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Vie Locale - Page 273

  • DU MERITE AU CHALLENGE : UN WEEK-END DE METARMORPHOSES A VANVES

    Malgré un week-end prolongé pour cause de pentecôte, Vanves est marqué par plusieurs événements qui animent ces 3 jours estivales : La présence cet après-midi à Saint François d’Assises de l’ancien Evêque du diocése des Haits de Seine à Saint François d’Assises dont il avait célébré la consécration voilà plus de 20 ans, pour la clôture de l’édition 2009/10 de  la formation « Incarnation ». Le challenge Lemel organisé par la section Football qui devrait rassembler de très nombreux jeunes footballeurs et champions en herbe. Et la Campagne contre la solitude lancée par la Société Saint Vincent de Paul à travers toute la France, qui a fait l’objet d’un sondage dans la Croix d’hier. Une équipe de cette grande association caritative est présente à Vanves à Saint François dont l’une de ses actions est de lutter contre cette solitude grâce à des visites qui sont « la pierre d’angle de son action ».  

     

    I - DES CHEFS D’ENTREPRISES A L’HONNEUR

     

    METARMORPHOSE :

    Tout a commencé par le salon de coiffure Métarmorphose qui célébrait,  mercredi  ses dix ans, mercredi soir, en présence d’un très grand nombre de vanvéens et de personnalités diverses et variées, une centaine au total parait il. C’était la première diversification ou extension d’activité pour Laurent Boscher son patron qui a créé à l’âge de 23 ans Ty Coif, voilà 24 ans, en reprenant le salon de coiffure de sa tante alors rue V.Hugo qu’il a déménagé dans l’ancien salle du restaurant Le Pic du Midi.   

     

    UNE CHEF D’ENTREPRISE MERITANTE

    « Son parcours de femme e 60 ans, combattante engagée dans le monde associatif (avec le GEV), et chef d’entreprise (créatrice des Editions du Bout de la Rue) témoigne d’une partie de l’histoire de notre pays dans le cadre de la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Il est important de distinguer des femmes devenues chefs d’entreprises ayant brisé le plafond de verre qui les empêchent encore trop souvent en France d’accèder normalement aux postes de responsabilité dans le monde du travail. Sa vie a le mérite de donner un exemple de l’espoir et de l’énergie aux femmes » déclarait Bernard Gauducheau, maire de Vanves pour expliquer qu’il ait défendue la candidature de Francine Aurand dans l’Ordre National du Mérite qu’il lui a remis Jeudi dernier à l’hôtel de ville

    Beaucoup de monde s’était déplacé salle Henri  Darien, sa famille, ses amis, des auteurs qu’elle a édité, des membres du GEV qu’elle préside, des élus avec Isabelle Debré, Guy Janvier, Françoise Saimpert , Alain Loubiana, Bernard Roche, Daniel Barrois…et Luc Vidal, Président du Club des Boss de GPSO, et chef d’entreprise vanvéen. Bernard Gauducheau a rappelé toute sa vie et sa carrière… basée à Vanves depuis les années 80, avec F.A. Communication, Les Editions du Bout de la Rue qui a édité de nombreux auteurs dont 10% sont des vanvéens. Certains étaient présents comme Pierre Meige, Monique Corsi… Et son engagement au sein du GEV grâce à Serge Helbert, son prédécesseur qui était malheureusement absent ce jour là. « J’ai réalisé ce que j’avais pu entreprendre ! » a-t-elle déclaré en rendant hommage à Joël Corno, son compagnon - « Il m’a toujours soutenu et a été présent lorsque je l’étais pour les autres » - et bien sûr à son prédécesseur à la tête du GEV. « On se bat toujours pour quelque chose ! »

     

    LES EDITIONS DU BOUT DE LA RUE

    Francine Aurand a eu le droit à un portrait dans le Parisien ce jour là, titré « L’éditrice qui donne sa chance aux plumes locales ». Vanves Au Quotidien avait dressé un portrait de cette chef d’entreprise, lors du Salon des Terroirs de Noël 2008 où elle racontait, avec Joël Corno  l’aventure de cette petite maison d’édition indépendante, au bout de la rue…Marcellin Berthelot dans une ancienne boucherie qui appartenait à Gérard Gadras lorsque ce dernier oeuvrait au marché de Vanves : « C’est la continuité de FA Communication, société de communication par l’écrit  qui réalisait des affiches, des flyers, des brochures commerciales, professionnelles etc..). Nous avons eu l’idée de poursuivre pour faire de l’édition de livres, ce qui nous a demandé  beaucoup de travail. Nous sommes très diversifié, en ce sens que nous n’avons pas une ligne éditorial déterminé sur une collection particulière. Nous faisons du roman, de la poésie, de la jeunesse, de l’humour-satire, des essais, des témoignages et des polars » expliquaient ils

