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groupe ensemble pour la république

  • LA RENTREE POLITIQUE DU DEPUTE DE VANVES DANS LES HAUTS DE SEINE ET LE MAGAZINE LE POINT

    Après huit mois à Matignon, le plus jeune premier ministre a passé le relais au plus vieux Premier ministre de la véme République le 5 Septembre dernier. Depuis, il multiplie les déplacements dans les fédérations Renaissance de province, il a présidé les journées parlementaires d’Ensemble pour la République dont il a pris la tête, s’est déplace en Ukraine et doit samedi présider la rentrée de Renaissance Hauts de Seine à Meudon (au gymnase Leduc) avec l’ensemble des élus et des militants du département. Après avoir déjà brigué la tête des députés Ensemble pour la République (EPR) à l'Assemblée Nationale, il pourrait viser le secrétariat général du mouvement. Et dans les Hauts de Seine, à moins de deux ans des municipales, il se pourrait bien qu’il se présente sur la liste conduite par André Santini, pour un jour lui succéder à la tête d’Issy les Moulineaux, principale ville de sa circonscription des Hauts de Seine, après avoir compris qu’il avait tout à perdre à essayer de conquérir la mairie de Paris et à mettre son nez dans ce panier à crabe parisien. En attendant, il se confie dans une longue interview dans le Point de cette semaine qui titre : « J’ai une histoire à écrire avec les Français »

    Voilà comment se dessine son « après-Matignon », après un passage finalement express : « Huit mois, c'est court », a-t-il reconnu dans son discours de passation . « À vivre, personnellement, sa situation a été très violente », observait un député macroniste auprès de BFMTV.com. « Mais une nomination en politique, c'est comme une nomination à un poste de sélectionneur de foot: à la minute où vous êtes choisi, vous savez que vous pouvez tomber ». L'ex-Premier ministre peut  compter sur une forte popularité au sein des macronistes, des membres du parti et des militants. « On ne peut pas dire qu'il ne mouille pas la chemise. Ça a été un vrai chef de la majorité, avenant, bienveillant et disponible. Ce sera un futur très bon chef de groupe et ailleurs certainement » assurait auprès de BFMTV,  Nadia Hai ex-ministre de la ville en ajoutant : « Son style énerve peut être, mais c'est surtout parce qu'il réussit…. Avec lui, on a envie de gagner en tout cas, il a effet d'entrainement. Et puis quoi... Il faut bien quelqu'un devant ». Beaucoup n’hésitent à dire comme elle « qu’on a besoin de son énergie ! ». Et surtout dans les Hauts de Seine où il est en train de se constituer un fief.

    En attendant, il s’est installé à l’assemblée Nationale où il a fait rapatrier le bureau de son père. Il prévient dans son entretien au Point : « A l’Assemblée, nous sommes le premier groupe de gouvernement. Rien ne pourra se faire sans nous. Et si nous parvenons à des compromis, alors ce sera « le Parlement décide, le gouvernement exécute ». C’est donc le moment où jamais d’agir vraiment depuis le Parlement. Sur tous les sujets que j’ai évoqué – lutte contre la délinquance, désmicardisation, services publics – nous comptons agir, imposer des mesures à l’agenda ». Et de prévenir qu’il se battra « pour qu’il n’y ait pas de rupture sur une politique favorable à l’économique, à l’emploi, et donc pour protéger les français des hausses d’impôts. Je me battrai pour qu’il n’y ait pas de rupture dans l’investissement pour l‘école – Nous refuserons toute baisse du budget de l’éducation nationale - la santé, pour la transition écologique ». Il annonce enfin qu’il prendra d’autres initiatives en dehors de la politique : «J’ai décidé de créer une fondation consacrée à la lutte contre le harcèlement que je lancerai cet automne »… qui enverra des intervenants dans les écoles, en formant les personnels, en finançant l’accompagnement juridique des familles. «Je continuerai à mener ce combat que je porte au plus profond de mes tripes »… Et peut être il prendra sa plume.  

    Et Macron ? : « La relation est nécessairement différente maintenant que je ne suis plus Premier Ministe. Elle est faite de reconnaissance – mutuelle je crois et de franchise ». Le Président lui a envoyé un album souvenir de son passage à Matignon, paraphé d’un message affectueux.

  • LE DEPUTE DE VANVES PAS MECONTENT DE QUITTER MATIGNON…ENCORE QUE !

