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ville de vanves - Page 664

  • HEBERGEMENT D’URGENCE EN HOTEl :2 FAMILLES ET 8 ENFANTS CONCERNES A VANVES

    «C'est avec indignation qu'une grande partie des habitants des Hauts-de-Seine ont appris les expulsions, préparées par le Service intégré d’accueil et d’orientation des Hauts-de-Seine, de familles avec enfants jusqu’ici hébergées par le 115. Certes, et je l'ai déjà affirmé en cette salle, l’hébergement d’urgence en hôtel n’est pas une solution satisfaisante qui permette à ces familles de construire leur avenir, ni aux enfants d’assurer leur réussite scolaire, mais il est indigne d’un pays comme le nôtre de condamner à la rue, sans proposition de relogement et sans accompagnement social, des populations défavorisées qui pour la très grande majorité d’entre elles ne disposent pas des ressources nécessaires pour surmonter ce traumatisme.Les restrictions de budget du Service intégré d'accueil et d'orientation, imposées par l’État, démontrent la violence et la nocivité des politiques néolibérales expéditives, qui tiennent désormais lieu de visée stratégique globale pour le chef de l’État et son gouvernement. C'est une nouvelle attaque contre les principes de solidarité et de cohésion sociale, qui sont à la base de notre pacte républicain »  a indiqué au dernier conseil municipal du 27 Juin, Boris Amoroz (FG/PC) en demandant  donc « si la Mairie sait combien d’enfants et de familles risquent, dans les toutes prochaines semaines, de se retrouver à la rue, et si la Ville peut mettre en œuvre des moyens pour repérer les familles en difficulté. Un accompagnement et un relais de première urgence aux familles en détresse pourrait-il être apporté, par exemple par le CCAS, pour pallier malheureusement à la bassesse et l'ignominie de cette politique ? »

    « Le Service Intégré de l’Accueil et de l’Orientation (SIAO) des Hauts-de-Seine a effectivement modifié, de façon brutale et sans aucune concertation préalable, sa politique d’accueil. Des centaines de familles qui bénéficiaient depuis plusieurs mois, voire plusieurs années d’un hébergement proposé par les services d’urgence du 115 sont aujourd’hui victimes d’une sévérité accrue sur l’appréciation des critères d’accès à cet hébergement. Il est effectivement pénible que cette nouvelle appréciation, dont on pourrait discuter l’opportunité juridique et administrative pendant des heures, frappe aujourd’hui des familles vivant déjà dans des conditions difficiles et dont les situations pourraient évoluer vers encore plus de précarité. A travers cette situation, il apparait clairement que l’Etat montre son imprévoyance et ses difficultés à faire face à ses devoirs en matière de solidarité.  Toutes les règles qui ont fondé le droit à l’hébergement d’urgence ont pourtant été bâties sur la base d’un devoir de solidarité nationale prenant en compte les règles de dignité de la personne et de sa sécurité. Cette règle de base visant à assurer le soin et le secours ne semble plus prise en compte par l’Etat et bien évidemment les collectivités locales, essentiellement les Communes et les Départements, risquent de se retrouver, bien malgré elles, au cœur du sujet avec obligation de financer les carences d’une politique nationale défaillante.

    A Vanves, la mesure toucherait trois familles dont 8 enfants tous scolarisés dans la Commune. Nous n’avons pas, pour le moment, envisagé d’intervention directe de nos services sociaux dans ce dossier, d’autant que le Préfet dispose d’un contingent de logements sociaux et que le département est en charge de l’action sociale. La solution trop facile qui verrait la Commune se substituer financièrement à l’Etat ne peut s’appliquer ainsi car elle ouvrirait la porte à un désengagement sur des obligations de solidarité nationale qu’il ne nous appartient pas de supporter à titre principal.Monsieur le Maire a récemment écrit à Madame la Ministre des Affaires Sociales ainsi qu’à Monsieur le Préfet pour demander les solutions que l’Etat envisageait face à cette situation. Dans l’attente de leurs réponses qui contiendront, nous l’espérons, des pistes sérieuses, nous demandons une suspension des expulsions envisagées à Vanves » a répondu Paricia Kaazan, maire adjoint aux affaires sociales.

  • L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : PAS DE LIGNE 13 SUR LE PLATEAU

    Quelle ne fut pas surprise de nombreux vanvéens de découvrir que la station Malakoff- Plateau de Vanves était fermée hier matin et pour toute la journée. Un incident survenu lors du retournement d'un train survenu dimanche au terminus Châtillon/Montrouge a perturbé encore le trafic toute la journée, coupé entre le terminus et la porte de Vanves. L'incident n'a fait aucune victime, le train étant vide au moment des faits survenus dimanche 1er juillet à la mi-journée. En revanche il a causé d'importants dégâts, le système permettant aux trains de faire demi-tour au terminus était inutilisable. Les équipes de maintenance de la RATP étaient à pied d'oeuvre depuis l'incident et ont travaillé toute la nuit pour permettre une reprise de l'exploitation dans les meilleurs délais Dans la matinée, «un système de retournement provisoire des trains a pu être mis en place », a fait savoir la RATP, tout en précisant que cela n'a permis qu'une « reprise du trafic en mode dégradé »..

