Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Animation locale - Page 8

  • REPRISE DU BARBECUE ESTIVAL ET CONVIVIAL DE VANVES A SAINT REMY

    Voilà 18 ans que des paroissiens vanvéens organisent chaque été, tous les mercredis à partir de 19H30, un barbecue de l’été dans les jardins de Saint. Une initiative lancée en 2002 par le père Pascal Saïté pour les célibataires ou les personnes qui se retrouvaient seules durant cette période estivale. Le premier de cet été 2019 se déroule ce soir dans des conditions particulières bien sûr après ce que les vanvéens ont vécu comme tous les français

    Dix jhuit  ans après, ce sont  toujours Nathalie et Pascal Le Gouallec qui ont pris les choses en main avec la bénédiction du pére curé, Bertrand Auville « C’est une opportunité sympathique comme la fête des Voisins. L’idée générale est toujours de permettre à des personnes seules de se retrouver. Et le barbecue est vraiment l’instrument de l’été qui plait à tous. Et la paroisse c’est une vie de famille » expliquait l’un de ses prédécesseurs qui a  perpétué cette tradition  Chacun se retrouve un mercredi soir, en apportant un peu de ce qu’il veut. 15 à 20 personnes sont présentes généralement, dans le jardin ou alors dans la salle de l’entresol lorsque le temps est frais et pluvieux, - et même très chaud, car l’un des participants se souvenait que, lors de la canicule (en 2003), il ss’étaient réfugiés dans l’entresol plus frais -   avec quelques piliers, comme Mireille, Philippe etc…. 

    La règle du jeu est simple : Un responsable est  chargé d’ouvrir les locaux. Le pére curé prête le jardin, le barbecue et le feu de bois. Chacun amène quelque chose à manger que les participants partagent  avec tout le monde : une tarte fait maison avec ricota, jambon et estragon,  une pizza, une salade et du taboulé, et d’autres quelques bouteilles de bons vins. Ils commencent généralement par l’apéritif avec quelques biscuits apéritifs, vin doux. Ainsi les présentations se font à ce moment là entre ceux qui ne se connaissent pas, d’autres étant devenus des habitués de ces agapes simples.

    « A Vanves, comme la paroisse est constituée de 2 églises, ce barbecue permet de nous rencontrer ! » indiquait un habitué lors d’un barbecue passé. « Nous nous sommes même retrouvés à 20 et même 40 une fois » ajoute son voisin en se rappelant d’un dîner aux bougies, d’une soirée guitare les années précédentes.  Mais ce barbecue dans le jardin du presbytère prend des air  magique quelquefois : « Il nous fait penser à nos soirées scouts ! ». Curieusement, personne n’a récité le Bénédicité. Il est vrai qu’il y a des cathos et des non cathos, des pratiquants et des non pratiquants. « Mais nous évitons les râleurs, les gémissants, les mauvaises têtes » insistait l’une des participantes. Heureusement d’ailleurs car c’est vraiment un barbecue convivial et chaleureux ! Chacun met la main après car il faut ranger et faire la vaisselle, et tout le monde s’y met. 

    Ce barbecue est une traduction d’un fort développement de la convivialité au sein des paroisses vanveennes qui est l’une de leurs caractéristiques et qui se traduit par d’autres temps forts et conviviaux durant l’année : diners 4x4, petit verre de l’amitié aux sorties des messes….

  • CHRONIQUES DE GREVES OU DE MUNICIPALES A VANVES : LE TERROIR N’EMPECHE PAS LA POLITIQUE

    L’effet de la gréve depuis maintenant plus d’une semaine se fait sentir à Vanves, à tel point qu’elle a occulté la pré-campagne des élections municipales. Au dernier conseil municipal – qu’il ne rate pas malgré sa fonction, et là les circonstances exceptionnelles dû à la gréve – Gabriel Attal  était arrivé en retard car il venait du plateau  LCI où il avait participé à un débat avec le leader cégétiste Philippe Martinez après les annonces du Premier Ministre sur le projet de loi sur les retraites, en le trouvant « droit dans ses bottes » pour reprendre une expression célébre concernant Juppé en 1995. D’ailleurs il s’était étonné peu de temps auparavant de ces gréves  contre un projet qui n’avait pas encore  été présenté comme en 1995, et alors que le gouvernement s’était engagé  dans un dialogue et une concertation avec les syndicats. Il n’empêche qu’il faisait état dans Le journal Le Monde, que sur le terrain, l’immense majorité des électeurs le pressait de ne pas lâcher : «Chez moi à Vanves, encore ce week-end, j’ai beaucoup entendu « tenez bon ! ». Chez ses adversaires politiques, c’était un tout autre discours, notamment chez certains élus LR qui se réjouissaient que cette gréve plombe les ambitions de la République en Marche pour les Municipales, un collègue du Maire de Vanves faisant état d’habitants refusant les tracts des marcheurs sur les marchés de sa commune

