La rentrée à Vanves et en Ile de France, est marquée par le retour sur le devant de la scéne du Covid-19. L’auteur du blog s’en est même aperçu, lors d’un dimanche d’Août lorsque se promenant parc F .Pic, où il fut témoin d’un échange assez vif mais courtois entre un jeune homme qui voulant s’asseoir sur l’un des bancs des ses allées bien ombragée à côté d’une dame bouquinant un livre, lui demanda si cela ne la gênait pas, s’entendit répondre. « Vous ne pouvez pas rester là. Le covid est de retour. D’ailleurs vous ne n’avez pas de masque ! ». C’était quelques jours après les premières informations faisant état d’une légére recrudescence de l’épidémie qui manifestement terrorisait certains d’entre nous. Il ne put s’empêcher, en se levant du banc, de lui faire remarquer qu’elle ne portait pas de masque, ce qui n’était pas très prudent de sa part…
Il est vrai qu’au 30 août, Santé Publique France relevait 2081 cas, soit 916 de plus par rapport aux résultats enregistrés 15 jours avant en Ile de France. Le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid était, lui aussi, en hausse, avec 518 cas enregistrés contre 282 il y a trois semaines. La situation actuelle n’est pas une surprise pour les observateurs de l’épidémie. Depuis trois ans maintenant, le même scénario se répète. « On a une circulation qui reste élevée, avec des vagues qui démarrent généralement au mois d’aout et s’accélèrent à la rentrée, à la faveur des contacts qui se font dans le monde professionnel et scolaire, où les contacts entre les individus se font plus fréquents » analysait un épidémiologiste dans les médias.
Les températures élevées enregistrées actuellement dans la région peuvent également avoir un impact sur la propagation de l’épidémie. «Avec les fortes chaleurs, on a tendance à se calfeutrer, à fermer les fenêtre pour ne pas laisser entrer la chaleur. Ça peut favoriser la transmission», détaillait il. D’autant plus chez ceux qui ont l’air conditionné
Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau qui dirigé l’ARS (agence Régionale de Santé) d’Ile de France, pendant la crise sanitaire, estimait que « le rebond de l’épidémie n’était pas particuliérement inquiétant » ajoutant qu’aujourd’hui, « l’OMS n’émet pas d’alerte ». Mais la situation reste à surveiller. « Si on se place du point de vue de la saturation des hôpitaux, la situation n’est pas inquiétante. Du point de vue des nouvelles infections et des risques qu’elles supposent, c’est plus inquiétant. On a toujours des grosses incertitudes sur les conséquences à moyen ou à long terme d’une contamination. Même si c’est difficile à ce stade de bien évaluer cette littérature, des études tendent à montrer que le virus peut augmenter le risque de développer un certain nombre de pathologies chroniques après l’avoir contracté, comme le diabète. Être infecté, même si vous êtes vacciné, ne vous protège pas totalement de développer un Covid long ou qui évolue plus tard en une maladie chronique. La meilleure façon d’éviter ça, c’est encore de ne pas être contaminé » expliquait l’épidémiologiste
À l’heure actuelle, le suivi de l’épidémie s’effectue essentiellement par le biais des résultats de tests PCR et antigéniques. Le nombre de cas relevé est sous-estimé par rapport au nombre réel de contaminations, parfois asymptomatiques. Et c’est le sous-variant d’Omicron, EG5, aussi appelé Eris, qui est le plus répandu sur le territoire national. « Il est plus transmissible, c’est pour ça que c’est lui qui domine. Il n’y a pas de données particulièrement inquiétantes sur sa dangerosité. A priori, le nouveau vaccin qui va arriver devrait être efficace pour le contrer » indique l’épidémiologiste.
Pour éviter la circulation du Covid-19, les moyens sont désormais bien connus, à travers les gestes barrières et le port du masque. Mais la prévention passe aussi par l‘adaptation des bâtiments contenant du public. « Il faudrait améliorer la qualité de l’air intérieure dans les lieux comme les crèches, les écoles, les hôpitaux, les lieux de soins… Les contaminations étant favorisées dans les lieux clos, le développement de purificateur d’air dans ces structures devrait être une priorité publique », estime-t-il. Des aménagements ont déjà été mis en œuvre dans notamment dans 300 lycées franciliens qui disposent de purificateurs d’air grâce une aide financière de la région en 2022. Mais dans la plupart des cas, la principale solution à privilégier en attendant de nouveaux équipements est le masque bien sûr comme le conseillait cette vanvéenne