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ville de vanves - Page 1052

  • L’ILE DE FRANCE AU SALON DE L’AGRICULTURE DANS LE PAVILLON SUD A VANVES

    L’espace Ile de France au  Salon de l’agriculture qui ouvre ses portes aujourd’hui jusqu’au 6 Mars sera inauguré par Valérie Pécresse, président de la Région Capitale, ce matin à 10H. Il se trouve au premier étage Hall 7  (Allée H Stand 010) dans lequel sont menés des travaux important de génie civil sur son toit pour édifier ce centre de Congrès et sa grande salle de conférence d’un seul tenant de 5200 places au toit ouvré (Photo du projet du nouveau hall 7 par les architectes Valode et Pistre). 

    Pendant 9 jours, les professionnels viendront animer ses allées et montrer ce que notre région  a de plus savoureux grâce au CERVIA qui est un organisme associé de la Région Ile de France œuvrant pour le maintien de l’agriculture francilienne et soutient la pérennisation des entreprises alimentaires sur le territoire, en menant campagne sur le «mangeons local en Ile de France » qui est une démarche unique et d’ampleur.  Cette campagne fait écho au mot d’ordre  «Mangez français» de la FNSEA, le principal syndicat agricole, qui «se veut un remède à la situation des éleveurs et cultivateurs mal rétribués, acculés pour certains à la faillite et à la désespérance»

    Elle rassemble en Ile de France,  80 adhérents parmi les professionnels du secteur, dans un projet collectif de valorisation du territoire et de prise de parole commune. Ainsi les produits franciliens sont désormais identifiés par la marque «Mangeons Local en IDF» qui remplace «Saveurs Paris IDF» : 1000 produits et 72 gammes de fruits et légumes ont ainsi été identifiés.

    Dans ce stand, les visiteurs disposeront d’une table tactile pour se rassasier de connaissances, d’informations et de conseils notamment au travers d’une carte interactive présentant l’agriculture francilienne, les pratiques des professionnels.  Toutes les cultures céréalières, maraîchères présenteront leurs coulisses, leurs activités et leurs produits. Ils auront accès direct à des producteurs d’ici et à leurs produits, cidres, miel, huiles, bières, confitures, yaourts. Des chefs de Mangeons local «des produits d’ici, cuisinés ici» se relayeront chaque après midi aux fourneaux du pavillon IDF. Les Chambres d’Agriculture d’IDF seront présentes dans le pavillon de la Région avec  leur propre stand pour promouvoir les productions franciliennes et leurs actions à travers la nouvelle édition du Guide régional 2016 «Bienvenue à la Ferme».

    VIVES TENSIONS

    Ce salon ouvre à un moment de vive tension entre les agriculteurs et le gouvernement, et de déception des agriculteurs franciliens vis-à-vis de la nouvelle équipe régionale menée par Valérie Pécresse (LR).   Les dirigeants de la FNSEA ont prévus : «Il n'est pas question que le Salon ne se transforme une nouvelle fois en concours de beauté politique». Ils comptent  demander à tous les hommes et femmes politiques qui s'y aventureront de répondre précisément aux questions qui préoccupent le monde agricole. Et pas question d’être reçu sur le stand de la FNSEA s’ils n’ont pas répondu au questionnaire qu’ils leur auront remis afin d'éclaircir leurs positions sur l'avenir de l'agriculture française, pour les  préciser sur la politique agricole européenne.  Mais ils veulent aussi amener les visiteurs à s’intéresser à leurs problèmes, et pas seulement à cette plus grande ferme d’une semaine à Paris. C’est pourquoi il n’est pas question de susciter des mouvements de protestations, des manifestations, ni même de boycotter ce salon comme avaient été tenté de le faire les éleveurs qui viendront avec leurs animaux. « Il y a un sujet sur lequel on veut réagir, c’est à ce décalage entre ce qu’était l’agriculture et la nécessité pour nous de montrer une agriculture qui innove, qui est soutenable».

    DECEPTION ET AMERTUNE

    La FNSEA Ile de France a exprimé sa déception  et une grande amertume concernant le nouveau conseil régional : «C’est une déception par l’absence d’un élu régional agriculteur à la Vice-présidence en charge de l’agriculture et de la ruralité» a exprimé Damien Greffin, son président :« Un rattrapage s’avère donc rapidement indispensable pour faire reconnaître l’engagement du monde agricole au niveau régional » ajoute t-il en reconnaissant que les agriculteurs attendaient beaucoup des choix de la nouvelle gouvernance pour les dossiers agricoles. D’autant plus que leurs exploitations  connaissent de  grandes difficultés économiques... « On a tous des trésoreries hyper tendues. Cela sera compliqué si aucune économie n’a été faite les années antérieures, et ce n’est pas avec le plan annoncé le 3 septembre que l’on va sauver les exploitations en difficultés !».

