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tempête - Page 2

  • VANVES ET SON VILLAGE DES TERROIRS MARQUES PAR LES INTEMPERIES

    Vanves a organisé son 1er village des terroirs fermiers place de la République du 16 au 18 Décembre 2005, exactemment comme cette année, 7 ans après aux mêmes dates, sauf que pour la 7éme édition, il a commencé avec un jour de retard, à cause de la tempête. La mairie a retardé de 24H son installation, et bien sûr, son inauguration samedi à 12H. A croire que ce village des terroirs est marqué par les surprises de la météo   

     

    Cette première édition avait reçu de nombreux visiteurs malgré un temps très froid, alors que personne ne croyait à son succés, sauf le maire, Bernard Gauducheau, et le GEV. La seconde (15-17/12/06) s’est déroulée sur une toute nouvelle place de la République, à peine terminée. Les Maires adjoints Laubier et Roche étaient encore sur le chantier les jours précédents pour régler les derniers détails techniques. Il rassemblait alors un éventail encore plus varié et original de produits gastronomiques 100% fermiers, ainsi qu'un vaste choix d'œuvres d'art et d'objets artisanaux, malgré un temps très pluvieux. En 2007 (14-16/12/07), le temps était sibérien , avec  un froid glacial alors que le temps était plus clément pour sa 4éme édition (19-21/12/08) avec une plus grande fréquentation  pour découvrir, et même déguster rôti de carnard et Gigolette, escargot du Jura en coquille, beurre ail et persil, foie gras poëlé, foie gras au sel,  galantine de porcelet, dindon-chapon et pintadon, parmentier de canard et duo de canard au miel, des assortissements de gâteaux secs et chocolat aux amandes, pruneaux au chocolat noir ou enrobés de chocolat,  vins du Haut-Poitou avec les Perles de Villemont,  Gaillac avec le Gaillac raison de Mauzac doux, Muscat de Noël, Monbazillac, vinaigre au miel.

     

    Une invitation au péché de la gastronomie au pied d’une église Saint Remy qui commençait à entr’ouvrir ses portes pour accompagner cette fête. Yves Morel, alors curé de Vanves avait eu la bonne idée de laisser ouverte l’église Saint Remy afin que les visiteurs puissent découvrir les résultats des travaux de rénovation intérieure qui se terminaient à quelques semaines d’une inauguration en fanfare à la mi-Janvier 2009.  Par contre il s’était plaint, gentiment,  que le Maire joue les Peppone pendant la grande messe de Dimanche avec sa fanfare très bruyante qui l’a quelque peu pertubée, dans son sermon et sa messe. Mais Yves Morel n’avait pas joué les Don Camillo, bien content de cette animation autour de son église durant toute la journée. Et Bernard Gauducheau s’était défendu de jouer les Peppone. 

    En 2009 (18-20 Décembre) la neige faisait son apparition pour la première fois durant ce village des terroirs, marqué par le banc d’huitres du Bistroquet qui a fait des affaires,  et une inauguration (déjà) avec Frédéric Lefebvre qui n’était pas encore  ministre, mais député. Elle était   tombée (la neige) lors de  la grande messe dominical célébrée par le pére Thirion dans l’église Saint Remy où était organisait une visite commentée l’après midi, après l’incendie de la crèche durant la semaine précédente. Le dernier conseil municipal qui l’avait précédé avait donné lieu à un débat sur les tarifs pratiqués et différenciés entre producteur culinaire,  artisan d’art vanvéen et  non vanvéen, commerçant sédentaire des alentours du site.   

     

    En 2010 (17-18-19 Décembre), le déroulement du 6éme village des Terroirs avait pertubé par la neige qui était tombé les jours précédents, jusqu ‘à 10 à 15 cm de neige par endroit, malgré un petit redoux, lui donnant un  air vraiment de village de Noël, ce côté magique des flocons qui blanchit nos rues, avec cette atmosphére ouattée qui s’installe. Il fallait ajouter  la créche, vivante de surcroît, avec ce beau spectacle offert par les jeunes des paroisses de Vanves samedi en fin d’après midi à Saint Remy, et ses chants de Noël… pour être déjà dans l’atmosphére. Il neigait même pour l’inauguration le vendredi soir par le ministre Frédéric Lefebvre (encore). Les paroisses de Vanves étaient de la fête, car elles avaient décidé d’accompagner cet événement en organisant leurs journées d’amitiés d’Hiver à St Remy durant ce week-end qui précéde Noël. En 2011, dont la fin de l’automne est marqué par une extrême douceur, ce n’est pas la neige, mais le vent qui aura perturbée l’ouverture et l’inauguration de ce 7éme village des terroirs qui devraient rassembler beaucoup d’exposants et de visiteurs.

