La campagne pour les municipales sera lancée ce soir à droite puisque Bernard Gauducheau et Isabelle Debré inaugurent la permanence de campagne de la liste UDI/UMP à 19H30 rue Jean Bleuzen, et animent sa première réunion publique à l’école Marceau, juste en face, avec Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Valérie Pécresse président du groupe UMP au Conseuil Régional, André Santini, député, Roger Karoutchi sénateur, JJ Guillet député maire de Chaville, Hervé Marseille, sénateur maire de Meudon, Laurent Lafon président du groupe UDI au Conseil régional. A Gauche, pour les socialistes, elle a commencée depuis début Septembre, lors de la grande braderie du parc F.Pic, avec depuis, chaque soir, une présence en pied d’immeubles, dans les différents quartiers de Vanves de la tête de liste, Antonio Dos Santos, entourée d’élus et de militants. Les Verts devraient constituer une liste indépendante alors que le FdeG/PC se tate et devrait tenir le 28 Novembre prochain à 20H à l’école Max Fourestier une assemblée citoyenne « pour réfléchir ensemble et s’interroger sur ce que nous voulons pour Vanves ». A cette occasion, Vanves Au Quotidien a rencontré Antonio Dos Santos (PS) pour lui demander s’il est facile d’être candidat socialiste en ces temps de grogne et de fronde comme va le montrer le Congrés des Maires qui ouvrent ses portes aujourd’hui au parc des expositions de la porte de Versailles
Vanves Au Quotidien – Le morale des troupes n’est il pas au plus bas entre couacs gouvernementaux et grogne populaire ?
Antonio Dos Santos : « Le moral pourrait être meilleur, c’est évident. Parce que nul n’aime être l’objet de critiques qui résultent de difficultés. On aurait mieux aimé que cela aille bien. Il y a des moments où il y a quelques à-coups, mais il y a une certaine confiance dans les réformes mises en œuvre. Et on sait qu’il faut du temps pour qu’elles se fassent. Par ailleurs, on constate que certaines réformes sont tellement difficiles à faire parce qu’elles nécéssitent un consensus. On sait qu’en touchant à certains sujets, que nos parlementaires ou nos responsables politiques soient de droite comme de gauche, il y a une une espéce de résistance à la volonté de changer les choses. D’où cette apparence de certaines reformes non abouties et moins bien ficelés.
V.A.Q – Comment cela se traduit il chez les militants socialistes ?
A.D.S. : « Nos militants ont autant d’avis que de têtes. Ils sont dans des milieux socio professionnels très divers. Ils écoutent leurs voisins, leurs collégues de travail. Forcément ils ont besoin d’exprimer parfois leurs incompréhensions, parfois même leur colére, soit devant les mesures qui ne le semblent pas adaptées ou inachevées, soit devant des formes de résistances au changement voulu par le gouvernement. Ils sont très en colére contre les critiques envers les personnes notamment la ministre Taubira, contre tous ces manifestants contre l’écotaxe, tout en comprenant leurs difficultés, qui se permettent des violences et la destruction de biens publics. Ils ont donc une double colére face aux agissements d’une certaine résistance moins respectueuse des pouvoirs et des biens publics, pour défendre des intérêts personnels et particuliers. On ne peut pas tout se permettre comme siffler le président de la République un jour de commémoration des morts pour la France à l’occasion du 95éme anniversaire de l’armistice de 1918. Et ce n’est pas une défense de François Hollande mais d’une institution de la République. On ne peut pas se permettre de comparer à un singe ou de ridiculer une mlinistre de la République, qui plus est, de la justice. En ce moment la colère des militants est plus tourné vers cela que vers les petits couacs qui sément de l’incompréhension et de l’insatisfaction.
V.A.Q. – Qu’est-ce que vous disent les vanvéens lorsque vous les rencontrez tous les soirs au pied des immeubles ?
A.D.S. : « Je suis très bien accueilli, parfois avec une certaine surprise devant mon gabarit, la taille du candidat entre la petite cate postale et le grand panneau, et devant la consonance de son nom. Il y a une certaine curiosité qui se fait, et un attachement au fait que je suis vanvéen, car j’ai dirigé le Rosier Rouge pendant longtemps. La politique n’est pas leur préoccupation majeure, en tous les cas pas vis-à-vis de moi. Ils me voient, avec les militants et les élus qui m’entourent, comme quelqu’un qui vient vers eux, les éouter parce que c’est notre démarche. Ils font bien sûr référence aux couacs nationaux, certains au manque d’emploi, aux problèmes financiers. On les écoute mais on n’entre pas dans le débat. Leur questionnement est d’ailleurs peu virulent, pour ainsi dire pas du tout agressif. Ils sont en attente d’explications, montrant un intérêt sur de que je leur dit, sur la façon de les écouter et l’empathie dont j’essaie de faire preuve parce que ce sont des préocupations à prerndre en compte
V.A.Q. – Est-ce que ce n’est pas partir en terre de mission dans une ville détenue par l’opposition nationale située dans le département des Hauts de Seine ?
A.D.S. : « Nul n’est propriétaire des voix. Il faut que l’UMP et l’UDI se disent qu’ils ne sont propriétaires ni des hauts de Seine, ni de Vanves. On a connu déjà une expérience, certes intermédiaire, avec Guy Janvier qui a tenu la mairie pendant 6 ans, où il a fait bon œuvre malgré toutes les difficultés de départ et celles qu’il a connu au sein de son équipe. Il a eu une œuvre difficile à mener au départ car il a récupéré une ville qui était sous contrôle de la Cour des Comptes pendant 2 ans. Souentu par la force militante socialiste, il a gagné ensuite le canton et l’a gardé, ce qui n’est pas rien. C’est donc une ville plutôt du centre qui s’attache plus aux personnes et à ce qu’elles peuvent faire. C’est un peu l’apanage des élections locales. C’est un challenge difficile pour nous puisque le maire sortant détient tout en main, tout l’outil municipal. Et c’est comme cela partout. Pourquoi y échapperait il ! Ce n’est ni lui faire reproche, ni lui rendre hommage. Il est privilégié. Ce sera diffficile. Mais nous croyons que c’est possible. Nous avons opéré pour cela une petite révolution dans notre façon d’appréhender la campagne. Nous avons renouvelé nos forces, avec une équipe rajeunie mais mûre, compétente, prête à diriger la ville, avec une vision d’avenir, et en même temps, une prise en compte des besoins essentiels de la population, en tous les cas ceux qui sont moins satisfaits aujourd’hui.
V.A.Q. – Toutes les études et sondages montrent que le PS ferait moins de 6 à 10% des voix par rapport au scrutin présidentielle, en mars prochain ?
A.D.S. : « Si c’est le pronostic, c’est plutôt positif puisque François Hollande a fait un excellent score à Vanves et que même si on perd 6 à 7 points, je suis devant !