Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

région ile de france - Page 6

  • INAUGURATION DES NOUVEAUX EQUIPEMENTS SPORTIFS EXTERIEURS DE MICHELET A VANVES

    Les nouveaux équipements sportifs extérieurs du lycée Michelet seront inaugurés samedi matin à 11H30 par valérie Pécresse, présidente de laRégion Ile de France, Georges Siffredi président du Conseil Déparrtemental des hauts de Seine, Bernard Gauducheau, maire de Vanves, à la veille de la semaine Olympique et Sportive auquel participera la ville de Vanves.

    Mais les élèves de ce lycée ont été les premiers à commencer à fouler le sol, dés la Rentrée 2022,  de ces infrastructures étalés sur 19 367 m2 :  La piste d'athlétisme et les aires dédiées aux sauts (longueur, hauteur, perche..) et aux lancers (poids, javelot...). Un terrain multisports couvert par une canopée permettant la pratique de plusieurs jeux de ballons, avec un bâtiment pour l’accueil des sportifs (vestiaires et sanitaires, locaux de rangement, local pour les associations et une loge pour le gardien) accessible par le boulevard du lycée, que des associations vanvéennes ont découvert en février 2022, dont Expograph Vanves ou Serval Vanves qui utilisent le terrain dédié à la pratique du football et du rugby. Un éclairage extérieur a été installé afin de permettre l’utilisation des infrastructures sportives, en soirée, par les associations vanvéennes. Plus de 80 nouveaux arbres ont été plantés Au-delà des infrastructures sportives en elles-mêmes, le projet de rénovation a été entièrement pensé pour à la fois préserver et enrichir le patrimoine arboré et harmoniser l'équilibre paysager entre les installations sportives et les différentes essences végétales dans le parc du Lycée.

    Ce vaste chantier qui s’est échelonné sur plus de 13 mois a coûté 7,765 M€, financé par  trois parties : la Région Île-de-France, qui gère les lycées, prend en charge la plus grande partie du coût des travaux, soit 43 % ; la Ville de Vanves finance 30 % du coût en contrepartie de 30% des créneaux réservés pour les associations ; et le département des Hauts-de-Seine finance le projet à hauteur de 27 %. Ces infrastructures sont accessibles aux associations : en semaine, à partir de 18h, le samedi à partir de 13h et le dimanche toute la journée. Ces créneaux sont étendus une partie des vacances scolaires. Ces nouveaux équipements représentent une augmentation de 60 % de la surface au sol dédiée à la pratique sportive à Vanves.

    Les vanvéens pourront découvrir ces équipements grâce au  service des Sports qui proposera une après-midi sportive et festive, organisée de 13h30 à 16h30,  avec de nombreux ateliers qui seront ainsi proposés en partenariat avec les associations locales : rugby, cécifoot, athlétisme, basket, handball, karaté, capoeira, boxe chinoise... Plusieurs athlètes paralympiques seront présents pour participer à la fête et mettre en avant leur discipline comme notamment Gaël Rivière, champion d'Europe de cécifoot et médaillé d'argent aux Jeux Paralympiques de Londres ainsi que des athlètes handisport de la section athlétisme en voie de se qualifier pour les Jeux 2024. 

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : UNE POLITIQUE DE SOBRIETE ENERGETIQUE INSUFFISANTE

    Greenpeace a procédé au classement des 13 régions métropolitaines sur leur politique de transition énergétique. La région Capitale révèle des résultats hétéroclites. En termes de sobriété, elle est classée première, plus pour ses atouts urbanistiques - densité de population, taux plus important d’habitat collectif, réseau de transports en commun très maillé, emplois à forte dominante tertiaire - que par sa volonté politique. Elle est d’ailleurs très en deçà de la trajectoire permettant d’atteindre une réduction de moitié de la consommation d’énergie finale à l’horizon 2050 (comme le stipule la loi de transition énergétique votée en 2015). «Son SRCAE ( schéma régional climat air énergies), datant de 2012, projette 100% d’énergie renouvelable en 2050, mais sa traduction en termes de résultat ne répond pas aux impératifs de l’urgence climatique, puisque concernant la production d’énergie renouvelable, la région est en dernière position» indique cette association 

    Beaucoup de régions ont des objectifs ambitieux : l’Occitanie ou Rhône-Alpes ont l’objectif d’une autonomie totale en énergie à l’horizon 2050, la Bretagne souhaite parvenir à 63% d’autonomie énergétique en 2040 puis 83% en 2050.