    Deux paramétres sont importants dans cette société, qui président à la sélection d’un auteur : la qualité de l’œuvre, et l’adéquation de l’auteur par rapport à la promotion de son livre. « C’est extrêmement important, parce que nous sommes une petite structure, donc il faut que l’auteur concourre à la promotion de son ouvrage dans laquelle nous les impliquons énormément.  Nous sommes ainsi présents dans différents salons régionaux dans un rayon de 500 km autour de Paris,comme à Saint Sauveur en Puisaye (300 hs) où son salon attire 300 visiteurs ». Ils font surtout partie de ses petits éditeurs indépendants franciliens : « 85% du chiffre d’affaire en matière d’édition sont réalisés par 2 groupes, et les 15% restant sont réalisés par des gens comme nous. Leur philosophie n’est pas la même que la nôtre, parce qu’ils vont faire des produits de consommations, à partir d’événements, qui auront une durée de vie de 4 à 5 mois…De notre côté, nous détectons des auteurs de talents et nous cherchons à ce que leurs ouvrages perdurent dans le temps.  Nous avons raison, parce que l’on s’aperçoit que des auteurs sortis voilà 3 ans, connaissent le même attrait et engouement. Et ils reviennent. Par contre, au niveau marketing et commercial, nous avons des difficultés en ce sens qu’il y a des pressions exercées par ses grands groupes  au niveau de la distribution,  bien que nous soyons présent chez la FNAC et consorts… » reconnaissaient ils.

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU (Suite) : QUESTIONS POSEES ET NON POSEES

    BRUIT ET PERIPH

    A l’occasion de cette réunion, le maire avait souhaité aborder le thème du bruit qui est l’une des principales nuisances subis par les habitants de la région parisienne, et notamment ceux qui sont proches du Périph comme c’est le cas pour ceux du Plateau. « Cette campagne sur le bruit n’a pas été commandée par la ville. Mais Vanves est concernée par la proximité du Périph. Et elle mène une action pour protéger les riverains de la voie SNCF qui prend du retard car RFF traîne les pied » a-t-il expliqué comme il l’avait déjà dit aux habitants des Hauts de Vanves, en laissant la parole au représentant de BruitParif qui a présenté les résultats de cette étude réalisé entre Mars et Avril 2009, grâce à plusieurs stations de mesure. Il ressort de cet exposé trop long (trois quart d’heure) pour une réunion qui n’était pas uniquement consacré à ce thème – cela vaudrait le coup de le faire en l’élargissant à d’autres nuisances oubliées ce soir là - que « le Périph fait du bruit »…. « tout le temps ». Ce qui est évident. A tel point que vers la fin de l’exposé, certains participants avaient décroché, parlaient entre eux… et ont même fait semblant d’applaudir pour l’arrêter.

    Bernard Gauducheau a bien sûr rappelé que « la commune et GPSO oeuvrent dans ce domaine. Nous affinons les résultats mesurés pour déterminer les mesures les plus adaptées à prendre. Vanves est vraiment très proche du Périph. Même si la couverture nous apporte des avantages, il n’en reste pas moins qu’il est polluant ». Une seule question a été posée sur les nuisances de l’héliport (d’Issy les Moulineaux) : « On essaie de placer une station à Montrouge pour calculer et mesurer les nuisances des hélicoptéres. Et on fait des relèvements d’altitude » a répondu le représentant de BruitParif.

     

    QUESTIONS DIVERSES

    Il était 21H30 lorsque les questions diverses ont été abordées et auxquelles ont été consacrée seulement une demi heure :

    Le mail Sadi Carnot : « Il sera réalisé en 3 tranches et on en profitera pour refaire l’assainissement ».

    Le revêtement anti pollution de la rue J.Bleuzen : « Nous avons une réduction de 30% de la pollution sur la partie aménagée (entre France 3 et la place de l’insurrection). Je ne regrette pas cette expérimentation qui nous a permis de refaire cette voie sans que cela coûte un sou aux vanvéens. Et  nous avons résolu la question des trottoirs qui n’étaient pas bien nettoyés pour des raisons techniques (éviter de décoller les plaques). Dorénavant nous pourrons utiliser les auto-laveuses ».  

    Le stationnement : Le maire a confirmé que le stationnement réglementé sera réalisé à 100%, mais le transfert de compétence à GPSO

    Le Mobilier Urbain : Bernard Gauducheau  a expliqué les raisons de la couleur choisie : « C’est moins salissant ! ». Et il a raconté qu’à Vanves « on est champion ! A peine installé, les 3 siéges de l’abri bus de la place de la République, ont été volés ».

