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ville de vanves - Page 1211

  • VANVES LE JOUR D’APRES LA MARCHE REPUBLICAINE : « Maintenant que faire et que dire ? »

    Beaucoup de vanvéens ont le sentiment d’avoir vécu une journée historique, où il fallait présent sur le pavé parisien entre République et Nation, même s’ils étaient complètement perdus dans cette foule, n’ayant pu  à accéder à la place de  la République pour certains, n’ayant pu atteindre la place de la nation pour d’autres.  Mais ils étaient présents, voulant même, quelque part, que cette Marche Républicaine se prolonge, et ils l’ont fait en écoutant les commentaires rentrés chez eux devant les chaînes d’infos, et regardant le grand concert… avec un souci : « que cette mobilisation ne retombe pas comme un soufflet ! ». « Il faut en tenir compte ! »

    Maxime Gagliardi, maire adjoint (UMP)  : « Réunis autour d’Isabelle Debré nous avons participé à cette formidable journée d’unité nationale. Un rassemblement unique depuis la Libération de Paris, une immense marée humaine pleine de fraternité et de convivialité. Nous avons eu le plaisir de retrouver dans le cortège de très nombreux vanvéens venus spontanément dont de nombreux stadistes. Plus que jamais nous sommes Juif, Policier et Charlie » 

    Antonio Dos Santos Scrétaire de la section PS : « Une foule impressionnante par le nombre et la diversité des participants, renforcée par la présence des très nombreux dirigeants étrangers. Mouvement de solidarité et d’unité, de communion avec les familles en deuil autour des valeurs de liberté et de démocratie, contre toutes les discriminations. Emotion et  sursaut citoyens, un appel aux gouvernants et à la responsabilité de l’ensemble de la classe politique »

    Remi Carton, suppléant de Guy Janvier aux élections départementales de Mars 2015 : « En tant que militant politique, je n’ai pas envie d’en rajouter au flots des réactions. Mais en tant que citoyen, j’ai eu chaud au cœur en voyant tous ces gens dans la rue. J’étais avec ma mére, mes amis, et sur 5 personnes, 3 manifestaient pour la première fois. Les Marseillaises et les applaudissements spontanés, la foule qui reprenait en cœur les chansons que diffusaient depuis des balcons des inconnus, les ovations pour les forces de l’ordre, la femme voilée qui agitait, au dessus d’un fast food halal, un drapeau tricolore et criait »je suis Charlie »… Tout ça était juste beau. Dans le métro, pour se rendre à République, l’ambiance était exceptionnelle de chaleur humaine. La dernière fois que j’ai vu ça, c’était en revenant du grand meeting de François Hollande à Vincennes en 2012. A ce moment, c’était une communion d’espoir autour de la certitude de la victoire à venir. Et dimanche, la même communion. Pas pour une victoire politique mais une victoire symbolique. Je déteste la citationnite, cette maladie que l’on contracte en général à science-Po et qui consiste à citer d’autres personnes pour oublier de penser par soi même. Mais j’avais dimanche soir deux citations en tête. D’abord l’allocution de François Mitterrand le 10 Mai 1981 : « Cette victoire est d’abord celle des forces de la jeunesse, du travail, de création, de renouveayu qu se sont rassemblées dans un grand élan national pour l’emploi, la paix, la liberté… Elle est aussi celle de ses femmes, de ces hommes, humbles militants pénétrés d’idéal qui, dans chaque commune de France, ville, village, toute leur vie, ont espéré ce jour où leur pays viendrait enfin à leur rencontre… Je mesure le poids de l’histoire, sa rigueur, sa grandeur. Seule la communauté nationale entière doit répondre aux exigences du temps présent…des centaines de millions d’hommes sur la terre, sauront ce soir que la France est prête à leur parler le lanage qu’ils ont appris à aimer d’elle ». Mais surtout les simples mots du sénateur américain Edward M. Kennedy, le troisième frère Kennedy en 2008 : « We have never lost our bellef that we are all called to a better country and a newer world (Nous n’avons jamais perdu cette certitude que nous sommes tous destinés à vivre dans un pays meilleur et un monde renouvelé)

    Lucile Schmid (EELV), conseilére municipale : « La marche d'avant-hier à Paris était inédite. Par son ampleur, son ambiance, ce que j'y ai ressenti. Humanité, élan pour porter la liberté, diversité de la société. Et ce qui est essentiel c'est que des marches se sont déroulées partout en France, elles aussi inédites par leur ampleur. Cette marche a aussi posé la question de la place de la politique. C'était une marche citoyenne, avec des politiques français dont le président de la République et des chefs d'Etat étrangers. Il y avait plusieurs dimensions, plusieurs marches en une.  Mais une marche c'est un début pas une fin en soi. Maintenant que faire et que dire? Cette question s'adresse à chacun de nous et particulièrement à ceux qui ont des responsabilités politiques. Nous devons rapidement et concrètement préciser ce qui définit le contrat républicain au XXIème siècle dans une société mondialisée, dans une France qui est en Europe ». 

