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général de gaulle - Page 11

  • VANVES SE SOUVIENT DE SES 43 MORTS DE LA CAMPAGNE DE FRANCE ET CELEBRE L’ESPRIT DE RESISTANCE

    A l’occasion du 65éme anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945, le Blog Vanves au quotidien a décidé de contribuer au devoir de mémoire des vanvéens en ayant publié la liste des 43 vanvéens morts pour la France parmi les premiers  et durant « la Campagne de France » entre le 10 Mai et les 22 et 24 Juin 1940. Aujourd’hui, nous terminons cette série en rappelant le souvenir d’André Genty qui ne figure pas sur cette liste et n’était plus vanvéen lorsqu’il est décédé de tuberculose alors qu’il était en pleine force de l’âge. Mais son exploit exemplaire c’est d’avoir tenté de gagner l’Angleterre avec rage pendant 8 jours… sûrement pour rejoindre le Général de Gaulle dont on célébrera dans quelques semaines le 70 éme anniversaire de son appel à Londres.

     

    ANDRE GENTY : UN EXEMPLE DE L’ESPRIT DE RESISTANCE

     

    Né en Octobre 1920 à Châtillon, André Genty a vécu pendant six ans sur le Plateau prés de l’église Saint François d’Assises puis à proximité dans le XVéme. Il est toujours resté attaché à son quartier de Saint François, allant en colonie de vacances à Saint du Doigt dans le Finistère avec le pére-curé Mortier, fondateur de ses œuvres, et l’abbé Renaud. Il a même fait partie de la chorale paroissiale plus tard.

    A la déclaration de guerre en Septembre 1939, il n’a qu’un seul désir : s’engager, répétant que le devoir d’un jeune est de servir et de défendre sa patrie. Le danger, la mort sur le champ de bataille ne le faisait pas trembler, car c’était le devoir. Evidemment, fils unique, à 19 ans, sa famille lui conseillait d’attendre la mobilisation car depuis six mois, son père âgé de 47 ans, était paralysé à la suite d’une hémorragie cérébrale.

     

    Curieusement, ayant sollicité, un poste d’instituteur, il se retrouve à Ker François de Saint Jean du Doigt pour enseigner les enfants vanvéens bloqués à la colonie de vacances à cause de la guerre. Grâce à lui, ils passeront avec succès le certificat d’Etudes Primaires ou le Brevet Elémentaire. C’est là que le 19 Juin 1940, apprenant que les troupes allemandes sont parvenues à Saint Brieuc et vont bientôt atteindre Morlaix, qu’il décide de se rendre à Terenez afin de s’embarquer le soir même pour l’Angleterre.

    Malheureusement, plus aucun bateau ne put partir à cause de l’Inscription Maritime. Il décide alors de se rendre à pied à Morlaix, où il aperçoit l’avant-garde allemande. Il file alors, toujours à pied, en direction de Brest à la recherche d’une nouvelle possibilité. Ainsi jusqu’à Pentrez, puis Quimper, Concarneau, et enfin Auray, il aura parcouru 450 km dont 270 à pied en huit jours, hélas sans succès !

     

    Il revient alors à Vanves où il donne des cours particuliers de philosophie, de mathématiques, d’histoire-géographie, d’allemand, aide manuellement un groupe de jeunes à planter des arbres dans la cour du patronage, fait partie du groupe théâtrale puis travaille au service comptable d’une compagnie de Constructions Téléphoniques.

    En Juin 1942, il est engagé dans la marine à Toulon, mais il est déclaré inapte pour cause de santé. Il s’engage alors dans l’Infanterie Coloniale, mais il est également refusé. Il tente l’artillerie à Nîmes. Mais voilà, début Juillet, il est hospitalisé. Et sa maladie des bronches aura le dessus de sa robuste santé le 11 Mars 1943 à 23 ans. Le docteur avait écrit à sa mère : « Votre fils est admirable de patience, de confiance et de courage, c’est un bel exemple ! ». Ainsi l’esprit de résistance pouvait exister chez ces jeunes qui n’ont pu combattre parce que le destin de leur vie en a décidé autrement.

  • VANVES ET SON HISTOIRE : IL Y A 20 ANS (suite)

     

    1990 : UNE ANNEE HORRIBILIS ?

     

    En 1990, Gérard Orillard entamait sa dernière année de mandat avant que la maladie ne l’emporte au début de l’année suivante, obligeant son 1er adjoint Didier Morin à assurer une « supléance » à la Rentrée 90.  Une année « horribilis » selon une expression royale. Déjà, une tempête le 2 Février 1990 fit des dégâts avec des vents soufflant à 120 km/h entre 12H et 22H qui déchirérent en deux le grand cédre du pavillon de la Tourelle, abattirent quelques arbres dans le parc F.Pic….obligeant les responsables de la piscine municipal à évacuer le public pour raison de sécurité. Puis le Conseil Municipal lançait le projet de réaménagement du centre ancien parce que ce « quartier se sclérosait »   et qu’il  était nécessaire de le ré-animer. 20 ans après, le débat était toujours le même. Mais à la Rentrée 1990, ce projet allait réveiller de nombreuses oppositions, susciter des débats houleux amenant l’équipe municipale à organiser sa première réunion publique de l’histoire qui allait se révéler très houleuse, et la création de l’ASAVA (Association de Sauvegarde et d’Aménagement du Vanves Ancien)  et de Vanves Village Vivant quii allaient mener le combat contre la ZAC du Centre Ville … qui était abandonnée plus tard.   

    La rénovation du Pavillon Mansart au Lycée Michelet se terminait. Gilbert Ferrer prenait en main le célèbre café « Le Tout Va Mieux » malheureusement fermé depuis  prés de 2 ans,  et un autre Gilbert Chauvin inaugurait l’Amandine un certain 12 Février 1990 avec Gérard Orillard et André Santini, Laurent Boscher, célèbre coiffeur de Vanves prenait le relais de sa tante à 23 ans avec le salon de coiffure « Ty Coif » installé alors rue V.Hugo avant de rejoindre l’avenue Marcel Martinie à la place du Pic du Midi. M.Jonchery était nommé directeur de la Maison de Retraites Larmeroux, ce qui est toujours le cas, 20 ans après, mais avec quelques dysfonctionnements qui ont enclenché une enquête de la DDASS92 après des inquiétudes exprimées par les familles des résidents.  Et la compagnie Ivan Morane s’installait au théâtre Le Vanves, avant que son responsable ne prenne la direction du Théâtre. La vile organisait son premier carnaval  à la mi-Juin  dont certains se souviennent encore grâce à Jean Louis Lelarge, maire adjoint chargé de l’animation et Serge Bauville, Secrétaire Général de Mairie qui en furent les maîtres d’œuvres.

    Les travaux d’extension et de transformation du square Jarousse étaient entrepris entraînant la destruction et le déménagement du garage et des ateliers municipaux rue Larmeroux. Et ceux du square Marceau avec son kiosque prenaient fin, et était baptisé du nom du Général de Gaulle à l’occasion de son inauguration en présence de Charles Pasqua La restructuration du PMS André Roche qui lui a donné son aspect actuel était lancé. Et l’école maternelle Lemel était inaugurée.