    Pour ses agriculteurs,  « la fragilité économique actuelle ne doit surtout pas être accentuée par la pression administrative et normative, sans quoi, les dégâts risquent d’être dramatiques». Ils attendent beaucoup de la nouvelle présidente :  «J’espère qu’elle va porter haut et fort notre agriculture francilienne et nos productions. La région a aussi un rôle primordial à jouer sur la protection de nos espaces agricoles. Loin de moi l’idée de vouloir bloquer les projets de développement de l’Ile de France mais il faut trouver un équilibre entre développement et préservation de nos espaces. Enfin, j’espère que le budget alloué à l’agriculture sera conséquent et pourra nous apporter un vrai soutien»  indique Jean Claude Guehennec, Vice Président de l’Union des Producteurs de fruits et légumes franciliens.

  • DEUX CRECHES LES P’TITES CANAILLES A VANVES ? UN RISQUE DE CONFUSION EVITE !

    Une créche inter-entreprises dénommée « Les p’tites canailles devrait ouvrir prochainement au 6 avenue Pasteur, abritant anciennement les locaux du Centre de Ressources et d’Information de l’Enseignement Supérieur (CERIMES) comme l’indique une grande pancarte indique : « Ici ouverture prochaine – crèche inter-entreprises – Les petites canailles ».

    Gabriel Attal (PS), conseiller municipal s’est inquiété de la confusion qu’elle pourrait créer avec la crèche parentale « Les p’tites canailles » située au 91 rue de l’Avenir qui a l’antériorité. D’autant plus que ces structures privées existantes à Issy-les-Moulineaux, Neuilly-sur-Seine, Vincennes ou encore Ivry portant toutes le nom de la société complétée du nom de la commune. « Nous pouvons lire sur le site Internet de cette structure qu’en septembre 2016 « Les Petites Canailles Vanves » accueillera 54 berceaux et disposera d’une surface de 473 m² et de 65 m² de jardin. Bien qu’il s’agisse d’un bâtiment, d’un projet et d’une société privés nous souhaiterions pouvoir avoir quelques renseignements : Quelles sont les entreprises Vanvéennes parties prenantes de cette future structure ? Des travaux sont-ils prévus et de quel ordre ? Savez-vous d’ores et déjà quel sera son nombre de places par tranche d’âge ? Des places seront-elles ouvertes aux Vanvéens comme cela est le cas aujourd’hui dans des crèches inter-entreprises d’Issy-les-Moulineaux pour des Isséens ? »

    « Concernant leur dénomination, ils sont prêts à trouver un nom différent pour éviter toute confusion avec la crèche parentale » a rassuré Xavière Martin, maire adjoint qui a apportée des précisions : « L’entreprise les Petites Canailles nous a fait part de son projet d’implanter une crèche interentreprises de 54 berceaux dans un local qu’elle va réhabiliter dans sa totalité. Cette crèche fonctionnera en trois unités d’âge homogènes de 18 places chacune. Le bail a été signé aujourd’hui (10 Février), le dossier de dépôt de déclaration préalable de travaux est en cours d’élaboration et le dossier de demande de subvention est en cours d’étude par la CAF. Cette société va réhabiliter et aménager les locaux dans le respect de l’environnement et la prise en compte du développement durable, sans modifier la façade sur rue. L’ouverture est prévue en septembre 2016. Cette entreprise démarche actuellement des entreprises vanvéennes pour vendre des berceaux. Elle utilise également le réseau dont elle fait partie pour commercialiser ces places ».

    Rappelons que cette crèche parentale a ouvert ses portes le 1er août 1990. A l’époque elle était installée au fond d’un jardin pavillonnaire de la rue Solférino avant de s’établir rue de l’avenir. Pour y être admis, chaque famille doit résider bien évidemment dans la commune, s’investir dans l’association car les parents la gèrent de façon autonome, adhérer au projet pédagogique.Et chacun a une tâche à accomplir pour la bonne marche de la crèche (la confection des repas pour les enfants et l'équipe, la lessive). Ainsi ils assument, de manière équitable et bénévole, le partage des tâches (1/2 journée de présence à la crèche) et des responsabilités d'organisation (rendre les comptes aux partenaires) et d'animation.

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES : UNE NOUVELLE ASSOCIATION DE QUARTIER ET DE PROXIMITE

    « Vous avez été nombreux à vous mobiliser en 2015 autour d’un collectif afin de préserver la qualité de vie sur le plateau de Vanves fin 2015. La preuve a été faite que la défense de nos intérêts passe par l’information, l’échange et la discussion en toute transparence. L’abandon du projet de la Station GNV et le maintien du skate-park (modalités en attente) sont maintenant acquis grâce à vous.  Nous avons imaginé poursuivre l’action et le dialogue entamés en créant une association de quartier, AGIR POUR LE PLATEAU » annonce un tract qui circule depuis quelques temps sur le Plateau à l’initiative de plusieurs personnes dont Patrick Lauverjat, son président et Pierre Bousseau, son secrétaire que le blog Vanves Au Quotidien a rencontré

    Vanves Au quotidien- Est-ce  l’une des conséquences positives que vous avez  tirés de cette affaire de la station GNV ?