    Réserve Communal de Sécurité Publique : Cette initiative de la Croix Rouge présenté lors de telles réunions de quartier voilà prés d’un an, a fait l’objet d’une question venant sûrement d’une des bénévoles qui s’y était inscrite : « Il ne faudrait pas laisser en jachère ceux qui ont été formés ! » s’est elle inquiétée. « D’autres initiatives sont prévues ! Les équipes se constituent ! Mais on a peu de monde ! » lui a-t-on répondu

    Le Crédit Mutuel : Il parait que le directeur d’agence a été trouvée selon le maire qui voulait rassurer les habitants du Plateau qui s’en plaignaient

    Porte Brançion : Le maire a reconnu qu’il y avait des difficultés sur l’aménagement des jardins au dessus de la couverture du Périph : « La démarche de concertation a retardée le projet ». Quant à l’ex-parking devenu un appendice inoccupé entre les deux bretelles du Périph, sur lequel la mairie de Paris souhaitait installer un dépôt, la ville de Vanves a fait savoir qu’elle souhaitait un aménagement semblable à celui prévu sur la couverture.

    Kiosque à Journaux prévus sur la dalle face à la police municipale et à côté de la créche : Les immeubles riverains de la rue Jean Jaurés sont consultés. Et la résistance de la dalle devant l’accueillir fait l’objet de mesures.

     

    LES QUESTIONS NON POSEES…

    Elles sont nombreuses vu le peu de temps consacré à une libre discussion entre le maire et ses administrés, à moins que la timidité de certains l’ait empêché. Une partie concerne ce que l’on pourrait appeler « les chiens écrasés ». Par exemple pour le Plateau : Pourquoi la Rue Jullien n’a toujours pas de plaques pouvant indiquer à des gens venant d’ailleurs s’ils se trouvent dans la bonne rue ou non en rendant visite à des amis. Il n’y a pas que des gens qui vont au lycée Michelet. Côté Mairie,  c’est silence radio… depuis très longtemps, malgré quelques appels, courriers…des riverains… Le Maire attend il une pétition ?  

    Une autre concerne les questions de fond. Notamment à propos d’Hachette Livre. Au moment où le maire expliquait que cette société devrait installer son siége à Vanves en accueillant 600 employés au lieu de 300, ce qui inquiètent certains riverains comme les habitants de la Villa Colsenet, un article paru le jour même de la réunion publique de quartier du Plateau sur le site Internet « Actual Litté » laissait plutôt entendre que Hachette Livre quitterait le 43 Quai de Grenelle dans le XVéme arrondissement pour se retrouver à Malakoff d’ici à 2011 auquel le blog Vanves 92170 se référait : « Hachette migrera des services de sa direction à Malakoff - Et quelque 9900 m² de bureau tout neufs ». Extraits : « Près de 10.000 m² (9900 m² précisément) seront bien loués à compter de 2011 rue Paul Bert, à Malakoff, pour une durée de 9 ans. Cependant, ce sont certains services de la direction de Hachette qui sont actuellement à Vanves (toujours dans les Hauts de Seine) qui vont migrer. En tout, 10.000 m² de bureaux, situés rue Paul Bert que Sodearif a réalisé et que le groupe va louer à CNP, pour une durée de bail de neuf années »…. « La construction du bâtiment doit débuter à la fin du mois et sa livraison est prévue pour fin 2011 »…. « Quelque 620 employés pourront ainsi y trouver le réconfort d'un nouveau lieu de travail, tout cela grâce à Bouygues Bâtiment Île-de-France - Construction privée, qui en assure la mise sur pied ». De quoi finalement rassurer les habitants de la villa Colsenet qui ne voulaient pas « qu’on leur vole leur part de soleil ». Pourquoi le Maire n’en a-t-il pas parlé ce soir là ? Pourtant une question lui avait été posée sur ce sujet ?

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU : 3 HEURES D’ECHANGES SUR 4 GRANDS THEMES ET DE NOMBREUSES QUESTIONS

    Même le maire l’a reconnu vers la fin de la réunion publique du Plateau hier soir à Marceau qui avait commencé à 19H pour se terminer vers 22H. « On se contentera de deux interventions au maximum. Il faut garder pour ses réunions de la place à la discussion ». Tout en ajoutant : « C’est bien que vous soyez informé sur la réalité de votre environnement immédiat » à propos du PLU et surtout des nuisances du Périph qui ont fait l’objet d’un exposé du cabinet Caudra pour le premier, d’un représentant de BruitParif pour le second. « C’est important que vous soyez informé sur ce sujet »  à propos de l’arrivée de la fibre optique à Vanves avec le THD92 après l’exposé du directeur général de Sequalum tout en ajoutant : « Tout le monde n’est pas au même niveau d’utilisation de ses outils qui seront indispensables et devront être maîtrisés par tous. C’est pourquoi il ne faut pas regretter dans quelques années d’avoir râter cette offre ». Enfin, il s’est envoyé des fleurs en présentant l’exposé de Bertrand Voisine sur le budget communal 2010 : « Je suis bien secondé par mon adjoint aux finances. D’autant plus que je suis un maire qui a beaucoup d’ides et qui veut lancer beaucoup de choses ».