  • BIENTOT PLUS DE BUREAU DE POSTE SUR LE PLATEAU DE VANVES MAIS DES POINTS POSTAUX

    «Malgré un réel besoin dans ce quartier, les horaires du bureau de poste du Plateau ont tout d’abord été largement réduits avant que le bureau ne soit périodiquement et prochainement définitivement fermé. Dans le cas de ce bureau une baisse de l’offre de service n’a pas donné lieu à une baisse de la demande. Le bureau de Poste principal, situé carrefour de l’insurrection est déjà saturé et un réaménagement de celui-ci ne permettra pas d’accueillir convenablement tous les habitants de Vanves.  Dans le contrat d’entreprise entre La Poste et l’Etat signé le 18 janvier 2018, La Poste s’est vue confier 4 missions de service publics, afin notamment de répondre aux nouvelles attentes clients (proximité, accessibilité, qualité de service etc.). Certes de nouveaux moyens de livraison voient le jour et les habitudes évoluent, il n’en reste pas moins que certains services ne peuvent pas trouver de solutions alternatives et que La Poste constitue un lieu de lien social. Développer de nouvelles activités ne doit pas l’exempter de ses missions d’origine ! Des informations ont été communiquées lors de votre dernière réunion de quartier, en présence d’un représentant de La Poste, mais nous souhaiterions que vous puissiez nous faire un point de la situation et nous en dire plus sur les calendriers prévisionnels de cette fermeture et du réaménagement du bureau principal, sur le type de réaménagement de ce dernier et sur l’évolution des recherches d’un point relais dans le quartier, à même de rendre les services en substitution de La Poste » a demandé Valérie Mathey (PS) à l’occasion des questions orales lors du Conseil Municipal du 27 Juin 2018 .

    «Lors de la réunion publique de quartier qui s’est tenue le lundi 10 juin dernier, un représentant de la Direction Départementale de la Poste a expliqué de façon complète les difficultés que traverse cette entreprise dans un contexte à la fois de forte concurrence sur une partie de son activité et de déclin historique du service du courrier. Cette activité, qui emploie encore 73 000 personnes a chuté de 14% entre 2013 et 2016, soit 4 à 5 % par an. La seule baisse de l’activité courrier entraine une perte de 500 M€ au début de chaque année pour la Poste. L’activité financière reste dynamique mais elle a du mal à compenser les pertes liées à la chute du courrier car la faiblesse des taux d’intérêt depuis plusieurs années réduit considérablement les marges. D’autres types d’activités tels que les services à la personne sont proposés pour tenter d’enrayer les difficultés importantes de l’entreprise qui emploie au total 251 000 personnes (soit, à titre de comparaison, quasiment autant que la SNCF) » a tout d’abord répondu Laurent Lacomère conseiler municipal.

    « C’est dans ce contexte que la Poste a présenté l’évolution envisagée du service postal dans la Commune avec une réorganisation de l’offre actuelle qui aura surtout des conséquences dans le quartier du Plateau. Depuis près de deux ans, la direction locale de la Poste nous a informés de ce projet de réorganisation et la Municipalité a fait part de sa préférence claire pour un maintien du schéma actuel avec deux bureaux de poste proposant l’intégralité des services postaux et financiers.Le maintien d’une telle position est aujourd’hui plus compliqué car il est évident que la Poste s’est fixé un échéancier précis avec des obligations de résultat qui pourraient bien ne pas prendre en compte les souhaits de la Commune. Si la réorganisation du service postal apparaît inéluctable même à court terme ; il est préférable d’être présent dans les discussions qui permettront d’obtenir dans le quartier du Plateau le maintien du service courrier-colis qui représente près des trois quarts de l’activité du bureau actuel. Les discussions sont toujours en cours sur ce point et aucun calendrier prévisionnel précis n’a été établi. La Poste a évoqué oralement la fin de l’année civile mais sans présenter de solution pour l’aménagement du futur point postal.  La mise en service de ce point reste évidemment un préalable absolument incontournable avant d’envisager toutes mesures concernant le bureau Vanves-Plateau. Concernant l’effort qui sera fait pour réaménager le bureau Vanves-Hôtel de Ville, nous attendons là aussi des précisions. La Poste a évoqué une opération majeure sur les plans esthétiques et pratiques destinés à moderniser substantiellement les conditions d’accueil».