    Finalement Gabriel Attal aura battu tous les records : Plus jeune premier Ministre à 34 ans, à la tête d’un gouvernement démissionnaire en gestion des affaires courantes pendant 52 Jours (le 5 Septembre), il deviendra à 35 ans le plus jeune ancien ministre lorsqu'enfin Emmanuel Macron aura nommé son successeur. Il devait l'être hier soir, il le sera peut être aujourd'hui, à moins que le "Matignon circus" continue, Macron testant un nom chaque jour

    Il a ainsi  battu le record de René Mayer, président du conseil en 1953 avait géré les affaires courantes pendant 38 Jours, entre Mai et Juin, puis de entre le 30 Septembre et le 6 Novembre 1957 lorsque Maurice Bourgés Manoury présidait le conseil des ministres. Le temps que Macron trouve un chef de gouvernement depuis la démission que Gabriel Attal avait présenté le 8 Juillet et accepté le 16 Juillet 2024. À plusieurs reprises, au 19e et au 20e siècle, des périodes de gouvernement démissionnaire ont bien eu lieu, mais jamais dans ces proportions.

    Pendant toute cette période, et surtout ces derniers temps, Gabriel Attal avait hâte d’ouvrir un nouveau chapitre – même s’il regrette de ne pas prolonger sa mission pour faire aboutir 3 à 4 dossiers qui lui tiennent à coeur  et qu’il soumettra à son successeur - pour se consacrer à sa fonction de président du groupe Ensemble Pour la République (EPR) qui l’a mené à participer aux concertations  organisées à l’Élysée en lien avec son propre remplacement, se tenant sur ses gardes, selon ses proches. D’autant plus que depuis la dissolution, les relations entre Macron sont au plus froid. D'après les informations du Canard Enchaîné relayées par La Dépêche du Midi, cette relation serait même glaciale : « Les deux têtes de l’exécutif ne se parlent plus […] il y a une rupture profonde et irréversible » expliquait Philippe Moreau-Chevrolet, professeur à Sciences Po et spécialiste en communication politique. «D’habitude, il y a une mise en scène des désaccords pour résoudre les problèmes et obtenir des arbitrages. Là, il n’y a aucun enjeu, on est dans le rapport de force brut ».

    Et ce n’est pas fini, car il lorgne la présidence de Renaissance dont les instances doivent être renouvelées cet automne. Une guerre sans merci se prépare avec Elisabeth Borne, prête à tout pour lui nuire  en rappelant que « traditionnellement, il n’est pas d’usage d’être président de groupe en même temps que l’on dirige le part » et en comptant sur le soutien de Gérard Darmanin, Clément Beaune, Aurore Bergé…même s’il lui a tendu la main en proposant d’avancer ensemble. «Elle n’a rien voulu entendre et n’a prévenu personne de son initiative pour prendre la tête du parti et surtout pas Stéphane Séjourné qui en est toujours le patron ! Elle veut juste continuer à exister.

    Mais les députés se rappellent qui les a mis en danger "à grands coups de 49-3 » explique un proche du premier ministre qui ajoute, concernant macron qui semble préférer la candidature de son ancienne Première ministre : «De toute façon, il soutiendrait n'importe qui contre nous !». Ambiance ! En attendant, Gabriel Attal ne va pas rester désoeuvré, car il a entamé un tour des fédérations Renaissance en commençant par Paris, la Seine et Marne, les Hauts de Seine, son fieff, le 21 Septembre….

    Heureusement, comme l’a révélé Gala, il peut compter sur un soutien sans faille de ses proches, sa mére, ses trois sœurs, en ces temps houleux. Il avait également indiqué à ce magazine qu’elles lui apportaient un soutien émotionnel précieux dans l’exercice du pouvoir. «Lorsque j’ai fait mon discours de politique générale à l’Assemblée, elles étaient présentes, ajoutait-il. Quand il y avait des hurlements dans l’hémicycle et beaucoup de passion, j’échangeais un regard avec elles. Ça m’a aidé »

    L’un des derniers gestes qu’il a fait à Matignon, a été de planter son arbre, comme tous les Premiers Ministres depuis 1988, mais sans photographes, ni caméras : Il s’agit d’un érable cannelle, connu pour son écorce épaisse et ses couleurs automnales, variant du brun à l’orangé, qui grandit lentement. Faut-il y voir un lien avec son parcours politique ?