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ville de vanves - Page 306

  • VENDREDI VANVES ET LA REGION : LES ELUS VEULENT AVOIR LA MAIN SUR L’AGENCE REGIONALE DE SANTE

    Un voeu a été voté par le conseil régional de la semaine dernière, pour demander à l'Etat d'expérimenter la «régionalisation du système de santé» sur une proposition du groupe UDI dont fait parti Bernard Gauducheau maire de vanves-conseiller régional. Ce voeu, adopté à 114 voix pour et 62 voix contre, mandate Valérie Pécresse, à oeuvrer auprès du gouvernement et du Parlement afin que la région «déroge à titre expérimental aux dispositions législatives régissant l'exercice des compétences de l'Etat sur la santé ». Pour les élus UDI La régionalisation peut et doit être un remède à l'incapacité de l'Etat central de réformer notre système de santé au-delà de simples mesures paramétriques » estiment ses élus UDI pour lesquels « la région a pallié aux failles de l'Etat au début de la pandémie».

    Créées en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les ARS sont placées sous la tutelle du ministère de la Santé, et ont été aux premières loges de la lutte contre le Covid depuis presque deux ans, notamment dans notre région avec son infatigable directeur qui a passé la main cet été à Amélie Verdier, Aurélien Rousseau, ex-Dircab de Pierre Mansat qui a lancé la Métropole du Grand Paris avec Bertrand Delanoë en 2001. Elle a notamment lancé les opérations  de dépistages dans les gars,  de vaccination en relayant l’opération nationale «avec vers», et des vacibus  de vaccinations au pied des tours, des vacci’drives, des barnums dans les centres commerciaux etc…montant des partenariats avec des associations ou des bailleurs sociaux  pour aller vacciner…  

    Les groupes de gauche et le groupe macroniste ont dit leur opposition au projet. «Vous voulez créer ici une jurisprudence extrêmement dangereuse» a prévenu Prisca Thevenot (LREM). «La question de la régionalisation a déjà été discutée par la représentation nationale» LFI en constatant que «cette orientation n'a pas été retenue en raison du principe d'égalité de traitement de tout citoyen quel que soit son lieu de résidence sur le territoire». Les socialistes ont  dénoncé «une nouvelle étape dans la remise en cause de l'égalité républicaine». Les écologistes ont souligné «l'exemple de l'Italie, passée à un système régionalisé de santé dans les années 1970 et qui en est revenue». Pour les communistes, les ARS sont déjà «une régionalisation des gouvernances des politiques de santé qui a montré son échec». Le débat est très vif concernant une structure très impliqué dans la Santé, pour l’ARS-Ile de France, des franciliens, et pas uniquement sur le COVID qui a occupé tous ls esprits pendant ces deux ans. Et cette revendication n’est pas très nouvelle

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES 2021 : LES CANDIDATS LR FRANCILIENS SONT MAL BARRES

    Les vanvéens Républicains ont participé au vote samedi dernier qui a  décidé  à 58% d'organiser un congrès pour choisir leur candidat, et  de réserver la désignation de leur candidat aux seuls adhérents du parti. «Respectueuse de leur volonté et constante dans  mon engagement de jouer collectif, j‘en serai !» a réagie V.Pécresse  à la suite de la décision  des 79 181 adhérents des Républicains. La primaire ouverte n'a recueilli que 40,4% des suffrages exprimés. Comme  Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Michel Barnie  et Philippe Juvin ont aussitôt confirmé leur intention de se plier à cette décision. «Nos adhérents ont fait le choix d’un congrés. Le 4 Décembre, ils seront invités à désigner celui qui sera notre candidat. La fidélité envers ma famille politique a toujours été pour moi une valeur cardinale. C’est donc avec honneur et fierté que je me présenterai» a tweeté Philippe Juvin président de la fédération LR 92.  

    Valérie Pécresse a regrettée que l’UDI et les centristes soient exclus du congrés. Mais elle ira les rencontrer pour présenter sa candidature devant eux. Et on la comprend, car aux yeux des français comme à ceux des adhérents LR, le président des Hauts de France est devant la présidente de l’Ile de France selon les sondages. « Quel que soit l’adversaire, il est systématiquement vu comme le meilleur rempart» expliquait Frédéric Dabi DG de l’IFOP. D’autant plus que de Valérie Pécresse souffre d’un double handicap : Les militants et les élus LR (dont une bonne partie des sénateurs) lui préfèrent Michel Barnier, car elle a quitté les Républicains après les Européennes, et a choisi Alain Juppé plutôt que François Fillion pendant les dernières primaires. Sans parler de sa personnalité et de son manque de convivialité ou de compassion. Sa seule porte de sortie serait de passer un deal avec Xavier Bertrand puisque l’objectif de Jacob est d’arriver à un consensus sur un candidat que le Congrés du 4 Décembre n’aurait qu’à entériner. En attendant, les candidats non-LR – Xavier Bertrand et Valérie Pécressse - n’auront pas à s’encarter pour se présenter. Mais ils devront engranger 250 parrainages d'élus pour concourir.