    Laurent Lacomére, ex-maire adjoint UMP : « Emouvant, mais ! L’important, c’est la suite ! Est-on capable d’intégrer pour transformer des étrangers en français de culture française ? »

  • AVANT CHARLIE HEBDO, VANVES S’ETAIT DEJA MOBILISE DEPUIS 2000 CONTRE DES ACTES TERRORISTES ET RACISTES

    Les vanvéens ont déjà eu l’occasion de se rassembler comme les français depuis le début du XXIéme siécle, à l’occasion d’un attentat terrorisme et un crime raciste qui ont marqué les esprits comme pour Charlie Hebdo. Petit rappel de ces rassemblements qui n’ont pas eu l’ampleur de la Marche Républicaine du 11Janvier 2015 même si l’émotion était aussi forte

    Tout d’abord l’attentat du 11 Septembre 2001. Ce jour là, à Vanves, l’agence BICS  inaugurait ses nouveaux locaux de la banque populaire qui avait déménagé au rez-de-chaussée du nouvel immeuble à l’angle de la rue de la République et de la place du Val. Le théâtre ré-ouvrait ses portes après un an sans saison culturelle, conséquence de l’incendie du marché, en accueillant les vanvéens pour une séance de cinéma avec « le fabuleux destin d’Amélie » puis la présentation de sa saison. Le Biblio-Club fêtait ses 25 ans.Cet attentat a eu beaucoup de conséquences bien sûr, mais sur le plan local, il a entrainé deux manifestations : Tout d’abord un hommage le 14 Septembre de  la Municipalité aux victimes du terrible attentat devant le monument aux morts pour respecter quelques minutes de recueillement. Elle se joignait à la journée nationale de deuil organisé en France (ce qui était exceptionnel), de prières et de souvenirs organisé aux USA et  dans l’ensemble des pays européens et libres. « Un vanvéen a même accroché un drapeau américain à sa fenêtre place du VAL » notait un observateur.

    A la fin du mois, le 29 Septembre l’association »Approche 92 » organisait chez les bénédictines une célébration islamo-Chrétienne en présence d’une assistance nombreuses, avec des chants, des lectures, des temps de recueillement…afin de prier pour la paix et  une compréhension mutuelle au lendemain de ces attentats aux USA. Bernard Gauducheau qui y participait, fut invité à prendre la parole en tant que laïc : « On peut espérer que ce qui se passe à Vanves se déroule au delà de nos frontières. J’espère que la raison l’emportera sur la passion. Chacun a droit à sa place sur cette terre » déclarait il alors.  Un  jeune vanvéen, Stéphane Lancelot, témoignait, 11 ans après ces événements lors d’un séjour de six mois dans une université à Miami, «  Onze ans après les attentats du 11 septembre (ou « 9/11 » comme les américains le désignent), le traumatisme est encore vif. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une allusion n’y soit faite dans l’un de mes cours. Souvent, il s’agit même d’un exemple choisi par le professeur pour illustrer tel ou tel propos ». Il en sera de même pour les français avec « Charlie Hebdo ». 

    Ensuite, le 26 Février 2006 où de très nombreux vanvéens, élus, particuliers  avec l’Association cultuelle et culturelle des Israélites de Vanves (ACCIV) avaient participé, à la grande manifestation organisée à Paris, là encore  entre la République et Nation pour dénoncer le meurtre d’Ilan Halimi par Youssouf Fofana. Ce dernier n’étaitt pas un inconnu à Vanves. Certains vanvéens l’avaient côtoyé car il avait fréquenté le stade de Vanves dans la section Football. Mais surtout, il avait été l’auteur de l’agression et du vol d’appareils photos de Jean Marie Rames photographe d’André Santini, lorsque celui-ci l’avait accompagné pour assister à un match de l’équipe première de basket au gymnase André Roche le 13 Mars 1999.  « Nul ne peut nier la composante antisémite du meurtre d’Ilan Halimi. Comment ne pas hurler devant l’horreur de cette mise à mort ? Comment ne pas se révolter devant cette banalisation du mal, du racisme, de cet antisémitisme éculé, fondé sur des clichés et préjugés d’un autre âge, reformulés à la mode communautariste et crapuleuse par des imbéciles abreuvés d’images télé de la pire violence ! » déclarait Monique Abecassis présidente de la Licra, à l’initiative avec Doly Touitou, présidente de l’ACCIV, de la plantation, six ans plus tard, le 27 Janvier 2012, d’un arbre du souvenir,  planté à côté de l’arbre de la Fraternité, à l’occasion de la journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, Moins de deux mois plus tard, en pleine présidentielle, un nouvel acte de barbarie était  perpétué à Toulouse, avec l’assassinat par Mérah, de Jonathan Sandler( 30 ans) et ses deux fils Arieh (5 ans), Gabriel (4 ans), et Miriam Monsonego (7 ans), la fille du directeur de l’établissement, et rassemblait encore une nouvelle fois,  les vanvéens pour une minute de silence à 11H,  le 20 Mars 2012, tout seul ou en groupe.  Les sections UMP et NC qui se réunissaient le soir même  à l’école Larmeroux pour organiser la campagne, avaient marqué une minute de silence.