    Pierre Bousseau : « On s’est rendu compte que les structures administratives, mairie, GPSO, métropole du Grand Paris  n’ont pas d’interlocuteurs au niveau des quartiers et que la structure des Conseils de Quartier n’est ni assez vivante, ni assez représentative de sa population pour créer et susciter un dialogue constructif.  Nous avons la place pour faire vivre une association qui aurait pour objectif principal le cadre de vie du quartier du Plateau. Nos ambitions sont limitées : Nous ne cherchons pas à couvrir toute la ville, le Plateau nous suffit largement. Nous avons eu un mouvement d’adhésion initial qui peut se prolonger de  cette façon positive.

    Patrick Lauverjat : « Nous allons très clairement au-delà du problème spécifique de la station GNV, qui a été l’élément déclencheur, parce que de nombreuses demandes, protestations, doléances ont été exprimées à cette occasion, de la part des habitants. Pour certains qui sont venus spontanément rejoindre le collectif, qui l’ont soutenu, ce n’était pas tellement la station GNV qui était un élément prépondérant. Ils exprimaient une demande de rapprochement autour d’une structure beaucoup plus localisé, pour se faire entendre. Pour eux, la mairie ou GPSO, sont des organes lointains qui gèrent une multitude de choses et de problèmes, et à leurs yeux, il manque un relais local qui fasse le recensement de toutes leurs demandes. Et il y en a : des habitants se plaignent du marché rue J.Jaurés le vendredi soir, mais l’enlever c’est retomber sur un site sans âme, sans élan,  ni animation, avec du béton tout autour, avec pour seule présence humaine,  les jeunes,  qui sont là pour des raisons diverses et variés,  et parce qu’ils n’ont pas d’autres endroits pour se retrouver. Le Plateau n’a plus de marchands de journaux, surtout depuis que le kiosque de la station de métro a fermé. Certains ont dû s’abonner à leurs journaux et revues habituelles etc…

    V.A.Q. - Qu’est-ce qui va et  ne va pas dans ce quartier qui a mal finalement vieilli ?

    P.B.  : « Toutes ces questions avaient l’objet d’un tour de tables notamment à l’école Marceau lors de la réunion publique, puis lors d’une réunion qui a suivi avec les responsables de conseils syndicaux durant laquelle nous avons exposé un certain nombre de problématiques d’environnement, d’encombrants sauvages, d’embellissement du quartier. Ce qui  nous a donné l’idée  de faire un tableau sur lequel serait inscrit  tout ce qu’a fait et fait  la municipalité, et en le complétant par des remarques et des doléances des habitants, ou des constats de notre part en essayant de conforter chaque demande par des éléments tangibles (photos, vidéo) afin que ce ne soit pas seulement des sentiments.

    P.L.: « On est plus sur des demandes qui touchent à l’hygiène, la sécurité au sens large, le cadre de vie (stagnation de flaques d’eaux sur la dalle, ramassage des ordures…) sur lesquels tout le monde se renvoie  la balle considérant que ce n’est pas de sa compétence, tout en étant conscience des incivilités, certains ne respectant pas les règles sur les encombrants par exemple. Même s’il y a une étude recensant espaces privatifs et publics, il faut veiller à ce que les choses se fassent réellement, même s’il faut l‘étaler dans le temps pour des raisons de coûts Mais on sait comment fonctionnent nos politiques, car il y a tout le temps des urgences pour reporter et les crédits ne sont inépuisables. Notre objectif est d’être convaincant et de faire des piqûres de rappel.

    V.A.Q. –Par quoi allez-vous commencer ?
    P.B. et P.L. :
    « Nous avons commencé par mettre en place l’association, en ayant déposé les statuts, constitué un bureau, ouvert les adhésions en distribuant un tract annonçant notre création avec un bulletin d’adhésion. Nous avons envoyé un courriel à la nouvelle conseillère municipale responsable du quartier pour lui demander de la rencontrer. Nous allons lancer une action d’envergure en faisant du boîtage dans l’ensemble des immeubles et pavillons de ce quartier. Nous allons creuser dans tout ce qui a été dit lors des réunions avec les maires, et  beaucoup de choses ont été dite. Il y a des discussions en ce moment, nous semble t-il sur le réaménagement de la circulation sur la rue J.Bleuzen.  On a eu une réponse de la mairie sur les encombrants sous le porche de la rue S.Carnot avec la mise en place du stationnement réglementé pour l’empêcher, et la recherche d’une solution pour déplacer l’emplacement des containers des immeubles sociaux de la rue A.Comte. Nous avons l’intention  d’organiser une réunion pour les  adhérents et les habitants du Plateau afin  de recenser toutes ces problématiques.