    L’Ile de France  quant à elle n’atteint pas les 2% d’autonomie énergétique. Pourtant, il y a fort potentiel à exploiter pour les énergies renouvelables en Ile de France  selon FNE (France Nature Environnement)  :  «l'ADEME a chiffré la surface des toitures franciliennes à 139 millions de m². Même en n’utilisant que le tiers de cette surface, le potentiel reste conséquent puisqu’il permettrait de multiplier par plus de 30 la puissance actuelle. L’utilisation de terres agricoles ou de surfaces boisées n’est absolument pas nécessaire pour développer du solaire photovoltaïque. Si l’énergie éolienne n’est pas la plus propice dans notre région la plus urbanisée du pays, le SRCAE évalue cependant son potentiel à 6 fois la puissance actuelle installée. Surtout, la géothermie représente une source importante de production d’énergie renouvelable. Le bassin parisien est assis sur le meilleur potentiel géothermique d’Europe » indique-t-elle.

    Une étude faite sur la seule Métropole du Grand Paris et ne concernant que la géothermie de surface évalue son potentiel à 30 fois la puissance installée aujourd’hui. «En additionnant le potentiel de la géothermie profonde, il y a de quoi rêver à l’autonomie énergétique pour une des agglomérations les plus denses au monde» souligne-t-elle.

    «Le soutien aux projets citoyens d’énergies renouvelables doit être renforcé. Qu’on soit simple consommateur, élu local, responsable d’une entreprise ou bénévole associatif, tout citoyen doit pouvoir s’approprier la gouvernance et les investissements nécessaires à la transition énergétique de son territoire»  indique Patric Kruissel, expert énergie-climat de FNE IDF.

    Un conseil qui devrait être entendu à Vanves qui possède un potentiel géothermique dans son sous sol comme les villes voisines de Malakoff et Montrouge qui développent un projet commun. pour chauffer des immeubles, Vanves ayant refusé de s' associer.  Quant au photovoltaïque, les bâtiments municipaux ne manquent pas pour accueillir quelques panneaux, comme c’est le cas sur le toit de certains immeubles vanvéens.

  • A VANVES, LES HABITANTS ONT REDUIT LEUR CONSOMMATION D’ELECTRICITE CET HIVER

    Tous les Franciliens ont réduit leur consommation électrique durant l'hiver, alors que planaient de possibles coupures de d’électricité sur leurs têtes, comme partout en France même si Paris et la petite couronne semblaient moins menacés. Et que le gouvernement multipliait les appels à réduire notre consommation.

    Selon une carte  rendue publique par Enedis, il semble bien que dans le secteur résidentiel en France, une baisse de consommation d’électricité de 4% à 14% selon les départements..Les Franciliens et notamment les Parisiens semblent avoir fait les efforts attendus : Paris : -10% ; Hauts-de-Seine : -8,3% ; Yvelines : -8,3% ; Val-d’Oise : -8% ; Seine-et-Marne : -7,4% ; Val-de-Marne : -7,3% ; Seine-Saint-Denis : -5,9% ; Essonne : -5,6%.  

    RTE salue la «mobilisation nationale en faveur des économies d’énergie qui ne s’essouffle pas bien qu’il demeure difficile de distinguer dans ce mouvement les parts respectives de contrainte économique et de sobriété choisie». Et prévient : «L’éloignement du risque pour cet hiver ne signifie pas pour autant la fin de la crise énergétique. En effet, d’une part, la tension observée sur le marché de l’électricité à l’automne 2022 a eu des répercussions économiques importantes, pour les finances publiques et les consommateurs, dont les effets persisteront dans les mois à venir. D’autre part, les perspectives pour les années à venir ne laissent pas présager d’un retour rapide à la situation d’avant crise, que ce soit pour la production du parc nucléaire ou pour le prix du gaz. Dans ce contexte, la poursuite des efforts engagés pour les économies d’énergie et de décarbonation des secteurs utilisant des énergies fossiles constitue un levier puissant pour augmenter la résilience de l’économie française à la crise».