  • VANVES TRES PRESENTE A LA MARCHE REPUBLICAINE : « Impressionnante marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse »

    Après la forte émotion provoqué par l’attentat terroriste à Charlie Hebdo, la forte mobilisation pour cette marche républicaine d’hier, l’application du plus haut niveau du plan Vigipirate, les répercussions de ce drame sont encore très vivaces. La galette des rois UMP/UDI de ce soir,  à Vanves,  a été annulée, ainsi que la réception du Conseil Général pour le nouvel an, mardi. André Santini, a préféré faire le contraire, Vendredi dernier  car « face à l’adversité, il ne faut pas céder. C’est pourquoi j’ai maintenu cette cérémonie » a-t-il déclaré en faisant respecter une minute de silence. « Certains ne sont pas venus, et on les comprend » a-t-il ajouté.

    En tous les cas, les vanvéens ont découvert les effets du plan Vigipirate ses derniers jours, les matchs de football ayant été supprimé ce week-end par la ligue, le PMS André Roche n’étant accessible que par un seul accès, par la rue du Docteur Arnaud. Les écoles ne peuvent plus accueillir dans leurs locaux les manifestations associatives, ce qui explique l’annulation de la galette des rois de l’UDI/UMP. Les vanvéens ont aperçu des militaires armés de mitraillettes à quelques endroits stratégiques, comme sous le pont SNCF d’Ernest Laval, où passent bien sûr les TGV atlantique,  devant le siège de la station régionale de France 3 Paris Ile de France, mais même aussi à l’entrée de la Villa Franco-Russe ce qui intriguent beaucoup d’habitants du quartier de la rue de Châtillon. Il parait, selon les rumeurs, qu’il s’agirait d’un journaliste de Charlie Hebdo, ou d’un diplomate d'une région très chaude du monde ou même la rédaction d'un journal

    La vie n’en a pas moins continué à Vanves : Samedi, c’était marché pour le maire qui a fait le tour des commerçants pour le nouvel an en leur distribuant un bon pour petit déjeuner, suivi par Isabelle Debré avec Parricia Kaazan qui a reçu un excellent accueil. Et match de basket Vanves-Caen ouvert non par une minute de silence mais d’applaudissements en hommage à ces 20 morts, en présence de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré qui ont donné le coup d’envoi, avant de rejoindre l’église Saint Remy pour le concert d’orgue. Les anciens combattants de l’UNC Vanves/Malakoff ont pu organiser leur galette  car elle s’est déroulée en fin de matinée dans leur local de la rue Sadi Carnot, occasion de rendre hommage aux forces de sécurité mobilisées en présence du maire et de la vice présidente du Sénat….quelques heures avant la grande marche républicaine à laquelle ont participé de très nombreux vanvéens comme ont pu s'en apercevoir, tous ceux qui ont pris le métro à Plateau de Vanves-Malakoff, à l’heure du déjeuner et en début d’après midi, dans des rames bourrées.

    Les délégations de l’UDI et du PS sont même parties ensemble vers 14H, Bernard Gauducheau (UDI) d’un côté, Guy Janvier (PS) de l’autre, mais tous se sont mêlés dans ses rames du métro archi-combles. Ils sont été les premiers à réagir aux sollicitations du blog qui continuera demain à faire paraître commentaires et réactions à cette journée historique. Le conseiller général a ressenti tout au long de cet après-midi entre République et Nation « une grande tristesse » et un « profond recueillement ». Il est vrai que les manifestants – 2,5 millions quand même – étaient dignes, silencieux, exprimant régulièrement leurs sentiments par des applaudissements, avec quelques Marseillaises, sans que les appartenances tant politiques que religieuses n’apparaissent au premier plan. Impressionnant pour les observateurs. « Impressionnante  marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse. Le peuple de France debout qui dit non à la peur, non à la violence, non à l’antisémitisme. C’était très émouvant. Je suis fière d’être française » réagissait Isabelle Debré Vice présidente du Sénat. Le maire de vanves a été impressionné par « les centaines de vanvéens qui se sont regroupés au départ de Vanves pour rejoindre ce grand rassemblement républicain en hommage aux victimes de l’effroyable tuerie de ces derniers jours. Nous pouvons être fiers de notre capacité à nous réunir lorsque la République est en danger. Ce rassemblement dans Paris et la France entière qui s’est déroulé dans le calme et la dignité a permis de faire résonner les valeurs fondamentales de notre nation française que sont la Liberté, l’Egalité, et la Fraternité bien au-delà de nos frontières. Et je suis fier d’appartenir à ce grand et beau pays qu’est la France ».