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guy janvier conseiller général ps de vanves - Page 11

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (suite) : PASSE d’ARME SUR LA JEUNESSE ET PASS 92

    L’examen du compte administratif qui peut apparaître rébarbatif est une occasion de voir et d’examiner ce qui a été réalisé comme l’a expliqué Guy Janvier (PS) lors du Conseil Municipal de Mercredi dernier. La tradition veut que le maire, dans ce cas, sorte de la salle du Conseil lors du vote, le groupe PS/PC ayant voté contre, EELV s’étant abstenu.

     

    Bernard Gauducheau a fait une déclaration solennelle introductive durant laquelle il a rappelé plusieurs choses : Cet exercice 2010 a permis de maintenir un niveau d’épargne qui n’avait plus été atteint depuis 2001 (nouvelle recette avec la Taxe de Séjour, maîtrise des dépenses de fonctionnement ). Il a atteint un niveau historique (10 M€) et servi au financement d’équipements scolaires, péri-scolaire, de salles pour les activités socio culturelles, éducatives, de jeunesse, de subventions.   Evidemment le projet Cabourg  qui aboutit cette année, a été un  événement majeur en  2010. Son  suivi a permis d’en limiter les coûts ( 1 M€) par rapport aux estimations initiales. Et il a reçu l’adhésion des parents d’éléves lors de leur visite. « Nous avons légitimement le droit d’en  être fiers et le succès populaire de la récente visite du site de Cabourg montre que ce travail dans un secteur particulièrement consensuel recueille l’adhésion ». Alors que Cabourg s’achéve, c’est plus de 28ME que Vanves aura investit dans l’éducation avec  maintenant le conservatoire.

     

    Le groupe EELV a relevé une diminution du budget Jeunesse, un doublement du budget sécurité, une augmentation des recettes provenant du cinéma et du théâtre. Mais Claire Papy (EELV) s’est plaint de ne pas avoir vu apparaître les 800 E versé par GPSO pour insérer des informations dans « Vanves Infos » qui ne donne pas asez d’informations sur la Communauté d’Agglomération. « Le bureau de GPSO a demandé de réserver une place dans les journaux municipaux plutôt que de financer une revue » a indiqué le maire.  

     

    Guy Janvier (PS) a reconnu que «  Cabourg est un équipement qui correspond aux besoins » et « qu’il fallait le faire » tout en notant que  « sa réalisation est différente du projet initial ». Mais il est revenu sur le budet Jeunesse « où il y a une diminution regrettable des crédits : Si on n’intervient pas dans ce domaine, ne nous étonnons pas qu’il y ait des problémes » - Le maire lui a répondu « qu’en réalité les actions jeunesse sont plus nombreuses et plus fréquentés. Peut être est-ce dû au problème de répartition budgétaire ! On a plus de jeunes concernés par les activités, ce qui est significatif avec les actions préventions qui sont équivalente à l’année précédente ». Du coup, le maire a décidé que des éclaircissements devront être apportées sur le plan financier pour clore définitivement le débat.  

     

    Le conseiller général  a d’ailleurs eu une passe d’arme avec MF Goloubtzoff, maire adjointe (Jeunesse)  à propos du Pass92 et des chiffres qu’elle a donnée pour ce qui concerne Vanves : 404 éléves dont 54 à St Exupery et 350 à Michelet. 23 associations ont participé à ce dispositif.  Sachant que 50 9643 éléves en profitent dans les Hauts de Seine et 900 associations ont participé à ce dispositif. Guy Janvier a soutenu qu’il y avait plus de jeunes vanvéens concernés par ce dispositif et qu’il lui comuniquerait les vrais chiffres. « Moi je suis d’acord avec moi-même » lui a-t-elle répondu   

  • VANVES VOTE CE SOIR SON PLU DEFINITIF

    Lancé le 17 Décembre 2008, il aura fallu 2 ans et demi d’études mais surtout de concertation avec les vanvéens, à l’équipe municipale conduite par Bernard Gauducheau, pour réviser son POS et aboutir à un projet de PLUsoumis  au Conseil municipal de ce mercredi 22 Juin 2011. Ce PLU qui délimite huit zones dans Vanves dont six au regard des formes urbaines régis grâce à 14 articles, devrait être aplicable dés la Rentrée de Septembre si aucun recours n’est déposée durant les deux mois qui suivront son approbation.

     

    LES DISPOSITIONS

     

    Il s’agit tout d’abord de préserver l’animation et maintenir une offre commerciale et de services de proximité dans les « pôles de centralités»,  avec des prescriptions introduites pour encadrer le changement de destination des locaux existants en rez-de-chaussée ou prévus dans les constructions nouvelles. Par contre dans les zones à dominante d’habitat, les commerces de plus de 300 m2 sont interdits ainsi que les constructions à destination d’hébergement hôtelier. En matière d’environnement et ses ressources,  il fixe un débit maximal de rejet des eaux pluviales dans le réseau collecteur, en prévoyant la mise en œuvre de procédés de rétention sur le terrain et la réutilisation de la ressources en eau, des locaux adaptés au tri sélectif dans toutes les constructions nouvelles.