  • A COTE DES REGIONALES LA VIE CONTINUE A VANVES

    TEMOIGNAGE D’UNE VANVENNE DE L’ILE DE RE

     

    Vanves a eu la chance de passer au travers de la tempête, ce week-end contrairement à certaines communes des Hauts de seine, et bien sûr du côté de l’Atlantique. Beaucoup de vanvéens se sont inquiétés pour leurs biens s’ils ont une résidence dans le coin, des proches et des amis qui étaient là bas pour les vacances, ou y habitent à demeure. Comme Mireille et Claude, tous les deux jeunes retraités qui  ont quitté Vanves  au printemps 2009 – mais ils y gardent des attaches – pour s’installer à Saint Martin dans l’île de Ré durement touché par la conjonction de cette tempête et de la grande marée.

     

    « Heureusement, notre maison n’est pas sur le port, mais dans une petite rue, protégé par des bâtiments environnant un peu sur-elevés! Et puis l’île de Ré, ce  n’est pas que Saint Martin qui a été quelque peu épargné par rapport à d’autres sites. Nous avons eu un gros coup de vent entre 2H et 4H du matin dans la nuit de samedi à dimanche. Je n’étais pas très rassuré avec mon mari, le volet électrique de la pièce de séjour où nous étions tapait très fort. Nous sommes restés éveillé, mon mari regardant la TV, moi lisant un livre puisque nous avions encore l’électricité. Nous avons pu dormir seulement vers 4H, car nous avions vraiment peur avec ce vent. Les journaux ont parlé de 150 à 160 km/h sur l’île de Ré » raconte Mireille.

    « Le lendemain matin, mon mari a pu s’apercevoir des dégâts sur le port en allant faire des courses. Un bâteau était carrément sur le quai et la rue – il me semble qu’on l’a vu à la TV – mais ce sont surtout tous les commerces du port qui ont été particulièrement abîmés, et les caves des maisons du port où il y avait 1,50 m d’eau, car la mer est montée. Ils ont pompés alors que beaucoup de restaurants et de commerces faisaient sécher … La majorité de nos voisins et de nos relations nous ont dit qu’il y a eu beaucoup plus de dégâts cette nuit là que lors de la grande tempête de 1999, où ce sont surtout des toitures qui ont été endommagés et des arbres arrachés » ajoute elle en faisant remarquer « qu’il y a une grande solidarité entre les gens. Certains sont allés à la mairie pour proposer leurs services, et même pour loger des victimes. On prévoit encore une grande marée ces jours-ci, donc on reste attentif. Mais à Saint Martin, on a la chance d’être sur un site surélevé ! Mais dans le lotissement construit sous le niveau de la mer, c’est le désastre. La digue de Saint Clément des Baleines qui pète de temps en temps, est bien abîmée ! ». Elle confirme que l'île de Ré, elle, a été « débitée en trois morceaux » comme l’expliquait la presse locale (Presse Océan) :« Voici quelques millions d'années, trois petites îles flottaient dans le golfe des Pictons. Le temps et les sédiments allaient se charger de les relier l'une à l'autre pour former l'île de Ré. L'histoire retiendra que le 28 février 2010, les Rétais sont revenus à la géographie originelle ».