    D’ailleurs en ce week-end de terroir à Vanves, les candidats (déclarés) étaient tous de sortie, notamment vendredi soir, pour l’inauguration du 15e village des terroirs sous un temps, finalement clément mais frais : Bernard Gauducheau (UDI) qui inaugurait en temps que maire sortant, Séverine Edou (LREM) qui participait comme beaucoup de marcheurs à cet événement, et se sont retrouvés au bar à Vin «L'Antre de Vin» pour une soirée « Jura » après, Pierre Toulouse (EELV) qui tractait avec quelques militants aux entrées du Village pour annoncer sa candidature comme il l’a fait le lendemain, devant le marché, et des personnalités discrétes dans l’assistance, comme Isabelle Debré qui avait siégé au conseil Départemental des Hauts de Seine pour voter le budget 2020 ce jour. Mais le fait que la place de la République soit bloquée, toutes les rues avoisinantes, l’étaient aussi à cause de la gréve, comme ce fut le cas tous les soirs de cette semaine…et de ce week-end

  • VANVES PARTICIPE A LA NUIT BLANCHE PARISIENNE ET METROPOLITAINE

    Vanves participe pour la première fois à la Nuit Blanche qui devient métropolitaine grâce à la MGP (Métropole du Grand Paris)  et à l’artiste  Denis Mariotte qui s’installera  ce soir dans le passage des Reflets(du métro) pour une «installation/Performance» dans le jargon artisistique, c’est à dire«un Chemin sensoriel jouant d’accumulations et d’états de saturation, sonore ou visuelle de 19H à 23H30». IL sera tout à fait dans le théme de cette 18eédition de la Nuit Blanche qui est « le mouvement » en se développant pour la première fois dans des lieux hors Paris intra-muros

    Cet ariste a imaginé et conçu une installation sur mesure pour le Passage des Reflets, à la sortie du métro Malakoff-Plateau de Vanves. «C’est dans l’itinérance du public que réside l’enjeu de l’oeuvre et dans la déstabilisation des habitudes perceptives. Comment rendre sensible et présent ce trait d’union entre des territoires et focaliser l’attention sur le contexte qui les accueille ? C’est à partir de ces notions que Denis Mariotte propose de révéler le Passage des Reflets de la Ville de Vanves lors de cette intervention in situ. À partir du préexistant du lieu, qu’il s’agisse de son architecture, de sa luminosité ou de son ouverture sur l’extérieur, comment mettre en mouvement ce tunnel pour en faire un passage sensoriel ? Comment mettre en mouvement ce passage à demi souterrain, ce lieu d’échanges entre des territoires et amener l’usager, l’habitué et les habitants qui empruntent ce couloir, à découvrir un autre espace et provoquer une nouvelle dynamique du regard? »

    Tel est l’enjeu pour ce musicien, performeur et plasticien qui  a notamment collaboré, entre 1989 et 2013, à de nombreuses pièces de la chorégraphe Maguy Marin, dont il compose les créations sonores : musiques jouées sur scène, bandes électro-acoustique, pièces vocales, dispositifs sonores, films musicaux. Rapidement, Denis Mariotte  relie musique, mouvement et mise en scène pour ouvrir de nouvelles pistes de travail artistique. Parallèlement, il pratique l’improvisation musicale en duo avec Gilles Laval ou Michel Mandel, et collabore avec le compositeur Fred Frith pour deux pièces, Impur et Stick Figures. Depuis 2005, il réalise des pièces en solo (Prises/reprises en 2011, Hiatus en 2018…) ou duo, notamment avec Maguy Marin (Ca quand même, 2004), ou Renaud Golo (On pourrait croire à ce qu’on voit, 2005, titre générique incluant différents chapitres)