    En attendant ces réunions publiques sont très informatives même si des exposés sont quelquefois trop long comme BruitParif hier soir qui a lassée l’assistance. A contrario du Cabinet Caudra qui a fait un effort très important pour limiter ses interventions à une demi-heure sur le PLU en les centrant sur les points qui intéressent le grand public. Mais ils ont l’utilité d’aborder des questions importantes de fond (PLU, fibre optique, budget) ou d’actualités (les travaux d’assainissement, le bruit..) et d’éviter de se limiter aux questions quelquefois très terre à terre, mais utiles, des vanvéens. A condition de ne pas faire des réponses trop longues et soporifiques.

    Extraits de réponses courtes à des questions de vanvéens du Plateau.  

     

    ANTENNES RELAIS

    Le développement des antennes relais a été soulevé par une vanvéenne manifestement perturbée par leurs présences : « Avez-vous une réglementation, car on est en plein champ. On a de graves troubles qui sont liés à la proximité et à la densité des antennes relais. Des assistantes maternelles habitent très prés. Des appartements deviennent invendables. J’ai dû acheté des tentures anti-ondes » a-t-elle raconté. Du coup le maire qui a reconnu que « c’est une question qui se pose souvent » mais « qu’il n’y a pas de position ferme prise sur ce sujet », a laissé la parole à David Mahé, conseiller municipal chargé des NTIC : « La ville veille à la bonne santé de ses habitants, à ce que les émissions soient conformes aux normes. Nous avons fait une campagne de tests. Aucune antenne déployée à Vanves n’avait d’émission dépassant les normes. Il y a des inquiétudes sur les effets nocifs de ces antennes. Nous sommes très vigilant sur ce déploiement et nous prenons des dispositions vis-à-vis des opérateurs pour qu’ils utilisent des systèmes d’antennes non nuisants et conformes à la réglementation ». La représentante du Cabinet Caudra a indiqué « qu’il est illégal d’introduire dans un PLU des dispositions pour empêcher ce type d’installation ». Enfin, le directeur général des services administratifs a précisé que « la ville fait des sondages dés que des problèmes sont signalés » et a rappelé « que les normes sont fixées par les autorités de santé publique ».

     

    CRECHES

    « Il est difficile d’avoir une place en crèche » a expliqué au Maire un jeune père de famille. Bernard Gauducheau a répondu que « Vanves se trouve dans la moyenne de l’offre : 600 demandes par an dont 50% sont satisfaites. L’offre de places  est multiple et permet une capacité de 300 places. Ce qui est insuffisant. Mais l’objectif d’une municipalité est de satisfaire ses habitants même si elle ne peut pas le faire à 100%. Mais depuis que je suis maire, nous avons crée une créche qui se trouve au rez de chaussé de l’immeuble Audiens près du métro. Je compte travailler pour augmenter le nombre de places en crèches. Si nous avons la possibilité d’accueillir des crèches privées, c’est une possibilité. Il faut inventer  des choses nouvelles. Susciter des vocations d’assistantes maternelles. Une crèche est très chère en bâtiment et en personnel »  a-t-il expliqué tout en faisant prendre conscience que « Nous avons d’autres projets à mener en même temps  comme la reconstruction de tout un groupe scolaire à Cabourg ». Et « qu’en quelques années, j’ai rattrapé un énorme retard en équipement dans cette commune. Et on ne peut pas faire tout en même temps ».

     

    HACHETTE

    Un habitant de la Villa Colsenet mitoyenne de Hachette rue Jean Bleuzen a demandé au Maire si « on peut construire un immeuble de 30 m de haut à côté », même s’il l’avait rassuré sur le devenir de ce site. « La villa Colsenet fait partie des sites à protéger. Et nous ne souhaitons pas que l’on vous agresse » l’a-t-il rassuré en faisant allusion à Hachette qui souhaite s’étendre en accueillant son siége qui ferait passer son nombre d’employés de 300 à 600. « Nous avons dit que nous ne souhaitons  pas dépasser 30 m sur ce site alors que d’autres immeubles s’élèvent jusqu’à 42 m dans ce quartier. Nous serons vigilant pour les habitants de la Villa Colsenet soient pris en compte par Hachette qui a l’intention de confier son projet d’extension à un grand cabinet d’architecte ».

     

    A SUIVRE….