     

  • A VANVES CA DECOIFFE : DU CRU, DU NU, DU VENT

    ARTDANTHE CONTI (NU) ET PERSEVERE

    Finalement le seul mérite d’Artdanthé aura été de faire parler de Vanves avec le Nu. L’année dernière, c’était plus ou moins des spectacles sordides, critiqué jusqu’à la page « culture » de Libé. Aujourd’hui, comme l’expliquait Le Monde dans son édition du 26 Février, le festival ArtDanthé de Vanves et le Centre d’Art Contemporain de Bretigny parraine une coproduction « Parterre » qui fait des ravages actuellement dans les théâtres parisiens. « Une petite bombe spectaculaire de 10 mm bien préparé, respectant le spectacle officiellement présenté », qui « se déroule juste avant que le noir ne se fasse et sans qu’aucune confusion soit possible » selon leurs instigateurs, Anne Vigier et Franck Apertet. « Ils surgissent par surprise au milieu du public quelques minutes avant le débit d’un spectacle. Ils grimpent sur le plateau et plongent tranquillement sur les spectateurs façon rock star. Après avoir roulé, portés à bout de bras  par les spectateurs jusqu’en haut des gradins, ils remontent sur scéne, se déshabillent totalement et replongent » raconte le Monde. L’objectif est simple : « contrecarrer joyeusement et avec beaucoup d’esprit les pratiques culturelles et artistiques trop cadrées mettre le bordel en injectant du vivant, du cru, du nu ! ». A quand à Vanves ? Pour au moins que les vanvéens en profitent ou soient édifiés ? Ou sinon ce serait bien dommage de ne pas profiter de savoir où passent l’argent public, c’est à dire nos impôts !

     

    WEEK-END DE TEMPÊTE

    Il ne s’agit pas du tout de la campagne que l’on oublie le temps d’un week-end. Encore que certains partis politiques devraient être présent sur le marché pour distribuer leur programme. Même la tête de liste UMP/NC du 92, André Santini, devrait être sur le marché entre 12H et 12H30, entouré par Isabelle Debré et Bernard Gauducheau, l’un de ses co-listiers. Non, là, il s’agit de la vraie, avec des vents de 120 km/h qui devrait amener la ville à fermer le parc F.Pic. Rappelez-vous, 20 ans plus tôt, une autre tempête, le 2 Février 1990 avait fait des dégâts avec des vents soufflant à 120 km/h entre 12H et 22H qui déchirèrent en deux le grand cèdre du pavillon de la Tourelle, abattirent quelques arbres dans le parc F.Pic….obligeant les responsables de la piscine municipal à évacuer le public pour raison de sécurité. 120 Km/h comme ceux prévus ce week-end dans le bassin parisien.

    Vanves Au Quotidien rappelait, bien évidemment, le 26 Décembre dernier, ce qui s’était passé exactement dix ans plus tôt le 26 Décembre 1999 : « Prés d’une centaine d’arbres ont été arrachés dans le parc F.Pic, dont toute la lignée de peupliers (une quarantaine) entourant le bassin,  provoquant sa fermeture pendant plus d’un mois (jusqu’au 5 Février)  un cèdre d’une dizaine de mètre s’est même écrasé sur le toit du bâtiment principal de l’école du parc alors que la couverture de son préau était entièrement arraché, ainsi qu’un magnifique hêtre tout prés du Pavillon de la Tourelle qui l’a échappé belle, sa propriétaire, Mme Valleise à l’époque, en était malade même si elle avait échappé au pire. Quinze arbres fragilisés ont dû être abattus quelques jours aprés.  D’autres écoles avaient subies des dégâts, Marceau avec la chute d’un mur mitoyen, l’école du centre avec celle d’un plafond, Gambetta avec celle de tuiles faîtiéres.  Au PMS André Roche, Armand Dumas dit Titi qui avait ouvert les portes vers 7H restait calfeutré dans sa loge (des gardiens). Il raconte avoir vu la house stocké pour les sauts en hauteur derrière l’un des buts du terrain d’honneur s’envoler et traverser tout le terrain de foot. Mais pas les baies vitrées de la piscine municipale côté grand Bassin, et petit bassin/pateaugoire-solarium voler en éclat et provoquant sa fermeture pendant plusieurs mois. Le parc Michelet était aussi durement touché avec prés de 80 arbres abattus, 200 m2 de toitures endommagés. Les sapeurs Pompiers de la BSPP ont effectués à Vanves entre 6H30 et 9H plus de 60 interventions (130 au bout de deux jours) uniquement dans la ville… sans compter la police pour 13 toits abîmés, 190 cheminées ou antennes TV arrachées, 6 pour des arbres cassés ou tombés, des palissades effondrées  etc… »