sous la IIIéme République et René Plazanet sous la IVéme et la Véme -  Je serai attentif aux dossiers vanvéens et à ceux qui  concernent les collectivités locales » a t-il répondu en ajoutant : « C’est ce mandat dans ce conseil municipal qui m’a ouvert les yeux sur certains sujets et m’a donné envie de m’engager, Il m’a montré que l’on pouvait travailler ensemble ! »

  • A VANVES LES ELECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES FONT TOURNER LES TETES

    Il est beaucoup questions d’élections à Vanves ces temps-ci. Beaucoup préparent la prochaine élection municipale. A droite, UMP et UDI négocient, chacun ayant de quoi faire sa propre liste, tout en travaillant sur un programme. A gauche, le PS a déjà désigné sa tête de liste et phophore sur un programme, les Verts ne savent pas s’ils font ou non leur propre liste, et avec qui à leur tête, et le Front de Gauche est quasi inexistant. Et pendant ce temps là,  le gouvernement réforme le scrutin cantonal, redécoupe les cantons en repoussant d’un an, en 2015, les élections cantonales dont les dernières à Vanves et à Issy les Moulineaux un goût amer à certains élus UDI.

     

    Le Conseil Municipal de Mercredi dernier s’en est même préoccupé en revoyant la composition des délégués communautaires qui devraient passer de 10 à 9 pour Vanves à cause de l’arrivée de deux nouveaux membres à GPSO à partir du 1er Janvier 2014 : Velizy  qui aurait 9 délégués et Marnes La Coquette 2. Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu parce « les régles actuelles n’assurent pas une bonne représentation de l’opposition ». Jean Cyril Le Goff (PS) a regretté que « Vanves perde un siége et a demandé si l’oppositon, qui a deux siéges, en perdra un ». Bernard Gauducheau a précisé « qu’on attendra les résultats des élections municipales. On ne s’en tire pas trop mal part rapport à d’autres qui auraient pu être plus exigeant ». Il est vrai que la Communauté d’agglomération n’a pas souhaité trop  augmenter le nombre de délégués communautaires qui passeront de 81 à 91. Du coup, les places vont devenir chéres, car les élus PS et EELV souhaitent garder leur représentation, et certains maires adjoints de la majorité municipale qui espérent faire partie de la prochaine équipe, souhaitent siéger à GPSO parce que comme l’a dit l’un d’entre eux « c’est là que tout se passe ! »

     

    Du côté conseil général, ce n’est pas mieux, car il va falloir réduire de moitié les cantons, les redécouper et les regrouper, les groupes politiques et les conseillers généraux étant actuellement consultés par le préfet ou devant l’être. Pour Vanves, plusieurs options : Constituer avec Malakoff un canton, ce qui parait naturel par l’histoire de ces deux villes qui n’en faisaient qu’une avant 1883, et politique puisque durant de longues années, Malakoff et Vanves avec Issy les Moulineaux constituaient une circonscription législative (la 11éme des Hauts de Seine) détenue alors jusqu’en 1986 par un communiste historique, Guy Ducoloné. Ou alors se rattacher à Clamart qui ferait atteindre à ce canton, le nombre maximum d’habitants prévus par la loi (53 000 habitants avec 20% en plus ou en moins.  Il y a peu de chance que Vanves constitue un canton avec Issy Est parce qu’Issy les Moulineaux pourrait devenir ville/canton avec le regroupement de ces deux cantons Est et Ouest.

     

    En tous les cas, Isabelle Debré a eu l’occasion d’informer les élus altoséquanais de la position du Conseil Constutionnel sur ces réformes qui touchent au scrutin des élections locales (conseillers départementaux, conseillers municipaux et délégués communautaires) par un courrier. Ainsi, on apprend que  Conseil constitutionnel a  censuré plusieurs dispositions dont « l’article 46 relatif au redécoupage des cantons dans lesquels sont élus les binômes de conseillers départementaux (censuré partiellement). Le juge constitutionnel a, en effet, relevé que le législateur a posé comme règle que le territoire de chaque canton est défini sur des bases essentiellement démographiques. Or, les exceptions à ce principe définies par la loi auraient pu donner lieu à des délimitations arbitraires de circonscription. Seules des considérations géographiques au nombre desquelles figurent l’insularité, le relief, l’enclavement ou la superficie, ainsi que d’autres impératifs d’intérêt général, sont susceptibles d’atténuer la portée de la règle de l’égalité devant le suffrage »

     

    Enfin, dernier avatar de l’élection cantonale de 2011 qui a donné du beaume au cœur de Lucile Schmid : La condamnation d'André Santini pour injure publique  a été confirmée par la Cour d’appel de Versailles la semaine dernière. Lors d’une réunion publique à l’école Marceau le 7 Mars 2011, le député maire d’Issy avait affirmé à son propos « qu’elle est complétement givrée ». Evoquant la candidature de cette dernière aux cantonales sur l'une des deux circonscriptions d'Issy, il avait ajouté en parlant de sa commune: «Je ne savais pas que l'on était devenu une décharge.». Le tribunal correctionnel de Nanterre l’avait condamné en premlière instance en Juin 2012.  «Cette confirmation me semble logique», a estimé Lucile Schmid à l'AFP, faisant part de sa satisfaction. «L'appel (d’André Santini) remettait en cause les faits, il était important» que la justice «reconnaisse l'injure». Me Grégoire Lfarge conseil d’André Santini indiquait à l’AFP  hésiter sur un pourvoi en cassation. « On regrette que des propos prononcés dans un meeting, dans un contexte de vivacité» donnent lieu «à une saisie de la justice» ajoutait il à l’AFP