     

    Il s’agit ensuite de réglementer :

    - L’implantation des constructions par rapport aux voies et aux emprises publiques. Il institue ainsi des pans coupés à l’intersection des voies  pour des raisons architecturales, mais également pour faciliter l’usage de l’espace public. Il raméne de 4 à 2 m le recul minimum imposé dans les zones à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire,   pour mieux prendre en compte le paysage existant, et pour présever les caractéristiques du paysage urbain dans la pointe sud-ouest de Vanves, le long de l’avenue du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon.

    - L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives  afin de conserver, voire renforcer les formes urbaines existantes. Des assouplissements ont été apportés dans les zones pavillonnaires à caractére patrimoniale pour faciliter les extensions des constructions déjà existantes côté jardin, et dans les pôles emplois pour permettre aux entreprises de se développer.

    - L’emprise au sol des constructions, avec un changement notable qui est de permettre l’extension des pavillons sur les petits terrains (d’une superficie inférieure ou égale à 200m2) et de faciliter les constructions nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, grâce à l’absence de régles d’emprises applicables à ces constructions sur l’ensemble du territoire communal, sauf en zone d’activités et d’emplois.

     

    Il s’agit enfin  de limiter les hauteurs avec un plafond porté de 21 m à 30 m dans la zone d’activités et d’emplois, privilégier les toitures végétalisées sauf dans la zone  pavillonnaires à caractére patrimoniale, d’introduire dans les zones à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire avec les ensembles pavillonnaires à caractére patrimonial, des dispositions encourageant sur les limites séparatives les clôtures végétales pour permettre des contnuités végétales et écologiques. Il impose que la moitié des espaces verts soit réalisée en pleine terre et favorise ainsi la percolation des eaux pluviales. Il garantit la pérénnité des plantations grâce à une circonférence minimale de 14 cm pour les arbres plantés en pleine terre et 12 cm pour les arbres plantés sur dalle. La municipalité a fait le choix de ne pas fixer de COS (coeficient d’Occupation des Sols) sauf en zone UD (à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire)  où il a été porté de 0,70 à 1,40 compte tenu notamment de l’impossibilité juridique de maintenir la disposition contenue dans le  futur ex-POS en faveur des terrains de moins de 250 m2 où le COS de 0,70 n’est pas effet applicable aujourd’hui.

     

    LES POSITIONS

     

    « Ce n’est pas révolutionnaire par rapport à 1997. Nous avions alors prévu des modalités pour favoriser l’installation de résidences hôtelières » constatait Guy Janvier, conseiller Général (PS) lors du dernier conseil municipal en Octobre 2010 qui a traité du PLU en soulevant 4 questions qu’il ne manquera pas ce soir de renouveler : Le logement social où il y a un problème « car des gens ne peuvent pas s’installer à Vanves. Il est possible de transformer des immeubles non entretenus en logements sociaux » expliquait il. Les espaces verts en regrettant que « les surfaces réservés aux espaces verts soient infimes (square Jean monnet, angle V.Hgo/H.Marin) ». Les équipements publics  car « on a besoin de créches ! Mais rien n’est prévu ! ». Enfin, il a posé  er reposera la question du devenir du terrain rue A. Briand (ex-sécurité sociale et DDE) occupé pour l’instant par la Maternelle du Centre.

     

    Pierre Toulouse (EELV) avait considéré « qu’on a un PLU bien lisse. On peut regretter d’être à Vanves où les contraintes sont telles qu’il n’y a pas de marges pour faire tout ce que l’on voudrait pour loger les gens. Et là où on pouvait faire quelque chose, on ne l’a pas fait notamment sur un point : Le COS qui a été renforcé par la Loi sur Le Grenelle 2 de l’Environnement  afin notament pour aider les habitants qui réalisent des travaux d’économies d’énergies ou des installations genre compost ». Il avait dénoncé un « PLU de pére de famille, très réactionnaire, en continuité avec ce qui a été fait ! », même s’il avait reconnu que des efforts avaient été fait pour augmenter la surface de stationnement des vélos.