    Un seuil difficile à atteindre pour certains candidats, notamment pour Philippe Juvin, selon les spécialistes qui a défendu sa candidature sur le terrain par des visites à travers la France, insistant comme il l’a fait aux journées parlementaires LR,  sur la nécessité du rétablissement de l'ordre, sur l'importance de redonner de la liberté aux Français et sur les moyens de retrouver la voie de la prospérité. Ainsi que dans les médias, en mettant l’accent sur son parcours professionnel et son expérience de terrain en temps qu'élu et médecin. «J'apporte un parcours qui n'est pas le parcours des autres» déclarait il récemment. Tout en pointant les candidats qui «ont été ministres il y a quinze ou vingt ans», en mettant en avant son expérience de terrain, en tant que maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, et médecin-chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou. «Je gère une ville correctement depuis vingt ans, que j'ai désendettée. Je sais diriger des équipes. J'ai été député européen, je sais ce qu'est le poids réel de la France dans les institutions et je sais ce qu'il faut changer en Europe. J'ai été militaire volontaire en Afghanistan. J'ai d'une certaine manière, même si je n'étais pas combattant, risqué ma vie pour mon pays» détaille Philippe Juvin. Il souhaitait par ailleurs que le candidat LR soit désigné d'une manière très large au-delà de son parti, Les Républicains, grâce à cette primaire refusée par les militants.

  • LA FETE DES VOISINS (PRESQUE) TOUS LES JOURS A L’APPART

    La fête des voisins est l’événement d’une soirée dans l’année qui comme tous les événements de ce type, ont subis le contrecoup de ces confinements à répétition pendant 18 mois, avec un moindre retentissement le 24 Septembre que les précédentes éditions. Mais cette pandémie avec ses longues fermetures de ces cafés-restaurants, n’a pas empêché à Vanves, à un petit rendez-vous de perdurer, presque tous les jours,  en fin de journée. Ainsi se retrouvent quelques habitants de ce plateau pavillonnaire entre le parc des expositions, le lycée Michelet, le cimetière et la rue Jean Jaurés pour partager un verre et échanger à l’Appart, ce café-restaurant tenu par Mourad avec Taha et Julie. Un événement particulier s’est déroulé Dimanche pour l’anniversaire d’Emile qui célébrait ses 95 ans.

    Car c’est de lui et trois de ses amis qui se retrouvent là chaque soir, que tout est parti : Claude le funambule qui avec sa femme formait les « Colins » qui a fait les joies des enfants et des parents dans tous les criques du monde entier et la «Piste aux Etoiles» présenté par Roger Lanzac que tout le monde repére par ses tonitruant «On n’est pas grevé». L’infatigable Giséle toujours en action pour rendre service à l’un ou à l’autre dont ses protégés, lorsqu’elle ne s’adonne à sa passion, la brocante, aux puces de Vanves. Emile le doyen de la bande, commerçant maraicher à la retraite qui parle de ses riches heures sur les marchés parisiens comme Edgard Quinet, Grenelle.. après être passé aux Halles de Paris dont il garde un souvenir ému, puis Rungis, moins folklorique, quand il allait chercher ses fruits et légumes, lorsque Giséle ne fait pas la revue de presse à haute voix dont tout le monde profite 

    A cette bande des trois sont venu s’ajouter, au fil du temps, d’autres vanvéens du quartier, parce qu’ils les trouvaient attachant ;  Hillary, ex-fonctionnaire internationale britannique à l’UNESCO qui vit à Vanves depuis 40 ans ; Vincent ex-patron du Bricorama du XVe repris par son fils,  qui promène son chien, et racontre ses déboires avec des clients irracibles toujours mécontents sur Interner. Il a entrainé avec lui une photographe renommée qui fait paraître ses reportages dans le magazine «géo», Valérie qui s’attache à ce petit rendez-vous, avec un jeune couple qui travaille au lycée Michelet, …. Amaury, l’artiste de Vanves qui expose ses tableaux dans les restaurants, un journaliste photographe renommé spécialiste des photos de personnalités dans de grands magazines internationaux… Même si tout ce beau monde n’est pas là tous les jours, bien sûr, la plupart ne rate pas ce rendez-vous lorsque l’occasion se présente, pour une petite fête des voisins. Le noyau dur s’est même mobilisé lorsqu’Emile a perdu son chien, avant le confinement, pour retrouver un autre compagnon à quatre pattes auquel il tenait pour avoir un compagnon de tous les jours dans son pavillon. Quelquefois, ces trois là se retrouvent chez pour un bon gueullleton le soir, préparé généralement par Giséle. Dimanche dernier, ils ont partagés un verre avec un peu de foie gras, de la charcuterie, du fromage un fondant au chocolat pour ses 95 ans. Bientôt ce sera au tour e Claude pour ses 80 ans, mais pas sur un fil.