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animation commerciale

  • LES PRECONISATIONS D’UN SPECIALISTE DE LA RE-ANIMATION COMMERCIALE D’UNE VILLE COMME VANVES

    Alors qu’un slogan qui ferait un tabac aurait été lancé par les écologistes vanvéens à propos du centre ancien – «centre ville-centre vide », un spécialiste de la réanimation commerciales des centres villes, le visitait mercredi après-midi juste avant d’animer une réunion de la candidate LREM avec des commerçants chez Manu : Patrick Vignal, député LREM de l’Herault, président de l’association d’élus Centre-Ville en mouvement. «Il faut raser cet atelier en bois ! » disait il à propos de la petite boutique qui a accueillit un marchand de journaux, un libraire et maintenant un artisan du BTP. «On ne laisse par fermer un beau commerce comme le Tout Va Mieux sur une telle place trop longtemps ! Le Franprix (de la place Kennedy) n’est pas beau. Il aurait pu avoir une plus belle devanture. Il faut éviter les poubelles sur les trottoirs surtout face ou à côté d’un bar à vin» (rue louis Blanc). «Il y a une boucherie avec un charcutier traiteur, il faudrait une poissonnerie, un fromager…  et il faut surtout de belles boutiques…Pas comme cet atelier en bois ».  Et le marché ! «C’est 35% de commerces en plus autour en régle général. Un marché en béton, c’est pas bon ! Est il possible d’avoir encore un marché désertique (que la plupart des non volants ont fui à 2 à 3 exceptions prés) non ouvert sur l’extérieur». Tout le contraire du marché du Malakoff qui attire de plus en plus de vanvéens (avec des prix plus bas et attractif)

    «On aurait voulu que Vanves redevienne une ville dynamique au niveau commercial » a déclaré Séverine Edou (LREM) en présentant ce spécialiste aux commerçants présents qui a visité 140 centres-villes depuis 2014. Il a expliqué comment faire revivre un centre ville car « les français veulent que leur centre ville soit une priorité, car c’est le seul endroit où les habitants se retrouvent. Le problème est la proximité de Paris pour une ville comme Vanves, avec  28 000 habitants qui ont un pouvoir d’acha »t. Mais  avec quels outils ? Il en a donné quelques uns :  La préemption bien sûr pour réorganiser le territoire et l’organiser l’offre en évitant d’installer 4 salons d’esthétique ou du bien être, ou deux à trois salles de sports dans un même quartier, et éviter ces agences bancaires qui tuent l’animation d’un quartier (comme l’ex-café Le Mail remplacé par une agence bancaire). L’e-commerce car les clients vont sur internet pour se commander et se faire livrer, insistant sur la nécessité pour chaque commerçant d’avoir un site web pour y faire des offres et des promotions, comme il l’a fait très tôt lorsqu’il était commerçant, «Vous devez inventer la ville de demain, connectée, et s’y préparer ! ». D’autant plus que dans quelques années les livraisons se feront par drones.  « S’il n’y a pas de véritable centre ville plusieurs, créer dans ce cas là des pôles ! » Comme il en existe à Vanves entre le Plateau autour du centre commercial, la gare  SNCF, le centre Ancien, et bientôt le clos Montholon avec ses 1800 nouveaux habitants (qu’il faudra créer). Et à entendre les commerçants, on est loin du compte ! « Il faut créer de l’émotion et de l’animation en ayant une vision qui sorte des vieilles recettes ! » utilisées jusqu’à présent avec le Mois du Commerce, la fête du Beaujolais etc…en innovant, en donnant l’exemple du marché du Lez à Montpellier qui regroupe sur les rives de cette rivière commerces, restaurants, brocanteurs, start-ups, des producteurs. «La ville ce n’est pas du virtuel : On ne recherche pas un maire gestionnaire, mais un maire visionnaire qui doit avoir en tête sa ville dans 20/30 ans !» a-t-il conclu