     

    « Je préfére afficher des objectifs accessibles » avait répondu et ré-expliquera  Bernard Gauducheau : « Nous voulions mettre la ville en conformité à certaines évolutions et ne pas la transformer totalement, car la population est attachée à sa ville. Nous ne sommes pas en régle avec le SDRIF qui nous demande de densifier. Mais ce n’est pas ce que veulent les vanvéens qui souhaitent préserver leur qualité de vie. Et en matière de densité, on a déjà donné ! Comme en matière de logement social, par rapport à d’autres. Quant au devenir de certains sites, il est encore trop tôt pour se prononcer »

  • LORSQUE LE LYCEE MICHELET DE VANVES SUSCITE L’INDIGNATION

    La remise des prix du concours « Indignez-vous » organisé dans le cadre de la semaine du développement durable au lycée Michelet le 5 Avril dernier avec Stephane Hessel est devenu un sujet de polémique depuis le début des vacances et d’indignation  à Vanves. Elle a été lancée par le site « Les Grandes Oreilles » qui faisait état de l’indignation des parents d’éléves face « à « cet acte militant » et  d’un courrier envoyée par ses parents d’éléves au ministre de l’Education. Ce n’est pas la première fois que Stephane Hessel suscite l’indignation. Et les sujets d’indignations ne manquent pas ses derniers jours dans notre ville, comme ses tags sur les murs du Prieuré Saint Bathilde des Bénédictines de Vanves. Une honte lors de cette semaine sainte qui a indigné les sœurs, leurs fidéles et les riverains.  

     

    Le maire Bernard Gauducheau qui était aux Assises de l’AMIF (association des maires d’Ile de France) lors de cette remise des prix, s’était fait représenté par Gérard Laublier, d’autant plus qu’il avait été invité le jour même, très curieusement, par le proviseur. Alors que Guy Janvier, conseiller général (PS) était bien présent avec deux collégues de Vanves, à cette remise de prix d’un concours qui portait le nom de l’ouvrage de cet auteur « sulfureux ».  Ce blog raconte « qu’un bon nombre de parents d’élèves se sont donc indignés à leur tour pour dénoncer ce qu’ils appellent « une tribune politique » et un « bourrage de crâne politique ». « Ce qu’on souhaite, c’est que les professeurs arrêtent de faire de la politique sous couvert d’actions honorables. Nous respectons le parcours de M.Hessel, mais son personnage ne colle pas avec cette actualité, il y a bien d’autres gens compétents en matière de développement durable, il y a des chercheurs, des journalistes, des militants associatifs… cherchez l’erreur ! » expliquaient ils ». Mais pourquoi n’avoir pas invité Nicolas Hulot ?

    Ils accusaient ouvertement les enseignants et le conseiller général de Vanves, Guy Janvier (PS) d’être à l’origine de cette initiative: « Quand on est fonctionnaires et de surcroit chargés de l’éducation des enfants, on ne fait pas de politique, déplorait un parent d’élève ». De son côté, Guy Janvier se défendait d’avoir pris cette initiative et expliquait à ce blog qu’il s’agit avant tout « d’une initiative scolaire » dont il se « réjouit ». Et il rajoutait : « quand au message véhiculé auprès des enfants par Stéphane Hessel, vu la situation mondiale en termes d’inégalités, je ne vois pas où est le problème. Et Je ne comprends pas, qui pourrait être indigné puisque j’étais à la soirée de remise des prix aux enfants et les parents n’ont pas du tout mal réagi, tout s’est passé dans une entente démocratique exemplaire et il y a même eu une question sur Israël posée par un enfant ». Et il s’en expliquait sur son blog.

     

    Mais voilà, beaucoup ne l’entendent pas ainsi,  et notamment Bernard Gauducheau qui bouillonnait d’intervenir dans cette affaire ses derniers jours et l’a fait hier  par l’intermédiaire du Blog Vanves 92170 : « Ce n’est pas nouveau …  ce qui est inquiétant, c’est que ces évènements sont de plus en plus fréquents et les familles ont raison de s’indigner face à de tels agissements qui viennent malheureusement ternir l’institution scolaire censée être, pour notre jeunesse, le sanctuaire de l’apprentissage et de l’éducation dans la plus parfaite neutralité, impartialité et ouverture sur le monde. La réaction des familles qui s’expriment à ce sujet me semble salutaire car elle doit obliger les responsables administratifs et éducatifs à faire preuve de davantage de discernement et de vigilance face aux multiples tentatives des militants politiques de quelque camp que ce soit de prendre l’institution laïque et républicaine en otage. Si tel n’était pas le cas, ces responsables ne feraient que courir le risque de se retrouver discrédités voire disqualifiés par celles et ceux qui à juste titre accordent encore leur confiance à l’école de la République ».

    En tous les cas, une chose est sûre, l’image du proviseur et des enseignants du lycée Michelet en a pris un coup surtout vis-à-vis de la municipalité de Vanves.  D’autant plus que ce n’est la première fois de Stephane Hessel intervient dans les établissements scolaires aussi prestigieux soit il. Il s’est fait interdire l’accès à l’ENS (Ecole Normale Supérieure) le 18 Janvier par sa directrice, Monique Canto-Sperber, car il devait animer un colloque débat autour de la liberté d’expression et le boycott des produits israéliens avec l’ancienne déléguée générale de l'Autorité palestinienne Leïla Shahid, Elisabeth Guigou et Hanneen Zoabi, députée arabe israélienne.