Le département des Hauts de Seine est plutôt réservé sur le projet de reconquête de la rive droite Seine à Paris (Voie Georges Pompidou) présenté dans le JDD hier avec une interview d’Anne Hidalgo, comme l’assemblée départementale l’a exprimée Vendredi dernier. Isabelle Debré (sur la photo dans l’hémicycle) est intervenue dans le débat pour demander une réflexion globale, car pour l’instant « la ville de Paris ne s’est pas concertée avec nous » comme l’a constaté son binôme, Jean Didier Berger, maire de Clamart et Vice président chargé de la Voirie. Avec Patrick Devedjian, son président, ils ont constaté que Paris pratique des tarifs exorbitants dans ses parkings, rétrécie les portes de la Capitale, met des obstacles et des sens interdits pour empêcher les banlieusards d’entrer, de circuler et de stationner alors qu’ils ne bénéficient pas du même service de transports en commun que les parisiens. Isabelle Debré s’est plainte qu’il n’y ait pas de parkings aux portes de Paris pour permettre aux banlieusards d’aller en métro ou en RER dans Paris. « Paris ne fait pas métropole ! » ont-ils tonné avec Pierre Christophe Baguet (LR) qui constatait que la voie rapide rive droite Georges Pompidou commençait dans Les Hauts de seine et sa ville de Boulogne, car elle est le prolongement de la RD1. « Tout cela manque de coordination ! » a constaté Jean Didier Berger qui a fait une suggestion dont devrait s’inspirer la maire de Paris avec l’aménagement en boulevard urbain de la VRGS (RD7) avec reconquête des berges, chemin de hallage remis en état, piste cyclable, enclos et pelouse verte… en ralentissant la circulation et non en l’éliminant…pour la reporter en banlieue.