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editions l'harmattan

  • RENCONTRE AVEC GUY JANVIER CONSEILLER GENERAL : ITINERAIRE D’UN ELU SOCIALISTE DE VANVES EN SARKOZIE

    À la veille des élections de 2012, Guy Janvier a fait paraitre son livre « Itinéraire d’un élu socialiste en Sarkozie » qui  montre comment les Hauts-de-Seine pourraient devenir le laboratoire de la république irréprochable et solidaire voulue par François Hollande. « Lorsqu’il n’enfile pas ses baskets pour courir le marathon dans les bois de Clamart, Guy Janvier met ses chaussures de marche pour arpenter les marchés de Vanves, les maisons de retraite ou grimper dans les hauts d’immeuble qu’il redescend en faisant son porte-à-porte. Car localement, la politique est un sport d’endurance et notre homme est un coureur de fond de la politique » indique le communiqué de presse des éditions l’Harmattan. « Un politique, un élu local, c’est d’abord une femme ou un homme que ses convictions poussent à soutenir à 5H30 du matin, une famille sur le point d’être expulsée de son logement. Il fallait que cela fut dit » écrit Robert Badinder dans l’avant-propos de ce livre (préfacé par Jacques Rozenblum, journaliste) qui insiste aussi sur « cette action locale, de terrain » qu’il « a su conjuguer à une activité professionnelle, au service, là encore, de l’intérêt général » en racontant qu’il a choisit à la sortie de l’ENA en 1985, les affaires sociales, et le bureau de la famille

    « Mais dans les Hauts-de-Seine, la politique est également un sport de combat. Guy Janvier a donné des coups et il en a aussi beaucoup reçus, des coups bas surtout. Parce qu’il a choisi comme territoire de jeu le cœur même du Politicus Circus, le bastion de ses adversaires, le temple du cynisme : j’ai nommé le département le plus riche de France dont les parrains ne sont autres que Môsieur Charles (Pasqua), le clown blanc Santini (qui ne fait plus rire personne), les inénarrables époux Balkany, et bien sûr un certain funambule nommé Nicolas. C’est donc là que Guy exerce sa vocation, lui qui est un idéaliste de la politique, qui croit à ce qu’il dit et fait ce qu’il croit » continue le communiqué de presse de l’harmattan  en ajoutant que « Maire de Vanves puis conseiller général, Guy Janvier a pu mettre en pratique ses principes dans un environnement hostile. Mais il a également pu décortiquer au scalpel les procédés du président de ce conseil général, devenu président de la République ».

    Rencontre avec l’auteur de ce livre, hier après midi, alors que le Conseil Général siégeait, jusqu’à fort tard dans la soirée pour voter son budgedt 2012

     

    Vanves Au Quotidien -  Pourquoi ce livre après une première version virtuelle au moment des cantonales ?

    G.J. : « Le livre s’est fait en plusieurs étapes. Au départ je l’avais écris dans la perspective des cantonales, après mon échec aux municipales en 2008. Je m’étais dit qu’il fallai un peu que je dise ce que j’ai dans le ventre, pour qui je fais de la politique, quelles sont les idées auquel je crois. Je l’avais démarré durant l’été 2009, quand je suis parti voir ma fille en Guadeloupe. J’avais bien, avancé !  Malheurusement je n’ai pas terminé un an avant les élections cantonales de Mars 2011. Il n’était pas prêt pour sortir avant Mars 2010. Tout le monde m’a conseillé de ne pas le sortir à ce moment là. Cela risquait d’être comptabilisé dans mes comptes de campagne. J’ai sorti le livre virtuel (sur le Net), ce qui était un exercice intellectuel, avec une grande partie déjà traitée sur le logement, l’éducation, le bilan du département pendant la présidence de Nicolas Sartkozy entre 2004 et 2007. Après les cantonales que j’ai gagné, je l’ai un peu retravaillé !

     

    VAQ – Sur quels chapitres ?

    G.J.  «  Le chapitre sur l’ESS (Economie Sociale et Solidaire)  parce que, comme je l’écris dans le livre, je m’étonne que l’on ne considére pas que l’ESS est une réponse à la crise. Comme le dit très Patrice Leclerc, (Conseiller Général PC  de Gennevilliers), il ne faut confondre ESS et insertion sociale et économique. L’ESS ne concerne pas que les gens qui sont en difficulté et éloignées de l’emploi. C’est une autre façon d’entreprendre. Surtout quand on voit la réussite de « chéque déjeuner »  qui est une coopérative à Gennevilliers avec plus de 2000 emplois. Et on est complétement dans une économie normale, machande. Seulement c’est une autre façon de faire de l’économie. C’est ce qu’on appelle « entreprendre autrement ».

    J’ai bien sûr  retravaillé le chapitre sur l’intérêt général, le service public…en approfondissant ces notions. Et j’ai ajouté un chapitre sur la drogue qui pose la question de l’efficacité des politiques que l’on méne actuellmement. Quand on voit certains quartiers qui vivent de la drogue…cela pose un certain nombre de problèmes. Il ne faut pas s’amuser avec cela.  Enfin sur le département, j’ai rajouté un paragraphe sur la victoire du PS aux  cantonales.

     

    VAQ – Pourquoi un avant-propos de Robert Badinter ?

    G. J. : « Je lui avait demandé de me faire une préface. Il m’a fait un avant propos. Robert Badinter dit lorsqu’il parle de moi, « lorsque Guy Janvier me demande de venir,  je viens ! Je n’ai jamais manqué une réunion de Guy Janvier ! ». J’ai été ravi de ce concours

     

    VAQS – Quelles sont les premières réactions ?

    G.J. : « C’est récent. Il est sorti la semaine derniére. Il est sur le site internet de l’Harmattan. J’ai quelques rendez-vous avec des journalistes à qui j’ai envoyé un petit texte.  

     

    VAQ – Quels sont vos sentiments à moins d’un mois du 1er tour des Présidentielles ?

    G.J. : « Je pense que François Hollande va gagner, car il y a un fort courant anti-sarkozyste, parce que les propositions de F.Hollande sont crédibles, parce que les gens ont envie d’alternance. Mais j’ai toujours considéré que les sondages du 2éme tour qui mettaient 4 à 5 et 6 points d’écarts, c’était n’importe quoi. L’écart sera beaucoup plus réduit, comme me l’a confié dernièrement  Stephane Lefols avec lequel j’étais dimanche dernier sur un marché au Mans. Mais il faut que l’on fasse tout pour gagner. On a démarré avec JC Le Goff, le porte à porte à Vanves. Mardi dernier, nous avons fait tout l’avenue dee Verdun

     

    VAQ – Quel que donne le porte à porte ?

    G.J. : « Les gens nous reçoivent bien ! Nous avons un certain nombre de contact que l’on n’avait pas forcément avant. Il faut continuer, poursuivre et intensifier ses portes à porte. Moi qui en fait depuis longtgtemps, c’est une méthode différente, cette fois-ci : Pas plus de 5 mm entre le moment où l’on sonne et le moment où on s’en va : « Bonjour ! Vous votez pour Hollande ?Voulez-vous travaillez avec nous ? Vous voter à droite ! C’est votre droit ! Et à l’abstentionniste, on lui donne un document pour le lire et on l’invite à reprendre contact avec nous ! Une des incidences positives, est le nombre de procurations que l’on récupére. Enormément !